Le besoin de solitude de la personne autiste est souvent la conséquence de cette sur-adaptation. Heureusement, les personnes autistes qui parviennent à très bien imiter les autres peuvent passer inaperçues dans de nombreuses situations sociales.
Les personnes autistes percevraient plus les parties d'un tout sans arriver à reconstituer l'image globale et cela entrainerait des difficultés à interpréter les situations. Cette perception se retrouve également dans la manière de voir des gens qui sont également représentés comme étant « en morceau ».
des problèmes de comportement comme l'automutilation ou l'enfermement. la répétition de mots et de phrases sans donner l'impression de les comprendre. la difficulté à composer avec les interactions sociales réciproques (comme jouer à « coucou ») l'absence de flexibilité, comme vouloir toujours manger le même aliment.
Proposez-lui par exemple un petit morceau de gâteau (ou autre aliment apprécié) et attendez qu'il verbalise, qu'il fasse un geste ou qu'il donne un pictogramme pour en réclamer un deuxième. De même, privilégiez ses jeux préférés pour lesquels l'enfant a besoin de vous. Il sera ainsi obligé de vous solliciter.
Les bambins autistes, quant à eux, ne s'intéressent pas à ce que leur mère regarde. Ils ne démontrent donc pas d'attention conjointe, et ils ne parlent pas du tout de l'âge de deux à quatre ans. Pendant les deux années suivantes, ils commencent à répéter des mots.
Montrez-lui ainsi que vous le comprenez. Si l'enfant n'essaie pas de produire le geste, aidez-le à le faire en lui prenant les mains. Donnez-lui ensuite ce qu'il veut pour qu'il voit que le geste lui permet de communiquer quelque chose.
une absence de paroles à 18 mois ; une association de mots absente à 24 mois ; un langage non fonctionnel ; une perte de langage quel que soit l'âge.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Apprenez à votre enfant différentes techniques de relaxation pour atténuer son stress : maitriser sa respiration, s'allonger dans le calme, pratiquer une activité physique, écouter de la musique relaxante.
Dire non quand on peut dire oui
"Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger". Pour chaque “non” (parce que parfois, la réponse ne peut être que “non”), essayer d'offrir deux "oui".
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
« Est dérangé par les lumières fortes » ; « Se couvre ou plisse les yeux pour se protéger de la lumière » (Profil Sensoriel de Dunn (6)) ; « Dirige son regard vers le bas la plupart du temps », « Regarde intensément les objets ou les personnes » (Profil Sensoriel et Perceptif de Bogdashina(7))
Les personnes autistes peuvent entendre de nombreux bruits qui vont les perturber dans leur sommeil ou pour se concentrer, certaines ont des acouphènes ou vont avoir une hypersensibilité telle qu'elles entendront même le son de l'électricité qui passe dans les câbles d'alimentation.
Le cerveau des personnes autistes diffère de celui des personnes non autistes sur plusieurs points : aires frontales plus volumineuses. neurones des aires limbiques plus petits et plus nombreux. développement différent du cervelet (au niveau du vermis)
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) est un trouble neurobiologique du développement et non une maladie, il n'est donc pas possible de le soigner.
Le trouble déficitaire de l'attention (TDAH) et l'autisme sont des troubles très différents. Pourtant, environ 30% des personnes autistes ont aussi un diagnostic de TDAH. Ces deux conditions ont des symptômes contradictoires.
Contrairement à l'autisme de Kanner, le syndrome d'Asperger n'implique donc aucun déficit intellectuel. Ils possédaient ainsi de bonnes possibilités intellectuelles avec une expression moins sévère de l'autisme que celle décrite par Kanner. On parle alors d'autisme de haut-niveau.
La cause de l'autisme est inconnue. Cependant, certains scientifiques pensent que la génétique et l'environnement auraient un rôle à jouer. Partout dans le monde, des chercheurs s'efforcent de cerner les facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu'une personne soit autiste.
L'autisme et les autres TSA s'accompagnent souvent de troubles du sommeil, de problèmes psychiatriques (dépression, anxiété), de troubles du développement (trouble de l'apprentissage ou de l'attention/hyperactivité). Près d'un autiste sur cinq souffre également d'épilepsie.
On peut diviser les troubles autistiques chez l'enfant en deux catégories : l'autisme avec déficience intellectuelle et l'autisme sans déficience intellectuelle. Cette dernière est d'ailleurs la plus difficile à repérer, car elle ne se manifeste pas par des troubles du langage ou du comportement.
On savait que la prise d'acide folique avant et après la grossesse réduisait les risques de malformation du système nerveux du foetus. Une étude norvégienne réalisée sur une grande cohorte révèle que cette vitamine réduit aussi le risque d'autisme.
Restez toujours calme
Si vous voyez que votre patient autiste fait une crise parce qu'il est frustré, évitez de vous énerver à votre tour. Au contraire, parlez-lui calmement et rassurez-le en essayant de mettre des mots sur la situation frustrante qu'il vit.
Une communication atypique ou l'absence de communication
Un enfant autiste présente des difficultés de communication au niveau verbal, comme au niveau des mimiques et des gestes (communication non verbale). Vous pouvez notamment constater un retard dans le développement du langage : il parle peu, voire pas du tout.