Quelles sont les raisons pour lesquelles l'URSS n'a pas été touché par la crise de 1929 ? C'était un pays fermé, sans imports ou exports, avec sa monnaie qui n'avait pas de rapport avec les autres monnaies, donc intouchable par la chute des monnaies étrangères.
Des effets globaux. La crise affecte durablement les pays latino-américains, l'Afrique du Sud, le Canada, l'Inde, la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Les effets sont les mêmes partout : chute brutale des prix, faillites de banques et d'usines, explosion du chômage.
Le nombre de faillites commerciales et industrielles passe de 22.909 en 1929 à 31.822 en 1932. Toutes les couches sociales sont touchées par la crise. Les capitalistes bien sûr, mais aussi les agriculteurs ruinés qui doivent céder leurs terres pour une bouchée de pain.
La crise de 1929 prend son origine dans un krach boursier à New York le 24 octobre à cause d'une spéculation trop forte. Elle entraîne la ruine de centaines de milliers d'actionnaires américains et des faillites de banques et d'entreprises.
À l'automne 1929, une crise économique secoue la planète, la Grande Crise. Elle ne prend fin dans de nombreux endroits qu'au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. L'effondrement brutal de la Bourse américaine le 29 octobre constitue le principal élément déclencheur de cette crise, appelée aussi le mardi noir.
D'une crise américaine à une crise mondiale. À la suite du krach boursier, les banques sont durement frappées. Elles sont contraintes de réduire leurs crédits aux entreprises et aux particuliers : 23 000 entreprises font faillite aux États-Unis en 1929.
La solution passe par une re-régulation notamment des marchés financiers. Cette solution, plutôt à dominante juridique, passe par une refonte complète des lois et réglementations qui encadrent le capitalisme selon l'agenda suivi par Roosevelt dès 1933 pour reconstruire le marché financier après la crise de 29.
La crise de 1929 débute donc aux États-Unis. A partir de 1930, elle se propage à d'autres pays et notamment en Europe.
Conclusion : La crise de 1929, déclenchée par les excès de la spéculation boursière à Wall Street, affecte gravement l'économie américaine, entrainant un chômage de masse et poussant des millions d'Américains dans la précarité.
Les signes précurseurs d'un krach boursier
Un secteur immobilier et automobile en perte de vitesse. Un ratio cours/bénéfices injustifié. Des stocks en hausse et en même temps une baisse des ventes. Une inversion de la courbe des taux où les obligations à long terme rémunèrent moins que celles à court terme.
La date du 24 octobre 1929 restera à tout jamais gravé dans l'histoire de la civilisation occidentale. Appelé “black Thursday” ou “jeudi noir”, c'est une des premières fois que le capitalisme boursier, basé sur la spéculation et le pari, déchante de façon aussi spectaculaire.
Manque de demande
Dans la Théorie générale, Keynes soutient qu'il est nécessaire pour un État, lors d'une crise économique, de s'autoriser d'importants déficits publics afin de dépenser de l'argent qui, sinon, aurait été thésaurisé.
La production et la consommation diminuent de façon spectaculaire car l'argent manque. 22 000 entreprises ferment en 1929, 26 000 en 1930, et 28 000 en 1931. Le revenu national américain chute de plus de moitié et un chômage de masse touche le pays. Un quart de la population active des États-Unis est au chômage.
La crise montre l'interdépendance des économies et le poids des États-Unis dans l'économie-monde, signe d'une mondialisation encore émergente. La dépression provoque un ralentissement du commerce international. Chaque pays met en place des mesures protectionnistes qui aggravent la crise.
Un tremblement de terre, une catastrophe naturelle, un attentat, une crise politique, une faillite bancaire, deviennent autant d'éléments déclencheurs de crises à l'échelle mondiale.
Franklin Delano Roosevelt vers 1932. Article détaillé : Élection présidentielle américaine de 1932.
La crise de 1929, partie des États-Unis, se diffusera dans le monde entier sous la forme d'une grande dépression généralisée. Dès le printemps 1929, des nuages s'amoncellent sur l'économie américaine après plusieurs années de croissance vigoureuse.
La crise de 1929 est consécutive à une bulle spéculative, dont la genèse remonte au début des années 1920. La bulle est amplifiée par le nouveau système d'achat à crédit d'actions nommé le call loan (« emprunt à appel »), qui depuis 1926 est permis à Wall Street.
Elle est surnommée la « Grande Dépression » : la ruine des actionnaires, la mise en difficulté des banques américaines et les faillites des entreprises conduisent à l'émergence du chômage de masse aux États-Unis. Dans le même temps, la crise se diffuse rapidement à l'échelle mondiale.
Le New Deal (« Nouvel accord » en français) est le nom donné par le président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt à sa politique mise en place pour lutter contre les effets de la Grande Dépression aux États-Unis.
Calque de l'américain Black Tuesday, en référence à l'effondrement boursier du mardi 29 octobre 1929 à Wall Street.
B. Les conséquences sociales et politiques de la crise de 1929. Des populations fragilisées : L'ensemble des pays industrialisés est touché par un chômage de masse. Le chômage touche près de 15 % de la population en Allemagne et plus de 20 % dans le Royaume Uni en 1932.
La rétraction de l'activité économique pousse des millions de personnes au chômage et provoque de fortes tensions politiques. Les classes populaires et surtout les classes moyennes appauvries se tournent vers des forces politiques hostiles à la démocratie.
Des effets globaux. La crise affecte durablement les pays latino-américains, l'Afrique du Sud, le Canada, l'Inde, la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Les effets sont les mêmes partout : chute brutale des prix, faillites de banques et d'usines, explosion du chômage.
Jesse Livermore, l'homme qui s'est enrichi grâce à la crise de 1929.