L'acidification de l'eau constitue aussi une importante perturbation de ces milieux. Les océans absorbent en effet un quart des émissions globales de CO2, qui se dissolvent dans l'eau et en accroissent l'acidité. Les coraux ne peuvent alors plus construire leur squelette de calcaire avec efficacité.
Ainsi, un pH plus acide réduit la disponibilité des ions carbonates dans l'eau, nécessaires à la construction et à la conservation des coquillages et des squelettes. Il devient alors plus difficile pour les micro-organismes contenus dans le plancton, par exemple, de construire leur coquille.
Les coraux ne peuvent survivre dans des eaux trop chaudes. Le réchauffement climatique a déjà aggravé le phénomène de blanchissement du corail, soit le dépérissement de l'animal qui se traduit par une décoloration. On prévoit que ce phénomène gagnera en ampleur et en gravité dans les décennies à venir.
Quand les algues sont stressées, elles sont expulsées par le corail et c'est alors que leurs tissus transparents laissent apparaître le squelette blanc. Ce stress est provoqué soit par des bactéries ou virus (les coraux sont alors malades) soit par des polluants, soit par la montée en température de l'eau de mer.
Ce qui ne laissera plus le temps aux coraux de se régénérer. L'acidification des océans, une autre conséquence du changement climatique, contribue également à fragiliser les coraux, qui se remettent plus lentement et restent plus fragiles après un épisode de blanchissement.
Le corail rejette les algues, perd sa couleur (blanchissement) et s'affaiblit. Certains coraux peuvent survivre, souvent avec des systèmes immunitaires affaiblis mais, dans de nombreux cas, meurent.
En plus d'intensifier les cyclones tropicaux, l'élévation du niveau de la mer a exacerbé les phénomènes extrêmes tels que les ondes de tempête mortelles et autres risques côtiers (inondations, érosion et glissements de terrain), qui devraient désormais survenir au moins une fois par an dans de nombreux endroits.
Quand la température de l'océan augment de seulement un ou deux degrés les zooxanthelles quittent les coraux ou meurent. Sans l'algue, les coraux perdent leurs couleurs et deviennent blanches. C'est ce qu'on appelle le blanchissement des coraux.
Les coupures de coraux
Les coupures dues aux coraux sont fréquentes chez les plongeurs inexpérimentés et les snorkelers débutants. Lorsque l'on se coupe, la peau s'irrite rapidement car le corail y libère des spores. A nouveau, il est nécessaire de rincer la blessure à l'eau chaude.
Parmi les principales actions à mener : l'arrêt du bétonnage du littoral, la limitation de l'étalement urbain et des constructions d'infrastructures (industrielles, touristiques) notamment dans les zones fragiles.
Le blanchiment des coraux est un processus au cours duquel les coraux perdent leur couleur caractéristique à cause de l'extinction des micro-algues symbiotiques, qui cohabitent avec eux, cette extinction étant due à des changements dans l'eau des océans.
Des mesures pour protéger les grands prédateurs, recenser les principales espèces de poissons herbivores pour les protéger, mettre fin à la pêche destructrice, au canotage et à la plongée sous-marine et gérer l'exploitation des poissons qui vivent dans les récifs seraient bénéfiques.
"C'est pour ça que les coraux ont besoin de la lumière du soleil. Cette algue fait de la photosynthèse, comme tout organisme végétal. Elle transforme le CO2 en oxygène. Le corail, lui, est un animal, donc il respire de l'oxygène et expire du CO2, précise l'expert.
Le pH s'exprime selon une échelle logarithmique de 0 à 14 unités. Une eau « neutre » possède un pH de 7 unités. Un pH inférieur à 7 indique que l'eau est acide alors qu'un pH supérieur à cette valeur indique qu'il s'agit d'une eau alcaline.
Les océans absorbent environ 30 % du dioxyde de carbone (CO2) que nous produisons, ce qui réduit le pH de l'eau de mer. C'est ce que l'on appelle l'acidification des océans. Avec des taux de CO2 dans l'air supérieurs de 50 % aux niveaux pré-industriels, le problème continue de s'aggraver.
Certains gaz présents dans l'air, comme le dioxyde de soufre (SO2) et le dioxyde d'azote (NO2), se transforment en acides en présence d'humidité. Ils retombent alors sur terre, parfois très loin de leurs lieux d'émission, lors des épisodes pluvieux.
Certains récifs présentent des formations complexes avec des canaux étroits ou des espaces restreints entre les structures coralliennes, ce qui rend le passage plus difficile pour les requins de grande taille.
Le réchauffement des océans est le facteur principal du blanchissement des coraux. La température de l'eau de surface des océans a augmenté en moyenne de 0,5 °C depuis 1860. Les prévisions du GIEC annoncent une augmentation de la température moyenne de l'air de 1,5 °C d'ici 2030 à 2050.
Ce site d'une étonnante diversité abrite des dizaines de milliers d'espèces marines et terrestres, dont beaucoup présentent une importance mondiale en termes de conservation. Cette étendue de récifs coralliens est d'une très grande complexité et comprend environ 400 espèces de coraux appartenant à 60 genres différents.
Le blanchissement des coraux, blanchiment du corail, ou blanchissement corallien est un phénomène de dépérissement des coraux, qui se traduit par une décoloration de l'animal (et du récif) à la suite de l'expulsion des zooxanthelles symbiotiques ou en raison de la perte de pigmentation des algues.
Si les températures restent élevées, le corail meurt et se retrouve couvert d'algues. Lorsqu'aucun phénomène de blanchissement ne se reproduit dans les (environ) 10 prochaines années, le récif peut se rétablir.
Pour savoir si un corail vit toujours, il faut le toucher et voir s'il sécrète toujours du mucus. Si c'est le cas, le corail est blanc mais bien vivant. Une fois que la température redescendra, il est probable qu'il se régénère.
À la base de tout, il y a le réchauffement climatique, et la hausse des températures à la surface des continents comme des océans depuis plusieurs décennies du fait des activités humaines augmentant les concentrations de gaz à effet de serregaz à effet de serre dans l'atmosphère.
L'expansion thermique a contribué à environ la moitié de toute l'élévation du niveau de la mer observée à travers la planète jusqu'à présent - plus, jusqu'à présent, que la fonte des glaces du Groenland ou de l'Antarctique ou des autres glaciers du monde.
L'augmentation rapide des gaz à effet de serre dans l'atmosphère provoque l'accumulation de chaleur au sein du système climatique. L'océan absorbe plus de 90 % de l'excès de chaleur accumulé dans le système climatique et se réchauffe.