La France dispose peu de ressources énergétiques (gaz, pétrole ou charbon) sur son territoire. Combinée aux chocs pétroliers des années 70, la France a décidé de recourir à l'énergie nucléaire pour assurer sa sécurité d'approvisionnement et acquérir une souveraineté.
Frédéric Joliot est nommé premier haut-commissaire à l'énergie atomique. 1955 : Un projet commun entre le CEA et l'entreprise publique Électricité de France (EDF) est lancé pour développer le premier réacteur nucléaire entièrement français, Marcoule, basé sur la technologie uranium naturel graphite gaz (UNGG) .
Le nucléaire produit une électricité bon marché
La France, dont le mix électrique repose à plus de 70% sur l'énergie nucléaire, a l'électricité la moins chère d'Europe de l'Ouest. Les prix du nucléaire ne dépendant que très peu de ceux de l'uranium, le nucléaire offre donc des prix faibles et stables toute l'année.
A l'époque, tout autant que d'arguments économiques, il s'agissait de justifications politiques : le nucléaire devait être un élément essentiel de "l'indépendance énergétique du pays". Le plan du Premier ministre Pierre Messmer prévoyait la construction de treize réacteurs de 900 mégawatts (MW) en deux ans.
Les raisons évoquées pour la modification de la Loi sont la pénurie actuelle de gaz, un développement insuffisant des éoliennes et du réseau électrique dans le sud de l´Allemagne, la sécheresse, l´étiage et surtout la disponibilité réduite du parc nucléaire français l´hiver prochain.
Les risques du nucléaire existent à plusieurs niveaux : sanitaire, environnemental, sécuritaire… La durée de vie légale des centrales nucléaires en France est de 40 ans. Or, les centrales françaises sont vieilles et ont presque cette moyenne d'âge, les risques sont donc nombreux.
L' énergie nucléaire permet de nous connecter, de nous éclairer, de nous soigner, de faire fonctionner nos voitures, nos trains, nos bus, d'alimenter nos outils de production… Elle sert à produire de l'électricité qui est un bien de première nécessité au même titre que l'eau.
Le nucléaire, c'est moins polluant
L'avantage du nucléaire est de ne pas émettre de CO2, à l'inverse des énergies thermiques, comme le charbon et le gaz, qui contribuent au réchauffement climatique, comme l'indique cet article publié dans l'Express.
Au niveau mondial, la production d'électricité nucléaire ne représente que 10 % de la production d'électricité mondiale, à peine 2 % de la consommation d'énergie finale et ne permet d'éviter que 2,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre !
Les premières bombes
Le premier essai nucléaire est effectué le 16 juillet 1945 par les États-Unis ; il s'agit d'une bombe A d'une puissance de 19 kt . Les bombes A utilisées pour les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki sont de puissance comparable.
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl (/tʃɛʁnɔbil/) est un accident nucléaire majeur survenu dans la nuit du 25 au 26 avril 1986 à 01h23 et 45 secondes à la centrale nucléaire V.I.
la présence de déchets radioactifs ; une méthode d'extraction de matière première très polluante ; une matière première fossile et donc épuisable, l'uranium ; le risque d'accidents nucléaires.
les effets dus à de fortes doses d'irradiation : ils apparaissent de façon précoce et engendrent l'apparition de divers maux (malaises, vomissements, brûlures de la peau, fièvre, lésions, leucémies, effets tératogènes et reprotoxiques…). Au-delà d'un certain niveau, l'irradiation peut provoquer la mort.
Le nucléaire ne peut aspirer qu'à un rôle mineur en complément des options incontournables que sont l'action sur la demande d'énergie et le développement des énergies renouvelables. Il s'avère dans tous les cas plus cher, plus lent et moins efficace à mettre en oeuvre qu'un effort supplémentaire dans ces directions.
La mise à l'arrêt définitif du réacteur comprend trois étapes : le déchargement du combustible. le refroidissement dans une piscine ; la vidange des principaux circuits.
Incroyablement coûteuse, dangereuse et trop lente à déployer face à l'urgence climatique, cette énergie est une fausse solution. Elle produit aussi des déchets dangereux pour lesquels aucune solution n'existe. Il est donc nécessaire de sortir, progressivement, du nucléaire.
Le nucléaire fait partie des options techniques pour substituer aux centrales thermiques utilisant des énergies fossiles une production d'électricité peu carbonée, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela ne lui garantit pas pour autant un rôle dans la lutte contre le changement climatique.
Les déchets intraitables sont nocifs pour des milliers d'années et doivent être transportés sur les sites de stockage et donc vulnérables à tout accident. Alors oui, être contre le nucléaire civil, ça fait partie des convictions politiques chez les verts.
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
La mise à l'arrêt définitif du second réacteur est effectuée dans la nuit du 29 au 30 juin 2020. Élisabeth Borne, alors ministre de la Transition écologique et solidaire, qui a mené à terme la mise à l'arrêt définitive de la centrale qualifie l'arrêt de « moment historique » se félicitant d'avoir acté cette décision.
En mars 2011 , après la catastrophe de Fukushima, Angela Merkel proclame l'arrêt définitif de la totalité des centrales nucléaires allemandes au plus tard en 2022.
Neuf puissances nucléaires
En 2019, la Russie et les États-Unis possèdent toujours plus de 90 % des armes nucléaires du globe, bien qu'ils en aient démantelé un grand nombre depuis le pic atteint durant la guerre froide.
Ajaccio, Saint-Etienne ou la centrale nucléaire de Cattenom figurent parmi ces zones ou la radioactivité, mesurée régulièrement, est la plus élevée.
Pour vivre sans le nucléaire, il est indispensable de maîtriser la consommation et le développement des renouvelables avec une production en augmentation d'année en année. Pour cela, il faut développer le solaire, l'éolien, le biogaz, la biomasse, la géothermie… toutefois, en sortant du cadre centralisé de production.