En cause : des accouchements difficiles avec utilisation de forceps. On retrouve aussi dans les facteurs de risques une faiblesse congénitale des tissus conjonctifs (antécédents familiaux), des efforts physiques importants répétés, une obésité, une opération chirurgicale…
On appelle « prolapsus » la descente d'un ou plusieurs organes du bassin vers l'entrée vaginale. Ces organes peuvent être la vessie, le vagin, l'utérus ou encore le rectum. Ce phénomène est dû au relâchement ou à l'endommagement des structures (ligament, muscles du plancher pelvien, etc.)
Des complications urinaires : rétention aigüe d'urine (blocage de la vidange de la vessie), dilatation des reins avec insuffisance rénale potentiellement mortelle. Une ulcération de l'organe extériorisé.
Symptômes du prolapsus génital
Les femmes ont une sensation de "boule vaginale" ou de pesanteur au niveau du bassin, du périnée ou du rectum ou tout simplement une gêne. La gêne augmente en général lors des efforts physiques (longue marche, etc.) et diminue après quelques minutes de repos en position allongée.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
"En général le prolapsus est gênant quand la femme est debout. Or la plupart du temps les couples ont des rapports couchés. Et quand on est couché les organes se remettent en place donc il n'y a pas de danger à avoir des rapports sexuels quand on a une descente utérine."
La première, appelée rectopexie, consiste à remonter le rectum et à le fixer sur le sacrum (os du bassin) à l'aide de bandelettes synthétiques. Cette intervention est réalisée le plus souvent, par cœlioscopie à l'aide de 4 petits incisions sans grande ouverture du ventre. Cette intervention dure 1 heure.
Pour corriger le prolapsus, on doit alors utiliser les ligaments naturels de la patiente en réduisant leur taille car ces ligaments ont été étirés. L'intérêt de cette technique est qu'on ne fait pas d'incision au niveau du ventre de la patiente", explique le chirurgien urologue.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
Le traitement du prolapsus génital. Les prolapsus génito-urinaires peuvent être soignés de diverses manières : meilleure hygiène de vie, rééducation du périnée, intervention chirurgicale... Dans certains cas, les médecins choisissent de ne pas intervenir tout en maintenant une surveillance.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
"Une femme peut effectivement sentir son col en insérant ses doigts au fond du vagin jusqu'à l'atteindre. C'est physiquement possible mais difficile à mettre en pratique, surtout avec un gros ventre", observe la spécialiste.
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
"L'âge, des grossesses répétées, un accouchement difficile, la ménopause, l'obésité ou encore une constipation chronique sont parmi les causes les plus répandues.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Le traitement chirurgical est un traitement curatif, et non un traitement préventif : il faut se faire opérer quand on a un prolapsus et quand on est gênée. Et non quand on vient de découvrir un petit prolapsus et qu'on a peur qu'il s'aggrave.
La descente d'organes ne rend pas stérile ! Vous pouvez tout à fait tomber à nouveau enceinte, si, bien entendu, votre prolapsus n'empêche pas les rapports sexuels. D'ailleurs, pendant la grossesse, l'utérus remonte au-dessus du petit bassin, au fur et à mesure qu'il grossit pour accueillir le bébé.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.