Et le devoir est la condition de toute vie en communauté. Donc si l'homme ne respecte pas ce devoir, qui est dans le cas présent l'assistance à personne en danger, alors il risque de perdre sa place dans la société, et donc il est contraint d'effectuer son devoir, pour sa survie.
Le devoir est souvent perçu comme une contrainte. Pourtant, répondre du devoir moral est paradoxalement l'action la plus libre qui soit. Un animal est contraint par ses pulsions, là où l'être humain a le choix dans ses actions et peut décider d'agir conformément à la morale, ou pas.
La notion de devoir
Le devoir moral et le devoir juridique s'opposent à l'idée de contrainte. Être contraint, c'est ne pas avoir le choix de faire une action : la contrainte s'impose à la volonté de l'extérieur. Le devoir moral et le devoir juridique ne sont pas une contrainte physique comme la maladie.
Un devoir est une obligation qui peut être de nature juridique ou morale. Un devoir civique s'impose aux citoyens.
1. Obligation morale, considérée sous sa forme la plus générale : Avoir le sens du devoir. 2. Obligation particulière imposée par la morale, la loi, un règlement, les conventions sociales, etc. ; tâche à accomplir ; responsabilité, charge : Remplir son devoir de citoyen, ses devoirs religieux.
Une obligation est un lien moral, religieux ou social, une nécessité ou un devoir par lequel on est tenu de faire ou de donner quelque chose. Une contrainte est une violence physique ou morale exercée contre une personne afin de l'obliger à agir contre sa volonté.
Il existe un fondement rationnel du devoir ◉ ◉ ◉ Le devoir consiste à suivre un principe universel et inconditionnel d'action : l'impératif catégorique. Un principe catégorique est absolu, il ne dépend d'aucune condition et d'aucun intérêt. Dans le cas contraire, il est dit « hypothétique ».
Le devoir désigne l'obligation à l'égard de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s'adresse à la liberté de l'individu – sans quoi le devoir se confondrait avec la nécessité, à laquelle on ne peut échapper.
Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ».
S'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir ; et si l'on n'est plus forcé d'obéir, on n'y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout. Obéissez aux puissances.
Le devoir moral oblige de manière catégorique. Cela signifie qu'on doit agir bien, et ce quelles que soient les circonstances et indépendamment de ce qu'on désire ou de ce qui pourrait nous intéresser.
Le premier devoir de l'homme est de protéger ses enfants innocents. Lorsque la prétendue Cour européenne «des droits de l'homme» met en danger nos propres enfants en oubliant jusqu'au principe de réalité, elle bafoue ceux-ci plutôt que de les honorer.
Le devoir est ainsi profondément lié à la loi, mais il trouve son origine dans le désir de conservation de soi des individus. Plus généralement, les devoirs visent à ce que chaque homme contribue autant qu'il le peut au bonheur d'autrui (Pufendorf).
Faire son devoir, c'est accepter sa nature suprasensible d'être libre. Agir par devoir et agir librement/être libre sont une seule et même chose aux yeux de Kant car la liberté est autonomie, c'est-à-dire capacité à se prescrire à soi-même sa règle.
Etre / devoir-être : L'être ne désigne pas ici spécialement une personne, mais tout ce qui existe : choses, faits, etc : la réalité. Le devoir-être désigne ce qui devrait exister, si la réalité était conforme aux normes et valeurs.
Qui a dit : C'est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le ... C'est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le devoir.
On peut mettre en évidence, d'une manière non exhaustive, trois grands types de devoirs principaux : – les devoirs individuels ; – les devoirs liés à la collectivité et à l'éthique générale ; – les devoirs liés à la Loi.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Faire son devoir, c'est accepter sa nature suprasensible d'être libre. Agir par devoir et agir librement/être libre sont une seule et même chose aux yeux de Kant car la liberté est autonomie, c'est-à-dire capacité à se prescrire à soi-même sa règle.
Le premier devoir consiste à respecter les droits d'autrui. Le deuxième consiste à user de ses droits de citoyen (qui dépassent singulièrement le droit de vote) en combattant pour la défense des libertés individuelles mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels.
1La sagesse des nations semble couramment tenir le devoir comme l'ombre du droit, et son pénible, quoique inévitable, envers. On répète donc souvent que, toute chose ayant son prix, il n'est point de privilège qui n'implique des responsabilités.
Les devoirs sont des obligations. Les droits sont des libertés. Les droits ne peuvent pas exister sans les devoirs. La déclaration des droits de l'Homme et du citoyen a été rédigée au moment de la Révolution française, en août 1789.
Le devoir est de plus à mettre en relation avec des valeurs à atteindre par le biais de normes à respecter : tout le caractère artificiel du devoir apparaît alors. Si on le fait, c'est pour rentrer dans le rang, car le regard de l'autre est une instance de jugement, comme le postule Sartre.
Le devoir est absolu, inconditionnel. La rigueur de la loi morale est telle qu'on ne peut être sûr de jamais l'atteindre. Dès lors, il est impossible de faire plus que son devoir, puisque celui-ci est irréalisable.
Le terme « devoir » est un concept chargé de significations. Généralement, il est conçu comme étant une obligation morale, dictée par le système moral que l'être humain accepte par principe, par les convenances et aussi par la loi. Et l'être humain est appelé à l'accomplir.