Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
Ces complications sont de quatre types : des difficultés personnelles, des difficultés relationnelles avec autrui, une relation inadaptée avec la personne disparue et une identité cristallisée sur le statut de « personne en deuil ».
Certains endeuillés font un peu de dépression ou d'anxiété, mais cela ne dure pas longtemps. En période de deuil, vous risquez de revivre les souvenirs d'un traumatisme ou de mauvais traitements. Les émotions que causent ces expériences sont souvent intenses ou déroutantes.
Le choc de la perte
On peut aussi avoir l'impression d'un engourdissement émotionnel ou d'une anesthésie affective qui correspond au refus de la réalité de la mort et de la souffrance. C'est une manière de se protéger du choc de la perte, de l'amortir en quelque sorte.
Tenir un journal
Écrire peut être un moyen efficace de surmonter un deuil. Tenir un journal peut aider à mettre de l'ordre dans ses pensées et à trouver comment exprimer ses émotions. Il faut aussi absolument noter les expériences positives et mettre par écrit les jolis souvenirs.
En moyenne, pour un adulte, le deuil dure 12 mois tandis qu'il n'est que de 6 mois pour les enfants. Ces derniers ont en effet plus de faciliter à la résilience et acceptent plus rapidement la perte d'un être cher.
Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
physique : une lumière ou un appareil électrique qui s'allume ou s'éteint, une montre qui s'arrête définitivement à l'heure du décès. visuel : vision partielle ou complète du défunt ou apparition symbolique comme les papillons, les oiseaux ou les arcs-en-ciel. olfactif : une odeur évoquant le défunt.
Le symbolisme du quarantième jour
Le quarantième jour est perçu comme un temps de transition, où l'âme du défunt achève son voyage vers l'éternité. Il est également considéré comme un moment propice pour la prière et l'offrande de messes en l'honneur du défunt.
La pleine intensité du deuil n’est souvent ressentie qu’après les funérailles , lorsque la « structure » et la cérémonie du deuil – visite, funérailles, enterrement ou crémation et veillée – sont terminées et que tous les autres reprennent leur vie normale.
En général, le décès d’un enfant est la forme de perte la plus difficile, et les membres de la famille endeuillés courent un risque élevé de dépression et d’anxiété pendant près d’une décennie après la perte.
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
Un deuil-non-fait peut rester gelé pendant des années entraînant des troubles psychiques et somatiques souvent chroniques qui alors justifient une consultation médicale spécialisée.
Où va l'âme après la mort ? D'abord dans la maison des âmes, dans l'attente de la fin du monde et du Jour du jugement. C'est ce jour, qui dure des dizaines de milliers d'années, qui déterminera si le croyant, accompagné de son livre où figure chaque bonne et mauvaise action, peut être admis au paradis.
Selon certaines croyances spirituelles, l'âme peut quitter le corps pendant la méditation, en état de transe ou lors des EMI (Expérience de Mort Imminente). Certaines cultures ou croyances spirituelles soutiennent que l'âme peut quitter le corps pendant le sommeil, lors de rêves lucides ou de voyages astraux.
Les âmes errantes, ce sont celles des morts privés de sépulture, entre deux rives.
Mettre des mots sur votre douleur face à la perte d'un être cher. Ne gardez pas tout pour vous. Confiez-vous à votre famille, à vos amis, pour dire ce que vous ressentez, vivez au quotidien. En mettant des mots sur vos sentiments, vous pourrez avancer vers l'acceptation puis la reconstruction.
Lui faire confiance, être présent, parler avec elle, l'écouter est la meilleure façon de lui apporter du soutien, conseille le pédopsychiatre. Le dialogue permet de la resituer dans son humanité. Patrick Ben Soussan le constate : accompagner l'endeuillé par une pensée vivante constitue un effort.
En temps réel, tout deuil est complexe . Dans certaines circonstances; cependant, le deuil peut évoluer vers quelque chose d’encore plus complexe : un deuil compliqué ou prolongé. Un deuil compliqué ou prolongé implique souvent des circonstances particulièrement difficiles ou des symptômes extrêmes qui interfèrent avec la vie quotidienne sur une longue période.
Tristesse, douleur et rumination intenses suite à la perte d'un être cher . Concentrez-vous sur rien d'autre que la mort de votre proche. Concentration extrême sur les rappels de l'être cher ou évitement excessif des rappels. Désir intense et persistant du défunt.
Les médecins classent le deuil en deux types : aigu et persistant. La plupart des gens vivent un deuil aigu, qui survient dans les six à 12 mois suivant une perte et se résorbe progressivement. Certains, cependant, éprouvent un deuil persistant, défini comme un deuil qui dure plus de 12 mois .
Consulter un psychothérapeute spécialisé dans le deuil est aussi conseillé si, après le décès, vous avez le sentiment de ne pas savoir à qui parler. Cela peut être le cas si les personnes de votre entourage estiment qu'il est temps que vous ayez fait votre deuil.