Il est connoté négativement. Peut-être à cause de son lien passé avec les jeux de hasard et d'argent. Peut-être aussi parce qu'il évoque le désœuvrement : pendant qu'il joue, l'adulte ne fait rien de productif. Enfin, peut-être est-ce dû à certains de courants de la psychologie qui en font l'apanage de l'enfance.
Adulte, jouer n'est pas une régression, mais une évolution.
Pour les adultes, le jeu peut sembler sans but, voire inutile. Pourtant, il serait indispensable à tous, et ses bienfaits sont indéniables: réduction du stress, stimulation intellectuelle, développement de la créativité, connexion avec les autres, etc.
Le jeu nous permet justement de « tordre la réalité » comme il nous paraît approprié, cela nous donne une sensation de liberté et de puissance. Le jeu nous permet de progresser, comme vu plus haut dans l'aspect « objectif ». Mais le jeu nous donne surtout la possibilité de visualiser cette progression.
Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l'affirmation de soi, car c'est un moyen de structuration de la personnalité, d'apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d'imagination, de logique, d'adresse physique. Le plaisir rend facile ce qui est difficile.
Pour les enfants, le jeu est d'abord une activité qui amène du plaisir et qui n'a pas de but, révèle une étude de l'Université de Montréal. 29 septembre 2014 | Pour les enfants, le jeu est d'abord une activité qui procure du plaisir et qui n'a pas de but, révèle sans surprise une étude de l'Université de Montréal.
S'ils permettent de se divertir facilement, des chercheurs canadiens démontrent qu'il y a un risque d'addiction, particulièrement lorsqu'on y joue pour lutter contre l'ennui. Leurs travaux, réalisés sur ce sujet, ont été publiés dans la revue spécialisée Computers in Human Behavior.
Le jeu permet le développement individuel (psycho-moteur-sensoriel), familial et social de l'enfant. Jouer est donc naturel et essentiel pour l'enfant, c'est pourquoi le jeu est un véritable laboratoire d'apprentissage et de bien-être.
Ainsi, l'activité ludique pourrait être un processus important dans la socialisation de l'individu, par le fait même qu'elle suppose une distance à l'égard des déterminations. C'est probablement la raison de la connivence évidente entre l'enfance et le jeu.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
Le jeu est synonyme d'amusement. Il permet en effet de se changer les idées en se plongeant totalement dans une partie. Qu'il s'agisse de jeux de cartes, de société ou de casino, tous viennent agréablement ponctuer un moment entre amis ou en famille, mais pas seulement.
Imaginer, contrôler, résoudre, progresser, risquer, partager, créer, prendre du plaisir ? Si le jeu revêt de multiples formes à travers les époques et les cultures, jouer est une manière d'agir et d'être.
Le jeu et le jouet sont pour l'enfant le centre du monde, de son monde. Ils sont une source de joie, d'expression affective et contribuent à la formation de sa personnalité naissante. Ainsi, on ne peut évoquer le processus de maturation de l'enfant sans parler du jeu. L'activité propre de l'enfant est le jeu.
Habituellement, les gens prennent part à un jeu de hasard et d'argent dans le but de gagner un montant d'argent ou un objet qu'ils convoitent. Certaines personnes jouent aussi pour le plaisir ou l'excitation que cela leur procure.
Le jeu, c'est par excellence l'acte de l'enfant: ce n'est point le délassement d'un travail qu'il ignore encore, ni la distraction du vide désagréable de l'ennui, mais une conquête de soi perpétuellement renouvelée. Au contraire, le jeu de l'adulte, c'est un à-côté, l'essentiel étant ici le travail.
Psychomotrices : la découverte et la maîtrise du corps, l'apprentissage de nouveaux mouvements. Cognitives : développement de la mémoire, de l'attention, de la créativité. Sociales : capacités grâce auxquelles ils établissent des liens avec les autres et prennent conscience des normes sociales.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
Ensuite certains jeux peuvent véhiculer des valeurs qui, lorsqu'elles sont exagérées sont néfastes à l'enfant. Par exemple, un enfant peut trop se « prendre au jeu », tout faire pour réussir, et en cas d'échec être complètement déçu. Ou alors, un esprit de compétition exagéré peut nuire à l'enfant et à son entourage.
Le jeu est loin d'être une activité futile : il permet au cerveau des enfants de se développer et favorise leurs apprentissages.
Ravensburger - Qui l'a vu ? - Jeu de société avec électronique - Jeu d'enquête coopératif - Jeu de réflexion famille - 2 à 4 joueurs dès 6 ans - Mixte - 21439 - Version française.
On parle d'addiction aux jeux quand la pratique occupe trop de place dans la vie du joueur, qu'elle devient envahissante, quele joueur perd le contrôle et continue malgré tout de jouer, alors que les conséquences négatives sont pourtant bien présentes.
« Le jeu est une activité libre, incertaine, avec des limites précises de temps et de lieu, il a ses règles et il est sans conséquence pour la vie réelle. »
Avec raison d'ailleurs, puisque le plaisir est une composante essentielle du jeu. Sans le plaisir, le jeu n'existe pas. Cette caractéristique est l'une des seules qui fassent l'unanimité dans les différentes théories tentant de cerner le phénomène du jeu.