Napoléon est sacré à Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804. À partir de là, le régime devient de plus en plus autoritaire ; Napoléon concentre tous les pouvoirs. Les assemblées ne jouent plus aucun rôle et le Tribunat est supprimé en 1807. L'empereur ne laisse pas d'initiative à ses ministres et décide seul de tout.
Un régime politique autoritaire est un régime politique qui par divers moyens (propagande, encadrement de la population, répression) cherche la soumission et l'obéissance de la société.
Le pouvoir exécutif provisoire, confié à une Commission composée de trois Consuls, est chargé de réorganiser les administrations, de rétablir l'ordre et de conclure la paix. Il doit aussi rédiger une nouvelle constitution.
Un régime autoritaire (1852-1860)
La constitution donne à Napoléon III tous les pouvoirs : chef de l'exécutif, il a aussi l'initiative de la loi. De plus, les élections sont encadrées (candidatures officielles, nomination de maires…) et la presse est contrôlée.
Le Second empire est un régime dictatorial où la plus grande partie du pouvoir est entre les mains de Napoléon III: il dispose du pouvoir executif et de la partie la plus importante du pouvoir législatif (le droit d'initiative des lois). Les députés, élus au suffrage universel, n'ont que peu de pouvoir.
Par un senatus-consulte du 8 septembre 1869 , l'initiative des lois, auparavant réservée à l'Empereur, est désormais partagée avec le Corps législatif, qui peut voter le budget dans ses détails. Cette modification accentue l'évolution libérale du régime, même si les institutions ne sont pas encore parlementaires.
Bonaparte, Premier Consul, a seul le pouvoir exécutif ; les deux autres consuls, Cambacérès (un républicain modéré) et Lebrun (un royaliste modéré) ne donnent que des avis. Les ministres, les fonctionnaires, les officiers généraux sont nommés par le Premier consul. Celui-ci n'est responsable devant personne.
Le gouvernement du Consulat forme le gouvernement de la République française entre 1799 et 1804. Il est mis en place après le coup d'État du 18 brumaire an VIII. Napoléon Bonaparte, Emmanuel-Joseph Sieyès, et Roger Ducos forment un Consulat provisoire, avant l'adoption de la nouvelle Constitution, le 13 décembre 1799 .
La loi du 28 pluviôse an VIII ( 17 février 1800 ) porte sur l'administration locale. Le point le plus important de cette loi est la création des préfets. Elle conserve les départements hérités de la Révolution mais elle redécoupe les divisions intérieures.
La relation autoritaire entre celui qui commande et celui qui obéit ne repose ni sur une raison commune, ni sur le pouvoir de celui qui commande ; ce qu'ils ont en commun, c'est la hiérarchie elle-même, dont chacun reconnaît la justesse et la légitimité, et où tous deux ont d'avance leur place fixée [20]
La personnalité autoritaire est dans l'accusation chronique, souvent très intelligemment justifiée (éloquence). Donc tout est de la faute de l'autre qui, lui seul, a des problèmes. La culpabilité est le harpon fatal. L'hypersensibilité générée chez la cible pousse à la faute, validant ainsi la nécessité du surcontrôle.
En Europe, la Biélorussie et l'Azerbaïdjan sont considérées comme des dictatures. Entre l'Europe et l'Asie, la Turquie est vue comme un régime où la démocratie se dégrade, à la limite un régime autoritaire.
Sous le Consulat, Napoléon Bonaparte entreprend de reconstruire la société française en lui donnant des bases solides et durables. De plus en plus autoritaire, le Consulat est remplacé par l'Empire en 1804. Napoléon Ier instaure un régime fort et, jusqu'en 1811, crée un vaste Empire qui domine l'Europe.
En 1799, Napoléon Bonaparte est devenu depuis 1799 le Premier Consul, peu à peu il va concentrer en ses mains tous les pouvoirs et instaurer un Empire jusqu'en 1815. Il va mener un régime personnel qui dans un premier temps sera une réussite : il transforme l'organisation de l'Europe par ses conquêtes.
Élaborée par Bonaparte, la nouvelle Constitution confie l'exécutif à trois consuls (Bonaparte, Cambacérès, Lebrun) ; en fait, le Premier consul (Bonaparte) détient seul la réalité du pouvoir : nommé consul pour dix ans par un article spécial, il est indéfiniment rééligible, et exerce un pouvoir exécutif sans limites.
Texte > 1799, le coup d'État du 18 Brumaire : le général Napoléon Bonaparte prend le pouvoir. 9 et 10 novembre 1799 : dix ans après le début de la Révolution française, qui a remplacé la monarchie par la république, le général Bonaparte prend le pouvoir lors du coup d'État du 18 Brumaire.
Le Premier Empire est un régime impérial mis en place par Napoléon Bonaparte en France en 1804. Il s'achève en 1815 avec la Restauration.
Le rôle du consul est d'assurer la défense des personnes et des biens français, dans le respect de la législation et de l'ordre public local.
Napoléon arrive à imposer sa nomination comme Premier Consul, et grâce à la nouvelle constitution de l'An VIII, signée le 22 Frimaire An VIII (13 décembre 1799), il nomme les ministres, les ambassadeurs, les officiers de l'armée et les juges, et le Conseil d'État qui rédige les lois.
En 1799, à la suite d'un coup d'état, le Général Bonaparte devient chef de la France. Il établit un pouvoir personnel et autoritaire. La France va connaître une profonde réorganisation avec des réformes qui seront durables. Napoléon Bonaparte a su terminer la révolution en conservant tous les acquis.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
De l'Empire autoritaire à l'Empire libéral
Le Second Empire (1852-1870) est traditionnellement divisé en deux périodes, « autoritaire » puis « libérale ».
L'idée politique de Napoléon Bonaparte est «l'Autorité dans la Démocratie », tentative de synthèse des différents courants qui se sont opposés lors de la Révolution française.
En juillet 1832, le fils de Napoléon Ier meurt en Autriche, pays natal de sa mère l'impératrice Marie-Louise où il fut élevé à partir de 1814. Comme ni son père Louis, ni son oncle Joseph, ne veulent reprendre le titre, Louis-Napoléon Bonaparte devient l'héritier de la couronne impériale.