Léonard de Vinci utilise ce procédé autour des lèvres et des paupières de la Joconde, modelant ainsi ce sourire énigmatique. "C'est pour cette raison que l'humeur de la Joconde nous reste mystérieuse et nous échappe sans cesse", analyse l'historien de l'art Ernst Gombrich en 1950.
Lisa Gherardini venait probablement d'accoucher peu de temps avant de poser pour Léonard de Vinci. La grossesse est parfois accompagnée d'un dérèglement de la thyroïde. La thyroïde est une glande constituée de deux lobes qui se situe à la base du cou, en avant de la trachée. Elle n'est pas palpable normalement.
En définitive, la question de la célébrité de la Joconde reste probablement une part de sa propre fascination. Sa beauté intemporelle, son sourire mystérieux et son histoire mouvementée en font un symbole du pouvoir éternel de l'art.
En effet, les chercheurs ont découvert de la plombonacrite, un composé rare qui indique que l'artiste a utilisé « un mélange singulier d'huile au plomb, très différent en composition de ceux habituellement observés dans les peintures à l'huile de cette époque », explique un communiqué.
L'étrange sourire de La Joconde trouve une triste explication. Les imperfections relevées sur son portrait ont poussé des médecins à faire un diagnostic sévère : elle souffrirait d'une maladie de la thyroïde.
L'énigmatique sourire de la Joconde est celui d'une femme "heureuse". C'est, après des siècles de fascination et d'interprétations, ce qu'ont tranché des scientifiques après avoir analysé la perception de son expression par un échantillon de personnes.
Le tableau est peut être une vision personnelle de l'artiste qui a pu utiliser plusieurs modèles à la fois. En italien Giocondo signifie « heureux, serein », le peintre ne donne pas à voir seulement les traits d'un visage mais aussi le portrait d'une expression.
Léonard de Vinci tire le portrait de la belle florentine, de 26 ans sa cadette, entre 1503 et 1506. La jeune femme serait donc âgée de 24 ans au moment de la peinture. Cependant, d'autres sources s'accordent à dire que le portrait fut réalisé entre 1513 et 1516, représentant alors une Lisa Gherardini âgée de 34 ans.
La Galerie Médicis est l'une des plus vastes du Louvre, et peut donc accueillir La Joconde et ses dizaines de milliers de visiteurs journaliers. Le tableau sera exposé sur une cimaise dans une vitrine climatisée et sécurisée, comme celle dans laquelle elle est présentée habituellement salle des Etats.
Au 16e siècle, Léonard de Vinci peint une jeune femme Lisa qui est surnommée La Joconde à cause de son nom de famille. Lisa était mariée à un riche marchand, Francesco Del Giocondo. En italien, giocondo signifie « heureux » et en français, c'est devenu « Joconde ». Lisa est aussi appelée Mona Lisa.
Selon l'hypothèse admise depuis Giorgio Vasari, le modèle s'appellerait à l'origine Lisa Del Giocondo, née Lisa Maria Gherardini en mai 1479 à Florence (Toscane). Issue d'une famille modeste, elle épousa à seize ans le fils d'un marchand de soie, Francesco di Bartolomeo di Zanobi del Giocondo.
Sa valeur d'assurance évaluée à 100 millions de dollars en 1962 suffit à donner le tournis si on recalcule en tenant compte de l'inflation : Mona Lisa vaudrait environ 900 millions de dollars !
C'est en effet l'authentique tableau peint par l'artiste lui-même au XVIe siècle qui est présenté dans le musée. Si la question s'est déjà posée plusieurs fois, le musée a répondu clairement à chaque fois en indiquant que c'est bien la vraie version qui y est exposée.
Faut-il rendre à César ce qui est à César ? La réponse est non. Depuis l'acquisition de l'œuvre par François 1er, la Joconde appartient officiellement au patrimoine français. Et un prêt du tableau, c'est possible ?
N°1 : Salvator Mundi, de Léonard de Vinci
Mais le tableau a peut-être été mal authentifié et aurait été réalisé par l'atelier de Léonard de Vinci et non par le maître lui-même. Il reste en tout cas le tableau le plus cher du monde.
Exposer La Joconde
Un de ses premiers admirateurs fut le roi François Ier. Ce dernier, qui invite Léonard de Vinci en France, lui achète le tableau en 1518. C'est ainsi que l'œuvre est entrée dans les collections royales qui sont exposées au musée du Louvre depuis la Révolution.
Nous fêtons en France le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Son maître a, quant à lui, une exposition remarquable à Florence. L'exposition du palais Strozzi nous révèle l'apport significatif et original de Verrocchio à ce moment de l'histoire de l'art qu'est le quattrocento.
« Anonimo Gaddiano » a écrit que « Léonard a peint un Saint Jean ». Ce tableau est généralement considéré comme le dernier chef-d'œuvre de Léonard.
Léonard de Vinci est souvent décrit comme le symbole de l'esprit universel de la Renaissance, l'uomo universale ou un génie scientifique. Mais il semble que Léonard lui-même exalte son art afin de gagner la confiance de ses commanditaires et la liberté d'effectuer ses recherches.
Un vol rocambolesque
En 1911, le tableau est volé par un vitrier (italien, comme Léonard de Vinci…), qui le conserve deux ans dans une valise cachée sous son lit. Il ne se fera prendre qu'en essayant de le revendre. Cette mésaventure contribue au succès du tableau !
selon les recommandations des projets correspondants. Le vol de La Joconde est le vol, survenu le 21 août 1911 au musée du Louvre (Paris), du tableau de Léonard de Vinci appelé Monna Lisa ou La Joconde.
On sait qu'en examinant le cadre et la vitre de la Joconde retrouvés dans l'escalier qui conduisait de la salle des Primitifs italiens à la cour Visconti, on avait, à l'époque du vol, relevé des empreintes digitales.