Plusieurs familles albanaises s'installent au Kosovo, sous l'occupation ottomane par des vizirs et haut dignitaires ottomans pour repeupler les villes et villages abandonnés par les Serbes qui ont fui vers le nord pour éviter de se convertir à l'Islam.
Le Kosovo est revendique par les Serbes comme le berceau de leurs ancêtres. Cette province de la Fédération yougoslave est pourtant peuplée à 90% d'Albanais. Une bataille de mémoire qui explique la guerre actuelle.
Albanais sont les citoyens de la République d'Albanie, mais aussi les personnes qui appartenaient à la minorité nationale albanaise de l'ancienne Fédération yougoslave. Aujourd'hui, ces Albanais vivent au Kosovo, nouvellement indépendant, en Macédoine, au Monténégro, et dans la vallée de Preševo, en Serbie.
La KFOR est le contingent de l'Otan stationné au Kosovo depuis 1999, sur mandat de l'ONU. La tension entre le Kosovo et son voisin serbe vient en effet de monter d'un cran, à l'approche de l'entrée en vigueur de nouvelles règles frontalières, qui mettent en fureur la minorité serbe du Kosovo.
Les Albanais sont les descendants des Illyriens, le plus vieux peuple des Balkans. Tout comme les Basques à l'ouest, leur aire d'habitation s'est progressivement rétrécie au début du Moyen Age, pour se concentrer sur les montagnes côtières, voisines de l'Adriatique, qui étaient faciles à défendre.
L'Albanais garde fermement sa loi. Il est fier et courageux, il ne fuira pas devant une balle, Il endurera la dure marche sans se plaindre. Il est comme le granit de ses hauteurs natales.
Cette population est de nos jours totalement assimilée aux autres Turcs, et ces Albanais sont Musulmans, et parlent le Turc. Seuls une faible minorité parle l'Albanais. On reconnait souvent un descendant d'Albanais à son nom, ou patronyme, ou à ses traits, plutôt Européens Balkaniques.
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
Il impliquait l'engagement, selon les scénarios, de 100 000 à 300 000 hommes pour une conquête terrestre du Kosovo destinée à stopper l'agression des forces yougoslaves contre la population civile. Mais aucun des États membres susceptibles de participer à une intervention au Kosovo n'avait accepté cette hypothèse.
“Un pays contre une fédération”
Le quotidien précise que seuls cinq pays de l'Union européenne ne reconnaissent pas le Kosovo (Espagne, Grèce, Roumanie, Slovaquie et Chypre).
Une ambassade kosovare existe à Madrid bien qu'il n'existe aucune ambassade espagnole au Kosovo : en effet, l'Espagne ne reconnaissant pas le Kosovo comme pays indépendant, il s'agit donc uniquement de consulats situés en Serbie en zone occupée par le Kosovo.
70% d'entre eux se rattachent à l'islam : deux tiers de sunnites et un tiers de bektachis (alévis). Les orthodoxes (église autocéphale albanaise) sont 20%, les catholiques, 10%. Ces derniers sont installés au nord du pays, tandis que les orthodoxes vivent plutôt au sud.
Les Normands, qui gouvernaient le sud de l'Italie, conquirent Durrës en 1081. Les Byzantins reconquirent l'Albanie en 1083. Des Normands y retournèrent en 1107 et encore en 1185 mais furent rapidement expulsés.
Victoire de l'Armée de libération du Kosovo et de l'OTAN. Mise en place d'une administration internationale au Kosovo.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
Les candidats à la présidentielle serbe du 3 avril n'hésitent pas à établir des parallèles entre les frappes de l'Alliance atlantique qui ont touché le pays en 1999, au moment du conflit au Kosovo, et la guerre en Ukraine. Lecture 4 min.
La position de la Serbie est moins claire. Le pays n'est pas membre de l'Otan (et a d'ailleurs vécu des bombardements de la part de l'alliance en 1999, lors de la guerre du Kosovo). Elle a toutefois déposé une candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2009.
Les motifs invoqués par les Albanais portent généralement sur des menaces de vendetta, de violences conjugales ou de discriminations sexuelles ou ethniques. Dans le cadre de sa mission de droit humanitaire, l'Ofpra a l'an dernier répondu favorablement à 16 % de ces demandeurs d'asile.
Traditionnellement, on dit que les Albanais descendent des Illyriens, peuple indo-européen installé entre la Macédoine et l'ancienne Dalmatie.