Poutine, d'une part, affirme que l'intervention russe en Ukraine a été effectuée pour protéger les populations locales russophones, tandis que l'Ukraine et d'autres pays, d'autre part, soutiennent que cette intervention constitue une violation de la souveraineté de l'Ukraine.
Les motifs avancés par la Russie pour justifier cette annexion sont le plus souvent d'ordre culturel – Sébastopol serait intrinsèquement une ville russe, peuplée de russophones – ou stratégique – Sébastopol, toujours, constitue l'accès quasi obligatoire de la flotte russe de la mer Noire aux « eaux chaudes » –, mais ...
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
L'enjeu est en fait le statut de la ville de Sébastopol et l'éventuel retrait de la flotte russe de la mer Noire.
La Crimée a été conquise par la Russie au XVIIIe siècle sur les Tatars, vassaux de l'empire ottoman. Elle faisait partie de la Russie sous l'URSS et n'a été rattachée à l'Ukraine qu'en 1954. Elle abrite toujours la flotte russe de la mer Noire, dans le cadre d'un accord entre les deux pays.
Le but stratégique aurait été de décapiter l'Ukraine actuelle et ainsi de la soumettre pour en faire un satellite désarmé, sans oublier d'empocher au passage des gains territoriaux économiquement et stratégiquement appréciables sur la mer Noire et dans le Donbass.
Les relations russo-ukrainiennes sont tendues (notamment à propos de la Crimée abritant la Flotte de la mer Noire de la marine russe mais aussi en raison de la mer d'Azov partagée entre les deux États) et se détériorent grandement à la suite de la Révolution orange en 2004 et des crises gazières de 2006 et de 2008.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
La péninsule était essentielle pour que cette stratégie fonctionne ; en effet, elle possède de vastes ressources pétrolières et gazières en mer Noire, qui représenteraient de 4 000 à 13 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, selon les estimations.
Après plusieurs jours d'accrochages frontaliers entre la milice des séparatistes sud-ossètes, soutenue et formée par la Russie, et l'armée géorgienne, les hostilités commencent dans la nuit du 7 au 8 août 2008 par un assaut des troupes géorgiennes qui fait 12 morts dans les forces de maintien de la paix de la ...
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Le secrétaire général est aussi le principal porte-parole de l'OTAN et le chef du Secrétariat international de l'Organisation. L'actuel secrétaire général de l'OTAN est Jens Stoltenberg.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Principal partenaire commercial de la Russie, la Chine (abstention) n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. Sans tenir un discours très marqué en faveur de la Russie, Xi Jinping s'est déclaré favorable à une résolution du conflit par la voie diplomatique.
Verrouiller le Donbass, avancer, négocier pour enregistrer des gains territoriaux et diviser l'Occident: sauf revirement militaire, le président russe Vladimir Poutine a plusieurs cartes à jouer mais demeure parfaitement opaque sur ses intentions.
Le donbass, une immense réserve de charbon
En outre, difficile d'écarter le bénéfice économique que représenterait pour le pouvoir russe la mainmise sur le Donbass. Ce bassin recèle d'immenses réserves de charbon.
Ils n'ont envahi personne. On n'a pas envahi un pays de la taille de la France, chose qui ne s'était jamais faite depuis 1945. S'il y a une responsabilité occidentale, c'est d'être resté fidèles à la défense de leurs intérêts et de leurs valeurs.
La république de Crimée est un sujet de la Fédération de Russie depuis le référendum d'annexation conduit par les forces d'occupation russes en 2014.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
La République soviétique d'Ukraine, proclamée en décembre 1917 à Kharkov, est liée à la Russie soviétique par un accord militaire et politique conclu en juin 1919. Reconnue par la Pologne au traité de Riga (mars 1921), elle adhère à l'Union soviétique en tant que république fédérée en décembre 1922.
Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie met son veto à la résolution condamnant ses annexions. Dix pays ont voté pour le texte, la Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus. Moscou a formellement annexé vendredi les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson. Lecture 3 min.
Outre la Biélorussie, l'autre soutien indéfectible de Vladimir Poutine est sans conteste la Syrie. Et pour cause : Bachar al-Assad lui doit très largement son maintien.