Les chrétiens orthodoxes et catholiques, séparés par un schisme millénaire. La séparation entre les chrétiens d'Orient et d'Occident, devenus orthodoxes et catholiques, repose sur des questions théologiques complexes mais aussi sur des dissensions politiques profondes.
Les Catholiques et Orthodoxes sont toutefois en désaccord sur la façon dont l'Esprit Saint circulent au sein de la “Sainte Trinité” et touche les fidèles : du Père PAR le Fils chez les Orthodoxes, alors que chez les Catholiques, le Saint-Esprit procède du Père ET du Fils.
Le schisme de 1054 (du grec skhismos, "séparation") voit la séparation officielle entre les chrétiens catholiques (dans l'ouest de l'Europe) et les chrétiens orthodoxes (dans l'est de l'Europe et dans les possessions asiatiques de l'Empire byzantin, ou empire romain d'Orient).
Les différences les plus notables sont les suivantes: Pendant la liturgie, les Catholiques prient debout ou à genoux, alors que les Orthodoxes restent debout ou assis. Les chants sont compris comme prière à part entière et sont omniprésent dans les célébrations de la divine liturgie orthodoxe.
Les chrétiens des premiers schismes. Dès ses débuts, le christianisme connaît des dissensions en son sein. Lorsque les discussions théologiques se transforment en querelles, elles donnent lieu à des ruptures et à des schismes.
Kirill de Moscou, ou à l'état civil, Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaiev, est né en 1946 à Leningrad, comme Vladimir Poutine. Il grandit dans une famille de prêtres, sous l'oppression de l'Union Soviétique.
Pour les orthodoxes, l'épiscopat est le plus haut rang de la hiérarchie ecclésiastique : l'évêque possède la plénitude du sacerdoce chrétien, il est en cela une image du Christ, le seul grand prêtre et le seul sacrificateur de la Nouvelle Alliance.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
Dans les Églises catholique et orthodoxe, Marie est l'objet d'une vénération supérieure à celle rendue aux saints et aux anges, ce qui est un point de divergence important avec le protestantisme.
En général, si un nouveau converti vient à l'Orthodoxie à partir d'une autre confession chrétienne pratiquant le baptême par immersion selon la Formule Trinitaire ("au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit"), ce baptême est reconnu par l'Église orthodoxe.
Canon biblique plus étroit
Les paralipomènes de Jérémie (4 Baruch), les Jubilés, Hénoch et les trois livres des Meqabyan (Maccabées éthiopiens) sont uniques au canon orthodoxe tewahedo.
Le schisme d'Orient trouve ses origines dans la haute histoire du christianisme. Très tôt, en effet, des querelles dogmatiques, à propos de la nature du Christ notamment (monophysisme), opposèrent les Orientaux aux Occidentaux.
La loi de séparation des Églises et de l'État est adoptée le 9 décembre 1905 à l'initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand.
À l'origine, on disait « pas très orthodoxe » en rapport avec la conformité à un dogme religieux. On emploie aujourd'hui cette expression pour désigner quelque chose de douteux.
Convictions fondamentales. Pour les catholiques romains, Dieu est Amour, unique et un, dans la communion du Père, du Fils et de l'Esprit. Il est Créateur de toutes choses, Père de toute vie ; Parole de vérité et Sauveur des humains ; Esprit d'unité et de paix.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Le christianisme est l'une des principales religions du monde. Monothéiste, puisqu'elle professe la foi en un dieu unique, elle est fondée sur les actes et les paroles de Jésus. Elle est divisée en trois grandes confessions : le catholicisme, l'orthodoxie et le protestantisme.
Au cours des siècles, des variations de la croix orthodoxe ont vu le jour : la « Croix sur le Croissant » par exemple, aurait été mise au point par Ivan le Terrible après le conquête de Kazan sur les Arabes. Elle symboliserait alors la victoire du Christianisme sur l'Islam.
L'aigle noir à deux têtes sur fond d'or – symbole utilisé par le Patriarche de Constantinople et, aujourd'hui, par l'Église orthodoxe de Grèce – fut l'emblème de la dynastie des Paléologues, les derniers empereurs byzantins (Svoronos, 1914: 1-67).
Le christianisme orthodoxe, également appelée orthodoxie, est une religion monothéiste, notamment pratiquée en Europe de l'Est et du Sud-Est.
Pour les orthodoxes et catholiques orientaux, qui ont en commun la tradition byzantine, le geste consiste à toucher avec trois doigts de la main droite (pouce, index, majeur) le front, puis la poitrine, puis l'épaule droite et enfin l'épaule gauche.
Islam. Le sunnisme, le courant religieux majoritaire de l'islam, est parfois apparenté à une vision orthodoxe de l'islam. Par opposition aux chiites et aux kharidjites, on appelle parfois les sunnites « musulmans orthodoxes », bien que l'islam ne comprenne aucun magistère censé définir légitimement une telle norme.
Barbe et signe extérieur de religion
Les clercs orthodoxes affichent de grandes barbes, reflet d'un Dieu pantocrator barbu. On comprend l'émoi suscité par l'ordre donné aux citadins russes en 1700 et en 1705 de se raser, une injonction adressée par un Pierre le Grand soucieux d'occidentaliser les apparences.
La cathédrale de Saint-Sava est la plus grande église orthodoxe du monde. L'église est consacrée à Saint Sava, fondateur de l'Eglise orthodoxe serbe. Elle a été édifiée à l'endroit où, d'après la tradition, Koca Sinan Pacha brûla la dépouille de Saint Sava en 1595.
L'orthodoxie dans l'Union.
Dès 1981, la Grèce, pays à majorité orthodoxe, est devenue membre de l'Union Européenne. Elle a été rejointe, comme « pays orthodoxe », par Chypre (2004) et par la Roumanie et la Bulgarie (2007).