La population active regroupe l'ensemble des personnes exerçant ou cherchant à exercer une activité professionnelle rémunérée.. On regroupe dans la population active occupée uniquement les personnes déclarant exercer une activité professionnelle rémunérée. La population active inoccupée regroupe les chômeurs.
2) Les chomeurs sont considérés actif dans la mesure où ils sont sans emplois mais aussi à la recherche active quotidienne d'un emploi. Chomage = Populatlon Sans Emploi à la Rehcherche d'un Emploi.
La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs. La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite.
En 2017, selon l' enquête Emploi , la population active au sens du Bureau international du travail (BIT) est estimée à 29,7 millions de personnes de 15 ans ou plus en France (hors Mayotte). Elle regroupe 26,9 millions d'actifs ayant un emploi et 2,8 millions de personnes au chômage.
Deux grands facteurs expliquent les mouvements quantitatifs de la population active. Le premier est d'ordre démographique ; il comprend l'accroissement naturel de la population en âge de travailler (lui-même influencé par la natalité et la mortalité) et le solde migratoire.
En premier lieu, le nombre d'actifs croît sur la période 2006-2013 car la population régionale augmente sous l'effet des migrations résidentielles. Ainsi, 58 % de la croissance de la population active est liée à l'arrivée de nouveaux habitants, ceux ci étant principalement des personnes en âge de travailler.
Cette augmentation est principalement due à l'arrivée sur le marché du travail des enfants du baby-boom. Mais la croissance des trente glorieuses à permis de créer de nombreux emplois qui vont permettre aux femmes et aux immigrés de rentrer sur le marché du travail.
La population dite « active » regroupe les personnes qui exercent une activité professionnelle (les actifs occupés) et ceux qui recherchent un emploi (les chômeurs, voir notre définition).
Halo autour du chômage : une population hétérogène et une situation transitoire. Le halo autour du chômage est constitué d'inactifs n'étant pas au chômage au sens du Bureau international du travail mais étant dans une situation qui s'en approche.
Les inactifs sont par convention les personnes qui ne sont ni en emploi (BIT) ni au chômage : jeunes de moins de 15 ans, étudiants et retraités ne travaillant pas en complément de leurs études ou de leur retraite, hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler...
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Un chômeur est une personne qui n'a pas d'emploi et qui en recherche un. La définition des chômeurs est extrêmement sensible aux critères retenus. La définition la plus couramment utilisée est celle « au sens du BIT ». Elle permet d'effectuer des comparaisons internationales.
Une personne est active si elle est en emploi ou au chômage. Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre de personnes actives. Il est calculé en moyenne sur le trimestre (taux de chômage trimestriel) ou sur l'année (taux de chômage annuel).
L'ensemble formé des chômeurs et des actifs occupés constitue la population active – un chômeur étant donc considéré (…) comme « actif » - et donne une mesure de l' « offre » sur le marché du travail (c'est-à-dire le nombre de personnes « offrant » leur travail).
Le chômeur se défini comme la personne sans emploi à la recherche d'un emploi susceptible de bénéficier d'un revenu de remplacement. Il s'agit de conditions cumulatives. La personne doit être totalement ou partiellement sans emploi. La personne doit être à la recherche d'un emploi.
On peut définir dans un premier temps les politiques actives comme les politiques qui « luttent directement contre le rationnement des emplois en aidant à la préservation d'emplois existants, à la promotion de nouveaux emplois et à l'adaptation de la main-d'oeuvre aux besoins de l'économie » (Gautié 1993).
Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (+0,1 point) à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), retrouvant le même niveau qu'au quatrième trimestre 2021. Il est inférieur de 0,5 point à son niveau du deuxième trimestre 2021 et de 0,8 point à celui d'avant la crise sanitaire (fin 2019).
En effet, les employeurs ont pu se tromper en sous-estimant la demande future, ainsi leur recrutement aura été plus faible, créant donc des chômeurs involontaires. Keynes appelle cette situation un « équilibre de sous-emploi ».
Chômage au sens du BIT
1°) n'ont pas travaillé, ne serait-ce qu'une heure, au cours de la semaine de référence ; 2°) sont disponibles pour travailler dans les deux semaines ; 3°) ont entrepris des démarches actives de recherche d'emploi dans le mois précédent, ou ont trouvé un emploi qui commence dans les 3 mois.
— la population active (groupe 0 à 8) ; — la population non active (groupe 9). Puis la population active a été distinguée, du moins approximativement en : — patrons ou indépendants (groupes 0 et 2); — salariés (groupes 1 et 3 à 7).
L'actif comprend tous les biens et droits que possède l'entreprise : bâtiments, fonds de commerce, matériel, créances, brevets déposés, par exemple. Il distingue l'actif immobilisé (fonds de commerce, matériel notamment) et l'actif circulant (stocks, personnel, créances, solde bancaire créditeur, par exemple).
Ce décalage s'explique par le plus fort dynamisme de la population active française, mais aussi par les politiques de flexibilisation du marché du travail mises en œuvre en Allemagne et en Italie.
La population active totale (le plus souvent appelée simplement population active) est donc composée de deux sous-ensembles, la population active occupée et la population active inoccupée (chômeurs). La population inactive est composée des personnes n'exerçant pas d'activité professionnelle et n'en recherchant pas.
Pour réduire le chômage classique, on peut diminuer le coût salarial, c'est-à-dire le coût du travail pour les entreprises (en faisant accepter une diminution de salaire aux chômeurs volontaires, ou en diminuant les cotisations sociales patronales).