On évoque moins le cas des céréales. Pourtant, l'Ukraine et la Russie font partie des plus gros producteurs mondiaux. L'Ukraine est même baptisée le "Grenier à blé de l'Europe". Les principales zones de production sont justement situées dans l'Est du pays, ces terres que pourrait annexer Vladimir Poutine.
C'est le résultat de la crise du covid-19. Les tarifs du fret ont augmenté, les engrais aussi, il y a des problèmes climatiques. On était déjà à 300 euros la tonne de blé, et c'est déjà énorme.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Depuis une vingtaine d'années, la Russie a vu sa production céréalière exploser et a retrouvé sa supériorité exportatrice. Comme le gaz, le blé est devenu un outil de sa volonté de domination géopolitique. Un champ de blé à Rostov-sur-le-Don en Russie.
Secundo, la plupart des pays qui achètent du blé à l'Ukraine sont loin d'être atteignables par terre : Egypte, Maghreb, Somalie, Liban, ce qui justifie d'autant plus la voie maritime.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
Ukraine et Russie
Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes. L'Ukraine arrive en deuxième position avec 328 581 tonnes, soit 17 % du total.
Russie et Ukraine produisent un tiers du blé mondial
Pour sa part, la Russie, autre puissance céréalière, ne peut vendre sa production et ses engrais en raison des sanctions occidentales touchant les secteurs financiers et logistiques.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.
La Chine est, de loin, le premier producteur mondial de blé avec une récolte de 117 millions de tonnes en 2011, supérieure de 35,15 % à celle de l'Inde (86-87 millions de tonnes) et le double de celle des États-Unis (54,4 millions de tonnes).
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
Évolution des importations françaises de blé dur
En 2019/20, les achats de la France au 5e mois de la campagne, indiquaient une progression de 150 % par rapport à 2018, à la même période.
Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l'Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).
Gaz, blé, pétrole : ces prix qui vont augmenter à cause de la guerre en Ukraine. Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine risque d'avoir des conséquences économiques graves sur l'Europe. Lundi 7 mars 2022, le Huffington Post révèle que le prix de plusieurs matières premières est sur le point d'exploser.
Dès le début du xviii e siècle, l'Ukraine acquière le surnom de grenier à blé de l'Europe en raison de la production de blé qui se développe sur les terres fertiles de sa partie méridionale et des exportations qui en découlent vers la Méditerranée occidentale.
La Chine représente 17,9 % des exportations de blé provenant du Canada, 13,2 % de celui exporté depuis les États-Unis et 12,2 % des exportations françaises. La Chine reste ainsi plutôt épargnée par l'actuel conflit en Europe. En effet, ce pays ne se fournit ni en Russie ni en Ukraine.
par Atlasocio.com | Mis à jour le 27/06/2022
Les principaux États producteurs de blé au monde sont la Chine, l'Inde, la Russie, les États-Unis et le Canada. Les pays ayant les plus faibles productions de blé sont le Qatar, le Koweït, le Cameroun, le Venezuela et le Malawi.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
Les principaux pays destinataires de ces livraisons ont été la Turquie (20 %), l'Espagne (15 %), l'Égypte (10 %), la Chine (7 %) et l'Italie (7 %). Les pays européens représentent 36 % du total et les pays africains 17 %.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
La Russie, super grenier du monde.
Cette hausse s'explique en premier lieu par la guerre en Ukraine. L'Ukraine et la Russie étaient de gros exportateurs de céréales. La guerre a fait flamber aussi le prix des engrais, de l'énergie, du carburant pour les tracteurs.
En 2020, les principaux produits exportés étaient les graines de tournesol (10,8% des exportations), le maïs (9,9%), le fer (8,6%), le blé (7,3%), l'acier et les huiles.