Le stress chronique au travail, les mauvaises conditions de travail et les relations difficiles avec les collègues et les supérieurs sont également des facteurs de risque de burn-out. La pandémie de COVID-19 a contribué à l'augmentation de l'épuisement professionnel et à l'épuisement moral.
Selon le baromètre du cabinet "Empreinte Humaine", les burn-out se multiplient en France depuis la fin du printemps, période de desserrement des restrictions imposées contre le coronavirus. Au travail, les salariés sont de plus en plus épuisés, en perte de sens, avec à la clé de nombreux arrêts maladie.
Le burn-out s'installe très progressivement. Il est la résultante d'interactions entre l'environnement de travail, des facteurs de stress liés à l'organisation du travail, aux relations interpersonnelles, etc., et des facteurs individuels.
Les agriculteurs exploitants sont souvent isolés et leur travail demande un engagement permanent, ce sont les plus impactés par le burn out. Ils craignent de ne pas être à la hauteur et le fait d'être seul et indépendant les empêche de s'arrêter, au risque de mettre en péril leur exploitation.
Suit la phase de frustration : plus le burnout évolue, plus la personne en vient à éprouver une forme de frustration et de rage - le sentiment d'être impuissant à surmonter une angoisse qui n'a pas de fonctionnement rationnel. À cette étape, les désordres physiques deviennent plus prononcés.
Il y a des burnout. Puisque chaque personne est différente et chaque personne a une histoire différente et une physiologie différente. L'assurance maladie annonce une durée moyenne de 18 mois pour l'arrêt maladie pour burnout.
Des difficultés à se concentrer et à enregistrer les informations. Une tendance au repli sur soi et à l'isolement social. Des conduites addictives (tabac, alcool, drogues) Des douleurs physiques (maux de tête, vertiges, tensions musculaires.
D'après les recherches d'Annabelle Péclard, psychologue du travail à Lausanne, le burn-out concernerait principalement les personnes engagées et combatives, qui se donnent à fond au travail.
Les raisons pour lesquelles, nous n'avons plus envie d'aller au travail peuvent être variées : manager difficile, environnement toxique, pression trop importante, cadence infernale, ennui… Dans tous les cas, il est important d'agir !
Manque d'équité, Conflits de valeur, demandes contradictoires, Manque de clarté dans les objectifs, les moyens.
Dans le burn-out, la personne est à bout de force physiquement, mais continue de lutter psychiquement pour retrouver son énergie physique à laquelle elle tient encore. Dans la dépression, la personne ne lutte plus, le sentiment d'abattement est autant physique que psychique.
Un stress permanent peut entraîner des insomnies et des difficultés à bien dormir. Le sommeil non réparateur va donc affaiblir votre corps. Comment savoir quand votre corps ne supporte plus le stress ? À partir du moment où vous développez des séquelles d'un épuisement mental et physique que l'on nomme le burn out.
du Burn out
Au niveau neuronal, on observe une régression des arborisations dendritiques, une perte de connexions interneuronales et un déficit de la neurogénèse de l'hippocampe. Au niveau organique, tous les appareils peuvent souffrir : cœur, artères, glandes endocrines, etc…
Sur la partie physique, le burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardiovasculaire, des muscles et du squelette. Sur les séquelles cognitives du burn-out, celui-ci peut affecter la mémoire, la logique et la concentration, au travail mais aussi dans la vie quotidienne.
✔ Des signes physiques : douleurs ou tensions musculaires, troubles digestifs, maux de tête, crispations articulaires, eczéma, acné, insomnie, sommeil perturbé… ✔ Des changements comportementaux : irritabilité, agressivité, colère, difficulté de concentration ou de mémorisation, fatigue physique et psychique.
A long terme, la personne risque des atteintes physiques et psychiques graves, ainsi que des conséquences importantes sur sa vie professionnelle, sociale et familiale. Les complications possibles sont: Diverses maladies: atteintes cardiovasculaires, dépression, troubles anxieux, etc.
Celui-ci est souvent perçu comme un "coup de mou" (et c'est en cela qu'il est extrêmement dangereux). Ce syndrome est un cercle infernal et facilement qualifiable de vicieux qui peut entraîner dépression, stress post-traumatique et comporte un risque suicidaire important chez les patients les plus atteints.
Vous lâchez plus facilement prise
Cela vous angoisse de plus en plus et entrave votre productivité. Vous vous épuisez complètement. Si vous parvenez plus facilement à lâcher prise de vos différents 'problèmes', vous êtes sur la bonne voie et votre burn-out sera bientôt derrière vous.
Que faire pour accompagner un personne en burn-out :
Une fois qu'il va mieux, et a récupéré un peu d'énergie, vous pouvez l'inviter à reprendre du plaisir et petit à petit à réapprendre à s'écouter et prendre soin de lui : aller au cinéma, lire un livre, marcher en nature, faire du sport, renouer avec des amis etc.
Prendre conscience et parler de ses difficultés. Consulter un thérapeute, médecin ou psychologue, spécialisé dans la prise en charge du burn-out. Un arrêt de travail de plusieurs mois est indispensable pour contrer la fatigue chronique qui, bien souvent, s'abat sur la personne quand elle est arrêtée.
'Au temps pour toi' est un lieu de vie et d'entraide où les personnes qui traversent le burn out trouvent des moyens pour se reposer, prendre du recul, et peu à peu transformer la crise en opportunité.
Mangez de façon équilibrée et buvez au moins 1 litre et demi par jour. On peut se sentir fatigué juste parce qu'on ne boit pas assez. Si vous le pouvez, faites 5 à 20 minutes de sieste chaque jour. La sieste rééquilibre le système nerveux et calme le stress.