Concernant l'essence justement, Thierry Bros, professeur à Science-Po et expert énergies et climat, avance une explication : "Le diesel en dessous du prix de l'essence, ça veut dire qu'aujourd'hui la tension sur l'essence est supérieure à celle sur le diesel.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
En raffinerie, le diesel coûte plus cher à fabriquer que l'essence. Pour extraire du mazout du pétrole brut, il faut le chauffer à près de 250 degrés, alors que le sans-plomb se contente d'une "cuisson" à 70 degrés seulement. Qui dit chauffage plus élevé, implique des coûts plus élevés aussi.
L'écart, variable selon les périodes et les zones géographiques, est le plus souvent de quelques centimes au litre, soit une différence de 3 à 5 € pour un plein de 50 litres.
À l'achat et à l'entretien, une voiture essence est moins coûteuse. A la pompe, le gasoil reste moins cher que l'essence et un moteur diesel consomme moins de carburant. Un diesel devient rentable à partir de 20 000 km par an. Les deux moteurs sont polluants : particules fines pour le diesel, CO2 pour l'essence.
La restriction de circulation s'étendra aux véhicules Crit'Air 3 au 1er juillet 2022. Au 1er janvier 2024, ce sera le tour de tous les véhicules Crit'Air 2 (et notamment des diesels les plus récents). A ce jour, plus aucun véhicule diesel ne circulera ou ne stationnera dans Paris et ses 78 communes avoisinantes.
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
Le cas où il faut encore acheter un diesel sans hésiter : si vous parcourez un fort kilométrage à l'année. Etant donné des consommations extrêmement faibles sur les voies rapides, autrement dit les plus empruntées par les “gros” rouleurs, c'est bien là que le mazout se révèle le plus pertinent.
En termes de kilométrage, la durée de vie moyenne d'un diesel serait donc de 250 000 kilomètres, contre 100 000 kilomètres de moins côté essence.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Il n'y a donc aucun risque à acheter une voiture essence neuve en 2022, si ce n'est à faire exploser votre budget carburant si vous venez de lâcher une voiture diesel. Un paramètre à prendre en compte pour bien calculer votre budget.
Plusieurs raisons expliquent cette hausse globale. D'abord, la plus visible, concerne l'embargo de l'Union européenne sur les produits pétroliers russes. Après sa mise en place le 30 mai au soir, le prix du baril a en effet grimpé en flèche. Brent (Europe) comme WTI (USA) ont ainsi franchi les 120 dollars (112 euros).
Des taxes plus élevées qu'ailleurs
Contre 69 centimes en France. Sur l'ensemble des 27, l'Hexagone est en fait le quatrième pays à avoir les taxes les plus élevées sur l'essence. Elle se place derrière les Pays-Bas, l'Italie et la Grèce, avec respectivement 821, 728 et 713 centimes de taxes par litre.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
L'explication à cette hausse, qui fait bondir beaucoup de Français comme Samuel, est très simple. Si les prix s'envolent à la pompe, c'est parce que le prix du baril de pétrole est lui aussi en très forte hausse. Il est même au plus haut depuis 2014 pour ce qu'on appelle le Brent, le pétrole extrait de la mer du Nord.
L'essence est désormais « sans plomb ». On comprend mieux pourquoi l'essence SP98 est plus chère que la SP95 : elle a nécessité plus de traitements (reformage, craquage, ajout d'additifs) pour augmenter le taux d'octane."
Et cette année, le trio gagnant est le même que l'année dernière avec cette fois en tête la marque Toyota, devant Suzuki et Kia. Cinquième en 2017, deuxième en 2018, Toyota accède enfin à la toute première place du palmarès des voitures tombant le mois en panne.
Cinq segments ont été distingués, avec en première position, les automobiles fiables suivantes : Les citadines : C'est la Toyota IQ qui est au top avec un indice de 97,3/100. Les compactes : C'est un autre modèle de la marque japonaise qui arrive premier avec un indice de 99,5/100 : la Toyota Auris.
Un carburant moins cher.
Le moteur diesel possède néanmoins deux inconvénients majeurs : un coût d'achat plus important, notamment dû aux normes imposant de nombreux équipements de dépollution ainsi qu'une assurance et un entretien plus coûteux.
Début 2025, seules les voitures dont les vignettes sont Crit'Air 1 et Crit'Air 2 pourront pénétrer dans une zone à faible émission !
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience(loi n°2021-1104 du 22 août 2021) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
Quel voiture choisir en 2022 ? Ce jury, composé de journalistes sélectionnés de toute l'Europe, devra départager sept finalistes pour la sélection 2022 : Peugeot 308, Škoda Enyaq iV, Cupra Born, Hyundai Ioniq 5, Kia EV6, Renault Mégane E-Tech et Ford Mustang Mach-E.
Avec les nombreuses restrictions de circulation qui vont s'imposer aux véhicules diesel en plus des interdictions de circulation dans les zones à faible émission, ZFE, il semble peu intéressant d'acheter une voiture diesel en 2021.
Un coût nettement trop élevé
C'est un des principaux freins pour ne pas acheter une voiture électrique… le prix. Il constitue toujours un frein à l'achat des voitures électriques. Le coût d'un véhicule électrique est considéré comme plus élevé que son équivalent en moteur thermique.
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.