En effet, les crises survenant le soir ou la nuit (souvent déclenchées par l'exposition aux acariens présents dans la literie, pour les patients y étant allergiques), provoquent inévitablement des difficultés à dormir ou des réveils forcés.
Chez les asthmatiques, le rétrécissement des voies respiratoires, déjà problématique, peut amplifier les symptômes de l'asthme, alors que la diminution du tonus musculaire durant la nuit peut entraîner une respiration superficielle et une diminution de la quantité d'air inspirée.
Comment soulager l'asthme nocturne ? Les personnes asthmatiques doivent éviter de dormir sur le dos et sur le ventre. Privilégiez la position sur le côté. Si vous souffrez de reflux gastro-œsophagien, optez pour le côté gauche, en surélevant la tête avec un oreiller confortable.
La résistance des voies respiratoires : lorsque nous dormons, nos voies respiratoires se rétrécissent (phénomène appelé bronchoconstriction). Chez les patients asthmatiques, le rétrécissement des voies respiratoires est déjà un problème, de sorte que ce léger changement pendant le sommeil peut exacerber le problème.
Si les symptômes s'aggravent ou ne s'améliorent pas après 10 bouffées, consultez un médecin d'urgence. C'est la même chose si une personne fait une crise d'asthme devant vous : mettez-là dans la position où elle se sent le mieux, de préférence assise ou semi-assise, et droite, puis rassurez-la.
Est-il dangereux de prendre de la Ventoline sans être asthmatique ? Si une personne ne souffrant pas de troubles respiratoires prend de la Ventoline, le médicament peut provoquer des effets secondaires indésirables tels qu'une accélération du rythme cardiaque, des tremblements et de la nervosité.
L'homéopathie est très plébiscitée dans le traitement de l'asthme. Moins sollicitées, l'acupuncture, la sophrologie, la méditation, la phytothérapie ou encore la médecine chiropratique sont des méthodes envisagées par de nombreux patients soucieux de calmer et limiter les crises d'asthmes.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Des anti-inflammatoires (des corticoïdes essentiellement) sont également prescrits : ils permettent de diminuer l'inflammation de la muqueuse bronchique. La plupart du temps inhalés, ces médicaments sont particulièrement efficaces pour soulager les crises d'asthme.
Il existe des cas d'allergie ou d'intolérance au salbutamol, qui se manifestent généralement par une toux ou un spasme bronchique après l'inhalation du produit.
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
Les exacerbations de l'asthme peuvent être plus ou moins sévères. Le recours aux urgences (15 ou 112) est nécessaire si le patient ressent des signes d'exacerbation qu'il qualifie de graves.
64 % des patients pour lesquels l'asthme était la cause initiale du décès étaient des femmes, et 91 % avaient plus de 55 ans.
Les crises d'asthme sont plus fréquentes la nuit et au petit matin : quintes de toux ou respiration sifflante au réveil et éventuellement, présence d'une sensation d'oppression au lever. Une crise d'asthme est de courte durée. La respiration redevient normale quand la crise est passée.
Surélever la tête pour mieux dormir en cas de toux, de nez bouché Garder la tête surélevée pendant votre sommeil favorise l'évacuation des sécrétions qui vous donnent envie de tousser et obstruent vos voies respiratoires. En cas de toux grasse, cette position soulagera les poumons.
En cas de crise, utilisez des bronchodilatateurs d'action rapide (bronchodilatateurs bêta 2 mimétiques) qui dilatent les bronches et permettent de soulager une crise d'asthme en quelques minutes et pour une durée moyenne de 5 heures environ. Il s'agit par exemple d'un inhalateur.
Les infections liées à l'influenza (grippe), aux rhumes et au virus respiratoire syncytial (VRS) peuvent déclencher une crise d'asthme. Les infections des sinus, les allergies, l'inhalation de certains produits chimiques et le reflux acide peuvent également déclencher des crises.
Des sifflements respiratoires; Une respiration irrégulière (dyspnée); De la fatigue.
Pour confirmer le diagnostic puis suivre l'asthme, des tests respiratoires sont réalisés : les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR). Ils fournissent une évaluation précise du souffle. Plusieurs types d'explorations fonctionnelles respiratoires permettent de mesurer le souffle.
Certaines personnes asthmatiques obtiennent un résultat normal au test de spirométrie. Si c'est le cas, on pourra vous demander de passer un autre test pour confirmer le diagnostic d'asthme, par exemple un test de provocation à la méthacholine, ou une épreuve d'effort.
Pour faire revenir votre souffle à la normale, vous pouvez prendre des bronchodilateurs, type Ventoline°, qui vont dilater les bronches. La prise d'un traitement à base de corticoïdes peut-être recommandé selon l'examen médical. Pour l'asthme d'effort, vous pouvez prendre également un traitement en cas de crise.
L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond . En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte est traitée par des corticoïdes sous forme de comprimés.
En l'absence d'amélioration, ou en cas de véritable sensation d'étouffement d'emblée, il faut considérer qu'il s'agit d'un asthme aigu grave, et appeler une équipe médicale d'intervention au domicile : SAMU (15) ou pompiers (18 ou 112).