Un taux élevé de GABA favorise les sentiments de relaxation et de calme, qui nous rendent plus sociables et moins stressés. Consommé en grande quantité, l'alcool bloque aussi le système glutamique.
Altérations au niveau du cerveau
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau.
Par son effet sédatif, désinhibiteur et euphorisant, l'alcool permet à la personne qui en consomme de combler temporairement le vide qu'il ressent et lui procure un sentiment de bien-être pouvant s'apparenter à un sentiment de confiance en soi.
L'alcool stimule la production de dopamine, une substance ayant un effet relaxant et apaisant. Évidemment la dopamine réduit notablement l'anxiété. Cependant, l'effet de la dopamine ne dure pas éternellement.
L'alcool entraîne la sécrétion d'endorphines dans le cerveau
Le fait de boire l'alcool avec des amis ou de la famille peut bien sûr contribuer à la sensation de bien-être.
Plus détendus en buvant du vin rouge
Les effets positifs supposés de l'alcool –énergie, désinhibition, sociabilité, humeur festive– sont bien ancrés dans l'imaginaire collectif.
Si les hommes sont plus enclins à enchaîner les verres, les femmes sont plus sensibles aux effets nocifs de l'alcool, malgré une consommation plus mesurée. Cette différence pourrait s'expliquer par la sécrétion d'une hormone qui modifie la réponse neuronale chez les femmes.
Alors oui, c'est apaisant au début car l'alcool agit comme un léger anti-dépresseur. Cette sensation est réelle et a une explication scientifique. Dès les premières gorgées, l'alcool va libérer de la dopamine : le neuromédiateur du plaisir !
Par exemple, en cas de consommation chronique et excessive d'alcool, vous pouvez commencer à vous sentir encore plus anxieux, ou à plat, démotivé et déprimé.
L'hormone du bonheur, qu'on appelle la dopamine, fabriquée par les neurones, régule notre niveau d'anxiété. Or plus la prise d' alcool est importante, plus la chute de dopamine est importante. Ce qui ne fait qu'accentuer ce sentiment d'angoisse. Enfin, la culpabilité joue également un rôle clé.
En fait, l'alcool provoque un manque de contrôle et d'inhibition qui peut entraîner des comportements imprudents et inappropriés, ce qui peut mener à dire des mensonges. Les valeurs culturelles jouent un rôle important pour déterminer si nous disons la vérité ou non sous l'influence de l'alcool.
Pour se détendre, certaines personnes boivent une bière après le travail ou un verre de vin avec le repas. Si l'alcool peut aider à relâcher la tension à court terme, il ne constitue pas un moyen approprié pour réduire le stress durablement.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
Parmi les symptômes remarqués, on note : malaise physique avec sueurs, courbatures des bras et des jambes,douleurs abdominales, nausées, insomnies, agitation, anxiété importante, tremblements et irritabilité.
L'alcool et le stress peuvent favoriser la somniloquie, qui prend la forme d'une discussion avec un interlocuteur imaginaire. Si votre partenaire vous dit que vous parlez dans votre sommeil, sachez que vous êtes loin d'être un cas isolé.
L'alcool ne fait pas qu'enivrer, il désinhibe également. Ainsi, sous l'influence de l'alcool, nous exprimons souvent nos sentiments plus rapidement et plus vivement. Les sentiments d'agressivité seront aussi plus rapidement exprimés et dégénéreront plus facilement en agression physique.
La consommation d'alcool peut conduire à la dépression, et la dépression peut conduire à une consommation accrue d'alcool. En plus de décrire les caractéristiques des troubles dépressifs, la fiche d'information explique pourquoi la consommation d'alcool n'est pas une solution pour faire face à la dépression.
réduit les risques de survenue du diabète. diminue le taux de cholestérol, prévient les maladies cardiovasculaires.
Contrairement à la dopamine, cette hormone, associée à la régulation des glucides, peut augmenter le stress si elle est sécrétée en trop grandes quantités. Or, une consommation excessive d'alcool va entraîner une surproduction de cortisol et risque donc de conduire à du stress et/ou de l'anxiété.
La valériane : l'anxiolytique naturel le plus connu
Elle peut nous aider à : Lutter contre les troubles du sommeil liés au stress ; Soulager les symptômes du stress, de l'anxiété et de la nervosité.
Le fonctionnement de votre cerveau et l'activité de vos neurones ralentissent, ce qui explique pourquoi vous pouvez mal articuler après quelques verres. L'alcool rend également somnolent et donne souvent envie de dormir, ce qui explique pourquoi l'alcool est souvent considéré comme un somnifère.
Une mutation génétique en cause
Certaines personnes manquent d'ALDH2, la seconde enzyme impliquée dans la dégradation de l'alcool : elles n'en ont pas assez, voire pas du tout! Cela conduit à une accumulation d'acétaldéhyde dans leur corps.
La consommation excessive d'alcool provoque une atrophie du cervelet ; celui-ci n'est donc pas capable de remplir sa fonction correctement. Les troubles sont généralement limités aux jambes. La personne a une démarche irrégulière et saccadée, elle écarte les jambes, et a des difficulté à marcher en ligne droite.
Les causes de l'alcoolisme: les troubles psychologiques
De même pour les individus souffrant de psychoses, ceux-ci sont plus prédisposés à développer une dépendance à la bouteille. De façon générale, plus une personne souffre d'une dépression sévère, plus elle sera susceptible de sombrer dans l'alcool et vice-versa.
Un verre d'alcool fort, comme la vodka, le gin ou le rhum, permettait de gagner en énergie et aiderait à se sentir "plus sexy" et désirable… Mais ce type d'alcool augmenterait les risques d'agressivité chez celui qui en consomme.