Car la schizophrénie isole socialement les personnes qui en sont atteintes : certaines finissent seules et ne sont pas diagnostiquées. Ce sont ces personnes que l'on peut voir au détour d'une rue, un SDF qui hurle dans la rue par exemple. Ces clichés alimentent notre peur de la maladie.
Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes. Le patient atteint de schizophrénie entend des voix qui peuvent commenter son comportement, le juger, l'insulter, l'avertir de dangers imaginaires ou lui ordonner d'accomplir certains actes.
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.
Il ne faut pas qu'elle/il se sente menacé(e) : évitez le contact physique trop proche, ne lui barrez pas les issues ; Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas ou en commentant ce qu'il ressent ("Tu as peur ?"), sans multiplier les questions ou lui faire de discours.
Les schizophrènes peuvent faire l'expérience d'hallucinations, de délires et de paranoïa en plus d'éprouver de la difficulté à se concentrer, à organiser leurs idées et à effectuer des tâches simples de la vie quotidienne.
Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Il a tendance à se replier sur lui-même, et il est impossible pour lui d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent donc souffrance, solitude et exclusion.
Il existe aujourd'hui trois critères dont l'association permet de définir une schizophrénie. La distorsion de la réalité, caractérisée par des pensées délirantes et hallucinations, une atteinte affective et enfin une désorganisation de la pensée.
Plus souvent, il s'agit d'une perte de cohérence : pensée floue et peu logique, discours allusif, déductions inattendues, associations d'idées saugrenues.
Alors qu'il n'existe aucun médicament officiellement indiqué, deux techniques non pharmacologiques ont fait leurs preuves : les TCC (thérapies cognitives et comportementales) et l'EMDR (Eyes Movements Desensitization and Reprocessing) ou «intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires ».
Il est impossible de prévenir la schizophrénie puisque sa cause demeure inconnue. En outre, cette maladie ne se guérit pas, mais l'emploi de médicaments antipsychotiques, la psychothérapie, la réadaptation et l'appui familial et des amis permettent de traiter les symptômes.
Vivre avec la schizophrénie est un défi, mais il est tout à fait possible de mener une vie normale et épanouissante. Le succès repose en grande partie sur un diagnostic précoce, un traitement adapté et un soutien continu.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les voix des personnes schizophrènes sont généralement très réalistes pour les personnes qui les entendent : elles ont vraiment l'impression d'entendre quelqu'un qui parle, elles peuvent situer dans l'espace la provenance de la voix, décrire son timbre, répéter son contenu généralement très structuré, etc.
«Sur ces personnes, 30% à 40% ont développé une schizophrénie, précise-t-il. Grâce à cette cohorte, nous avons constaté que les personnes souffrant de ce syndrome perdaient de 7 à 8 points de QI de l'enfance à l'âge adulte. Ce chiffre passe à 15 points de QI si la personne développe des troubles psychotiques.»
La bipolarité a souvent un début plus précoce, généralement à la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine, et elle suit un cours cyclique. La schizophrénie, en revanche, peut commencer plus tard et a tendance à avoir un cours plus chronique.
Au regard de ces différents critères, la Suède décroche la première place des pays étudiés avec les meilleurs soins de santé mentale au monde avec une note de 7,13 sur 10.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Consommer de la viande maigre, de la volaille ou du poisson selon les portions du Guide alimentaire canadien, soit la grosseur de la paume de la main (75g ou 2½ oz). Inclure régulièrement à votre menu des substituts de viandes (lentilles, pois chiches, tofu, haricots rouges, etc.).
La schizophrénie est diagnostiquée quand les deux critères suivants sont présents : Au moins deux symptômes caractéristiques (délires, hallucinations, discours désorganisé, comportement désorganisé, symptômes négatifs) persistant depuis au moins 6 mois.
Pour l'occasion, la couleur mauve est de mise, car elle rappelle l'iris, le symbole de la schizophrénie.
Ces résultats rejoignent d'autres données publiées montrant que les sujets schizophrènes ont un surrisque de troubles métaboliques et de maladies cardiovasculaires, un usage plus fréquent de tabac, d'alcool et autres drogues, une hygiène de vie plus dégradée et un risque de suicide nettement plus élevé (multiplié par ...
Les conséquences sont lourdes. Les personnes atteintes de schizophrénie sans traitement (ou qui le prennent mal) s'exposent à des complications, toxicomanie, alcoolisme et comportements suicidaires. Un schizophrène sur dix fait au moins une tentative de suicide dans sa vie.
Le développement du trouble schizo-affectif peut être lié à de multiples facteurs : vulnérabilité génétique (expression des gènes), les perturbations du développement du cerveau pendant l'enfance/adolescence, l'exposition intra-utérine à une maladie virale, historique personnel (ex : psychotraumatisme durant l'enfance) ...