Chaque seigneur dirige une seigneurie. Il tire ses revenus des produits cultivés sur son sol par les paysans. Elle comprend deux parties : la réserve (c'est son domaine) que le seigneur garde pour lui et les tenures, les terres qu'il loue aux paysans en échange de corvées, et de redevances (d'impôts).
La seigneurie est découpée en réserve (là où vit et chasse le seigneur) et en tenures (les terres qu'il octroie aux paysans pour la culture). Les pouvoirs d'un seigneur au Moyen Âge sont économiques, judiciaires et militaires.
Les seigneurs sont propriétaires d'un ensemble de terres, c'est la seigneurie. Ils vivent et chassent dans une partie de leur domaine (la réserve) mais octroient une autre partie (les tenures) aux paysans.
Les seigneurs sont des personnages puissants du royaume. Ils sont au service du roi tout en dominant la paysannerie en échange de leur protection. Et face aux invasions des IXème et Xème siècles, l'autorité des souverains carolingiens s'est émiettée entre les mains des seigneurs.
Dès l'enfance, le jeune seigneur apprend à monter à cheval puis reçoit une éducation militaire. A 18 ans, le jour de l'adoubement , il est nommé chevalier et on lui remet son équipement. L'adoubement est la cérémonie au cours de laquelle un jeune homme est fait chevalier.
Définitions de « seigneuresse »
Le Seigneur, est le nom que les chrétiens donnent à Dieu, en parlant soit du Père (première personne de la Trinité), soit de Jésus-Christ ou de l'Esprit Saint. Il remplace l'Adonaï des Hébreux.
Le possesseur d'une seigneurie porte le titre de « Seigneur » ; il peut être une personne, dans la très grande majorité des cas un ressortissant de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, mais aussi une personne morale le plus souvent une institution ecclésiastique telle une abbaye, un chapitre canonial (cathédral ou ...
La seigneurie banale donne à son possesseur, par ailleurs seigneur foncier, des pouvoirs de commandement sur les hommes de sa seigneurie foncière, mais aussi sur ceux d'autres seigneurs fonciers et sur les alleutiers (petits propriétaires libres).
Étymologie. (1050) De l'ancien français seignor, cas régime de sire (déjà dans les Serments de Strasbourg), et qui remonte au latin seniorem , accusatif de senior « aîné, plus âgé ».
Il dispose de nombreux pouvoirs : il commande, il protège, il juge, il administre. Les paysans dépendent du seigneur, ils construisent des villages et mettent en valeur les terres au pied du château qui symbolise le pouvoir seigneurial.
La seigneurie est placée sous un commandement qui est le seigneur et au dessus du seigneur il y'a le Roi.
Échecs, dés, chasse, tournois : nombre d'entre eux étaient axés sur la stratégie ou le hasard, et n'étaient pas toujours vus d'un très bon œil par l'Église. Deux principales catégories de loisirs étaient pratiquées au Moyen-Âge.
Il a également des devoirs envers lui: il lui doit l'ost, le conseil pour rendre la justice et l'ai- de financière lorsque le seigneur marie sa fille, quand il arme son fils chevalier, quand il part à la croisade et quand, prisonnier, il doit payer une rançon (doc. 4).
Au-dessus des seigneurs dans la hiérarchie de la société, le roi incarne une fonction ultime d'intérêt général regroupé, nouée par une fonction symbolique : le roi est « sacré », il n'existe que par un rite religieux, qui prend forme dans le sacre et le serment qu'il prête devant Dieu de défendre son « peuple chrétien ...
Les paysans de la seigneurie doivent aussi y travailler périodiquement : ces obligations constituent les corvées. Les tenures sont les terres de la seigneurie louées à vie à des paysans, appelés tenanciers. Ceux-ci payent au seigneur le cens (qui représente le loyer de la terre).
Qui sont les nobles ? Où vivent-ils ? Les nobles sont les seigneurs (les chevaliers) et leurs femmes. Ils vivent dans des châteaux.
L'abbaye a sa propre hiérarchie sociale, bien proche de celle de la société : Les abbés sont des seigneurs, voire grands seigneurs (seuls inhumés dans l'Eglise ou bénéficiant de sarcophages, à l'image de l'abbé Richard, mort en 1225 et enterré dans la salle capitulaire, revêtu de ses riches ornements sacerdotaux).
Le roi y détient le bannum (« ban » - un mot issu du francique qui dérive de l'indo-européen bha, « parler »), à savoir le pouvoir de commander, interdire, contraindre dans les domaines civil et militaire.
Les seigneurs avec droit de basse et moyenne justice ont droit d'afficher leurs armoiries, ceux de haute justice ont le droit d'afficher en plus les fourches patibulaires, ou de planter un pilori, symboles de justice.
En principe, le seigneur concède gratuitement une terre à une famille, moyennant certaines redevances. La famille y pratique une agriculture de subsistance, couvrant l'essentiel de ses besoins alimentaires, de chauffage et de logement.
Pour être chevalier, il faut posséder un cheval, être en mesure de l'entretenir mais aussi acheter son armure. Dès l'âge de 7 ans, le jeune garçon est placé chez un autre seigneur (un ami ou un membre de la famille) qui devient son parrain. Il y apprend à monter à cheval et à manipuler les armes, notamment l'épée.
1. Propriétaire féodal. 2. Sous l'Ancien Régime, personne noble de haut rang.
Jésus y est présenté comme « Seigneur » investi de la puissance divine. Paul présente Jésus dans son épitre aux Romains, en 9, 5 comme étant "au dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement".
3. (Grand) seigneur. Celui qui se distingue par sa noblesse, son élégance, sa générosité.