Hippolyte prétend aller chercher son père mais à vrai dire il fuit devant l'amour qu'il éprouve pour Aricie. C'est un amour réciproque mais également interdit parce qu' Aricie est l'ennemie de son père à cause de ses ancêtres. L'annonce de la mort de Thésée est la première étape du dénouement de la tragédie.
En effet, Hyppolite est le fils de Thésée, qui lui-même est le mari de Phèdre. L'horreur de cet inceste est soulignée par Phèdre elle-même au vers 33, avec l'emploi du verbe « ose ». Celui-ci montre que Phèdre désapprouve cet amour et est déconcertée d'aimer Hyppolite.
À Trézène, en Grèce, à une époque fort lointaine, Phèdre, seconde épouse du roi Thésée, est tombée amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cette passion lui semble si monstrueuse qu'elle se résout à mourir plutôt que d'avouer son amour.
Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ».
Elle confronte Hippolyte à l'amour qu'elle éprouve pour lui, passant brusquement à la deuxième personne du singulier « tu » alors qu'elle a toujours vouvoyé son beau-fils jusque là : « je t'en ai dit assez » (v. 6) ; « je t'aime » (v. 8) ; « je m'abhorre encore plus que tu ne me détestes » (v.
Œnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre. Thésée bannit Hippolyte et prie le dieu Neptune (Poséidon) de le tuer.
Phèdre a avec Thésée, deux fils, Démophon et Acamas. Elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite.
Hippolyte sait déjà tout ce que Théramène va lui dire, et lui-même ne lui dira rien qu'il ne sache déjà lui aussi, si ce n'est qu'il aime Aricie. L'aveu de cet amour, qui intervient au vers 56 (« Si je la haïssais, je ne la fuirais pas »), est le pivot de cette scène et le ressort de toute l'exposition.
Phèdre tombe amoureuse par fatalité, c'est le destin qui l'oblige à aimer Hippolyte. Mais c'est elle qui a choisi d'avouer son amour, et donc de déclencher la tragédie. Sans être coupable, elle n'est tout de même pas innocente.
Pour preuve de son innocence, Hippolyte lui révèle qu'il aime Aricie. Thésée ne le croit pas. Honteuse et repentante, Phèdre accourt pour révéler la vérité à son mari. Mais elle apprend par la bouche d'Oenone qu'Hippolyte aime Aricie.
Hippolyte prétend aller chercher son père mais à vrai dire il fuit devant l'amour qu'il éprouve pour Aricie. C'est un amour réciproque mais également interdit parce qu' Aricie est l'ennemie de son père à cause de ses ancêtres. L'annonce de la mort de Thésée est la première étape du dénouement de la tragédie.
Phèdre est coupable de laisser sa passion conduire et maîtriser sa raison, ce qui constitue une faute morale grave dans un XVIIème siècle où la maîtrise des passions est une vertu essentielle.
Elle est la deuxième femme de Thésée roi d'Athènes partit à la guerre de Troie. En son absence, son épouse sous l'influence de Vénus, terrassée par un sentiment de culpabilité en raison d'une passion inavouable qu'elle éprouve pour Hippolyte, son beau-fils, tente par tous les moyens de l'éloigner d'elle, en vain.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
Hippolyte devient un héros tragique, car sa mort était voulue par les dieux : "Un dieu qui d'aiguillons pressait leur flanc poudreux." Il est frappé par la fatalité.
L'aveu progressif de Phèdre : l'annonce de la mort de Thésée laisse Phèdre libre d'aimer Hippolyte. Mais elle ignore qu'il aime une autre femme, Aricie, lorsqu'elle lui avoue ses sentiments. Dans son discours, elle confond confond progressivement le père et le fils dont elle superpose les images.
Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène. Il voit alors sortir de l'écume blanche des flots un monstre à forme de taureau et de serpent qui affole les chevaux. Incontrôlables, ceux-ci s'emballent et traînent Hippolyte sur les rochers où il trouve la mort.
La scène 7 de l'acte V marque le dénouement de la tragédie : pour échapper au déshonneur et à la culpabilité qui la rongent, Phèdre avale du poison. Se sachant perdue, elle révèle, dans un ultime aveu à Thésée, que c'est elle, et non Hippolyte, la coupable.
Thésée revient, et Oenone accuse Hyppolyte d'avoir tenté de déshonorer Phèdre. Le jeune homme ne peut se disculper et son père le croit coupable. Oenone se suicide, Hyppolyte est tué par un “monstre furieux”, Phèdre s'empoisonne.
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
Analyse du personnage
Celle-ci ment en effet à Thésée afin de déclencher sa colère : ce dernier demande alors à Neptune d'envoyer un monstre le tuer. Mais Hippolyte est sauvé par Diane qui récompense ainsi sa grande dévotion.
Thématique de phèdre de racine
V/ Les thèmes principaux La tragédie de Racine comporte plusieurs thèmes comme la passion, l'adultère, le désespoir, la mort. Nous allons les étudier au fil des actes. ACTE I: aveu, passion, espoir.
Aragon m'a parlé de toute l'œuvre de Racine, et en particulier de la manière dont il fallait jouer Phèdre ; il pensait que la jeunesse était une chose nécessaire ; il voulait que Phèdre ait dix-huit ans et Hippolyte quatorze ; il pensait que c'était là, dans cette jeunesse-là, que ça devenait tragique et mortel de ...
Dans le passage étudié, acte IV scène 6 elle apprend l'amour de son beau-fils Hippolyte, qu'elle aime d'une passion fatale, pour Aricie, l'ennemie héréditaire du royaume. Face à cette découverte, Phèdre va être pris de colère et de jalousie.
Elle a épousé le célèbre Thésée, alors vieillissant. Elle tombe amoureuse de son beau–fils, Hippolyte et avoue, désespérée, son amour au jeune homme qui la repousse. Blessée, elle se donne la mort en calomniant la réputation du jeune homme auprès de son père.