Elle est souvent de couleur blanche, ce qui permet de réfléchir la lumière et la chaleur. Elle fournit de l'oxygène à l'astronaute et protège des dangers qui se trouvent à l'extérieur.
Le blanc permet donc de mieux réfléchir les rayons du Soleil, et ainsi mieux réguler et dissiper la température à l'intérieur de la combinaison. En même temps, la couleur blanche, en reflétant les rayons du Soleil, permet aussi aux astronautes de mieux voir et d'être mieux vus dans l'obscurité de l'espace.
Les astronautes doivent-ils porter une couche? Les sorties spatiales durent plusieurs heures et, évidemment, il est absolument impossible de rentrer à l'intérieur pour se soulager. Alors oui, ils portent une couche.
Le blanc permet de mieux réfléchir les rayons du Soleil, pour mieux réguler la température à l'intérieur du scaphandre et la version sombre n'était en fait qu'une façon de garder confidentiels certains aspects du développement, pour cause de concurrence sur les missions suivantes avec une autre entreprise, Collins ...
Pour aller à la selle, les astronautes soulèvent le couvercle des toilettes et s'assoient sur le siège – comme ici sur Terre. Mais ces toilettes commencent à aspirer dès que le couvercle est soulevé afin d'empêcher les choses de s'échapper – et de contrôler l'odeur.
En effet, les réserves d'eau dans la Station spatiale internationale ( SSI ) sont très limitées. De toute façon, l'eau ne « coule » pas en apesanteur : impossible de prendre une douche, de se laver les mains ou d'utiliser les toilettes comme on le ferait sur Terre.
Ces sacs à fèces sont ensuite entassés dans un « jettison bag », un gros sac-poubelle d'environ 1 mètre sur 70 centimètres contenant tous les déchets accumulés lors de la mission : emballages alimentaires, restes de repas, outils divers...
Un scaphandre spatial semblable à un vaisseau miniature
Elle est souvent de couleur blanche, ce qui permet de réfléchir la lumière et la chaleur. Elle fournit de l'oxygène à l'astronaute et protège des dangers qui se trouvent à l'extérieur.
Le scaphandre ou la combinaison spatiale est un équipement utilisé pour protéger l'astronaute lorsqu'il se trouve dans l'espace.
L'hostilité de l'environnement lunaire a obligé les astronautes à revêtir un lourd scaphandre qui reconstituait autour d'eux une atmosphère respirable, tout en les protégeant du vide ambiant, des écarts de température extrêmes, des micrométéoroïdes et des rayons ionisants.
Pour uriner, les astronautes emploient un tuyau avec un entonnoir situé à l'extrémité : l'urine produite est collectée dans un réservoir grâce à un ventilateur aspirant. Elle est ensuite recyclée en eau potable pour toute la station !
L'acide dissout l'émail des dents ce qui peut entraîner l'apparition de caries. Les caries peuvent causer des rages de dents douloureuses. Tu dois aller régulièrement chez le dentiste pour vérifier que cela ne se produit pas. Tout le monde doit garder des dents propres et saines, même les astronautes dans l'espace !
Dans la Station spatiale internationale, l'urine est ensuite recyclée pour devenir de l'eau potable. Lorsqu'il s'agit de faire ses besoins sous une forme solide, il faut alors des toilettes particulièrement étroites : celles-ci mesurent dix centimètres de diamètre (contre 30 à 40 cm sur Terre).
Les astronautes en chute libre dans l'espace tombent donc à la même vitesse que leur immense vaisseau. C'est pourquoi, comme si vous tombiez dans un ascenseur, les astronautes sont en "lévitation" à l'intérieur de la station spatiale, comme le reste de leur équipement.
Les astronautes vieillissent lentement à l'espace parce que l'on s'y déplace très vite. Rien de mieux que l'espace pour voyager à de très grandes vitesses et conserver plus longtemps sa jeunesse.
Cette procédure est désignée « pré-respiration d'oxygène ». Au cours de la période de pré-respiration à bord de la navette, les astronautes respirent de l'oxygène pur pendant une ou deux heures à la pression atmosphérique qui règne à bord. La pression est ensuite réduite à 10,2 lb/po² pour une période de 12 heures.
Dans l'espace, la face d'un satellite sur orbite terrestre exposée au Soleil (ou celle du scaphandre d'un astronaute) peut potentiellement monter à + 150 °C, tandis que celle à l'ombre descendra à – 120 °C puisque, contrairement à la plage sur Terre, il n'y a pas d'air ambiant.
Ainsi l'astronaute désigne le membre d'équipage d'un engin spatial américain tandis que le cosmonaute désigne les membres d'équipage de véhicules spatiaux russes. A noter que l'on parle également en France de « spationaute », mais de « Taïkonaute » en Chine et même de « Vyomanaute » en Inde.
Autre chiffre : en 1974, une combinaison de la Nasa coûtait, au total, entre 15 et 22 millions de dollars. Mais avec l'inflation et la mise à jour du prix, aujourd'hui, cette même combinaison coûterait 150 millions de dollars à l'unité ! Ce qui équivaut à environ 139 millions d'euros.
Sans combinaison, un humain mourrait en quelques secondes dans l'espace.
Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
L'entraînement sous l'eau permet de simuler les conditions d'impesanteur sur Terre.
À bord de l'ISS, les astronautes font pipi dans un tuyau. Leur urine tombe ensuite dans un réservoir très spécial appelé Urine Processor Assembly. Une fois à l'intérieur, elle est “nettoyée” puis transformée… en eau potable !
Mais les six astronautes qui composent notre équipage dorment à divers endroits dans la Station. Pour dormir, on doit se faufiler dans un sac de couchage accroché au mur, ou au plafond. C'est tellement différent et ce n'est pas nécessaire d'avoir un lit parce qu'il n'y a pas de gravité.
L'informatique, la mécanique spatiale ou encore la science des réseaux sont des formations que suivent ces professionnels. Thomas Pesquet a aussi dû apprendre le russe de façon intensive, en immersion dans une famille à Saint-Pétersbourg.