Lorsque nous vivons un changement majeur, nous ne remettons pas en question les fondements de notre personnalité, mais nous modifions notre environnement et perdons nos anciens repères, ce qui engendre un fort sentiment d'insécurité.
La réticence face au changement survient simplement parce que le changement représente souvent l'inconnu, un manque de sécurité et la perturbation de tout type de routine. D'un point de vue psychologique, il manque une compréhension de ce qui motive réellement les gens à changer.
Tout changement remet en question l'équilibre intérieur qui s'est construit au fil du temps. Pour cette raison, l'être humain n'éprouve pas le besoin de changer. A moins qu'il n'y soit contraint. Pourtant, c'est une illusion de penser que les choses ne se transforment jamais.
Pourquoi cette réticence au changement ? La première raison pour laquelle il est difficile d'accepter de changer est le goût de la routine. Quand on s'est habitué à une chose, une personne ou même un geste, c'est une torture de l'abandonner.
Le changement peut nous apprendre à nous adapter, il peut nous aider à faire preuve de résilience, mais seulement si nous comprenons notre propre capacité à évoluer et à apprendre.
Les métathésiophobes estiment souvent qu'ils n'ont aucun contrôle sur leur vie en raison de changements constants. Il/elle a tendance à vivre dans le passé et peut également être déprimé. Leur phobie les empêche de bouger, de progresser ou de changer quoi que ce soit dans leur routine.
Cette peur phobique du changement s'appelle la métathésiophobie. Les métathésiophobes considèrent en fait qu'ils n'ont pas le contrôle de leur vie en vue des bouleversements constants. Et cette phobie leur empêche de changer quoi que ce soit dans leur vie.
La peur du changement représente en réalité la peur de l'inconnu. Ce mécanisme de défense psychologique naturel permet de conserver ce qui est acquis, et protège de ce qui est imprévisible ou dangereux.
Donc, oui, la personnalité peut changer, mais de façon relative : un extraverti ne deviendra pas introverti, et quelqu'un de tolérant et de chaleureux ne sera jamais intolérant et froid. Tout au long de la vie, la personnalité évolue avec l'âge. Toutefois, elle se stabilise vers l'âge de 30 ans.
OUI mais à certaines conditions : Il doit réellement avoir envie de changer (motivation intrinsèque) ou trouver un intérêt dans ce changement. Il doit avoir confiance en sa capacité de changer.
Les mentalités ne sont pas fixes, mais fluides. Elles peuvent révéler les divers besoins qu'ont les personnes selon leurs perceptions, émotions et situations, tout en reconnaissant que ces dernières peuvent changer.
« Quand tu ne peux pas changer les choses, change les mots qui t'arrangent moyen » (Jean Jaurès en 2020)
Le secret pour réussir à changer de vie : accepter le déséquilibre : Pour réussir à changer de vie, pas de miracle : il faut se faire violence. Oser le déséquilibre. Accepter la mise en danger.
Mais d'où vient ce chiffre de 21 jours ? La première fois qu'il a été mentionné au sujet d'habitudes, ce fut par le docteur Maltz, un chirurgien plastique qui a exercé dans les années 1950/1960. Ce dernier a constaté, et écrit, que ses patients mettaient minimum 21 jours pour s'habituer à leur nouveau corps.
"La prise de conscience est, avant tout, un réveil. Cela signifie ouvrir les yeux de l'intérieur pour rendre conscient l'inconscient et ainsi pouvoir faire le premier pas puis commencer toute une révolution personnelle qui était nécessaire.
Reconnaître que le changement est inévitable
Nous l'avons déjà dit et nous le rediront : le changement est normale. Cela signifie qu'il est également inévitable. Reconnaître que vos processus sont en perpétuelle évolution est la première étape pour pouvoir dépasser vos angoisses par rapport aux changements.
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
Avoir peur du changement, c'est normal
Parce que la peur n'est qu'un des nombreux visages de cette résistance. Nous résistons quand nous refusons ce qui se passe à l'intérieur ou autour de nous, quand nous luttons contre nous-même ou contre les autres, quand nous nions ce qui est.