Le traité de Versailles a été imposé à l'Allemagne par ses vainqueurs le 28 juin 1919. C'est un des traités de paix qui met fin à la Première Guerre mondiale. Avec ce traité l'Allemagne perd des territoires en Europe et tout son empire colonial.
Les dirigeants européens signent le traité de Versailles dans la galerie des glaces pour mettre officiellement fin à la Première Guerre mondiale. Le traité lui-même était fondé sur la culpabilité reconnue de l'Allemagne dans ce conflit.
En Allemagne, c'est l'indignation. L'opinion publique qualifie le traité de Diktat.
Certes, le refus du Sénat des États-Unis de ratifier le traité de Versailles, le 19 mars 1920, affaiblit la Société des nations en l'absence de la principale puissance mondiale et rend caduc le traité signé par Wilson et Lloyd George qui garantissait la sécurité de la France en cas d'attaque allemande.
L'Allemagne perd toutes ses colonies : Cameroun, Togo, Namibie, Tanzanie passent sous contrôle français ou britannique. C'est la fin de l'empire colonial allemand.
L'Allemagne va perdre 15% de son territoire et 10% de sa population. La France récupère l'Alsace-Lorraine perdue en 1871. La Belgique annexe quelques villes frontalières avec l'Allemagne. Le Danemark récupère certains territoires perdus en 1864 après la guerre contre l'Autriche et la Prusse.
Sur le plan territorial, l'Allemagne, amputée d'un huitième de son territoire, est coupée en deux à l'est et perd ses colonies. Son armée est réduite à 100 000 hommes (et 16 000 marins) et ne peut plus posséder d'aviation, d'artillerie lourde, de chars, de sous-marins ni de cuirassés.
Les négociations sont difficiles. Une conférence de la paix, qui siège à Paris depuis le 18 janvier, a préparé le traité. L'Allemagne a été tenue à l'écart.
Il perd 15% de son territoire, doit rendre l'Alsace et la Lorraine à la France et des territoires au Danemark. Son armée est aussi limitée à 100.000 personnes et l'ancien empire démantelé perd ses colonies. Sur le plan financier l'Allemagne sera aussi condamnée à verser des milliards en réparations économiques.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
Armistice traité de paix cessez-le-feu, comment met-on fin à une guerre| vie-publique.fr.
Le terme, daté du XI e siècle, aurait désigné à l'origine des terres labourées (retournées). Un versailles est en effet en vieux français une terre défrichée. Ce mot a pour synonyme habituel essart, que l'on retrouve dans le nom de la commune Les Essarts-le-Roi non loin de Rambouillet.
Le général von Choltitz, dernier gouverneur militaire du Paris occupé, reçut des ordres sans nuance, dont celui du 22 août : "Paris est à transformer en un monceau de ruines.
Le traité de Paris de 1763 mettait fin officiellement à la guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et la Grande-Bretagne. Par ce traité, la France cédait à la Grande-Bretagne toute la Nouvelle-France, à l'exception de la Louisiane qui était devenue l'année précédente une possession espagnole.
Le 9 mai 1950, dans une déclaration devenue célèbre, le ministre français des affaires étrangères, Robert Schuman, propose de placer la production franco-allemande de charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune, dans le cadre d'une organisation ouverte à la participation d'autres pays européens.
9 août 1945 Les États-Unis lâchent une bombe atomique sur Nagasaki. 2 septembre 1945 Ayant accepté le principe d'une reddition sans conditions le 14 août 1945, le Japon se rend officiellement, ce qui met fin à la Seconde Guerre mondiale.
Une importante faiblesse structurelle du traité de Versailles réside dans le fait qu'il fût l'aboutissement de négociations au cours desquelles les Américains, les Britanniques et les Français ne purent s'entendre parfaitement car poursuivant des buts différents.
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
L'invasion de la Pologne par Hitler en septembre 1939 déclenche la Seconde Guerre mondiale. Le conflit, principalement européen à l'origine, s'élargit à l'échelle mondiale avec l'intervention japonaise contre Pearl Harbor et l'entrée en guerre des Etats-Unis.
Choix du lieu. Le lieu de la signature du traité permet à la France d'effacer symboliquement l'humiliation de la défaite lors de la guerre franco-allemande de 1870. C'est en effet dans la même galerie des Glaces, au château de Versailles, qu'avait eu lieu la proclamation de l'Empire allemand, le 18 janvier 1871.
La contradiction fondamentale du règlement de paix provenait du poids des intérêts impériaux. La notion d'autodétermination se heurta aux politiques de renforcement de la puissance des empires, et les impérialistes l'emportèrent.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
Les principales clauses territoriales concernaient la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France, l'administration de la Sarre par la SDN pendant quinze ans avant l'organisation d'un plébiscite et l'organisation d'un autre plébiscite au Slesvig et en Silésie, revendiquée par l'Allemagne et la Pologne.
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.