« Se comparer est nécessaire pour trouver de meilleures réponses à la question intemporelle de savoir qui nous sommes. » La motivation qui nous pousse à ces types de comparaisons varie en fonction de nombreux facteurs. « Il serait trop facile de dire que l'un mène à A et l'autre à B », clarifie Pia.
La stratégie « Faire des comparaisons » est une façon de réfléchir à au moins deux objets, idées ou événements afin de déterminer leurs ressemblances et leurs différences.
La comparaison est une figure de style qui met en évidence la ressemblance entre deux idées. Elle permet de créer une image, donc de rendre une réalité plus concrète. Elle est formée de quatre éléments : le comparé, le comparant, le mot outil et le point de comparaison (qui est parfois implicite).
Se comparer n'est pas forcément négatif et en tant qu'animaux sociaux, c'est souvent le seul moyen que nous avons pour nous situer dans un groupe et pouvoir évaluer la place que nous avons dans celui-ci. Savoir où se situer serait impératif pour survivre au groupe.
Se comparer est un comportement humain inné motivé par le besoin de s'évaluer et se définir. On cherche à réduire nos insécurités, à se démarquer des autres et à rehausser son estime de soi. Se comparer n'est donc pas négatif en soi; ça peut même être constructif!
Un complexe de supériorité est un mécanisme de défense que les gens ont pour protéger leurs sentiments. En fait, lorsqu'une personne se montre supérieure à une autre, elle a l'impression que cette dernière représente une menace.
Certaines personnes le font parce qu'elles se sentent peu sures d'elles ou jalouses. Elles essayent de se sentir mieux dans leur peau en rabaissant les autres X Source de recherche .
Si se comparer aux autres peut paraitre naturel, voire sain, pour s'intégrer, évoluer, savoir où l'on en est, trouver du « soi » chez l'autre, la comparaison est aussi et surtout source d'envie, de jugements négatifs sur soi-même et donc de faible estime de soi.
Matthieu Cassotti explique que la comparaison sert parfois à renforcer l'estime de soi. « On trouve toujours quelqu'un qui est en dessous, ou d'un peu moins bon. Et cette constatation permet de renforcer son estime de soi.
« Se comparer un peu, c'est normal, car nous avons besoin de nous situer par rapport aux autres, mais si c'est systématiquement de manière négative, c'est le signe d'un manque d'estime de soi, d'une difficulté à s'accorder une quelconque valeur », analyse le psychiatre Frédéric Fanget.
On utilise le comparatif et le superlatif de l'adverbe pour établir une comparaison entre différentes personnes/choses. Il y a trois types de comparatif (supériorité, égalité, infériorité).
Contrairement à la comparaison proprement dite, la métaphore ne comporte aucun outil de comparaison, c'est-à-dire aucun élément grammatical, par exemple comme, ainsi que, tel, semblable à, explicitant le rapport comparatif.
Se comparer génère, le plus souvent, des sentiments nuisibles pour soi et pour les autres. Se mesurer aux autres pourrait nous empêcher certaines remises en question salutaires. Rivaliser avec quelqu'un d'autre, c'est nier des valeurs, envies et besoins différents.
La comparaison nous embrouille. Cela nous rend moins satisfait de notre travail, de notre argent, de notre voiture, de nos affaires, de notre relation, de l'attractivité de notre partenaire, de notre corps… Tout ce qu'ont les autres nous rend plus malheureux si nous nous comparons !
La comparaison peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle (à l'indicatif), introduite : par la conjonction comme ou une locution conjonctive : de même que, autrement que, etc. → Il parle comme sa mère et autant que son père. → J'ai réagi autrement que je ne pensais.
Un moyen efficace pour arrêter de se comparer, est de prendre conscience de ce que l'on possède déjà. Cela permet de valoriser les choses positives de notre vie. Cette attitude de gratitude nous aide à voir tout ce que nous avons, et dont nous n'avons parfois plus conscience.
Que veut dire cette expression ? L'expression quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console signifie « on peut avoir une mauvaise opinion de soi-même, mais on se juge moins sévèrement quand on considère aussi les défauts des autres ».
Se comparer aux autres est un processus normal de la cognition humaine. Si toutes les comparaisons ne sont pas forcément préjudiciables, il est important de se recentrer sur soi régulièrement pour faire face aux éventuelles émotions négatives qu'elles sont susceptibles de provoquer.
Gratitude. Être reconnaissant(e) pour tout ce que la vie nous a apporté, et s'en souvenir chaque jour, nous rend beaucoup moins vulnérable à la comparaison et à l'envie. Arrêtez de penser que vous pouvez faire toujours plus, et souvenez-vous de tous les cadeaux que vous avez reçus.
Se comparer avec les ex de son ou sa partenaire est fréquent tout comme l'inverse : le fait de jauger sa relation actuelle par le prisme de celles du passé de l'autre. Une habitude qui peut être aussi anodine et ponctuelle qu'irrépressible et problématique. Notamment lorsqu'elle a un effet paralysant.
L'être humain fragilisé, mal éduqué (pas dans le respect d'autrui) en proie à des doutes ou de fortes émotions, etc. Peut éprouver l'envie d'humilier ses semblables afin de s'assurer de sa propre puissance et de se réaffirmer en tant que "leader" de ses actions (à ses yeux et/ou aux yeux des autres) et de ses pensées.
Les personnes qui rabaissent les autres manquent d'estime d'elles-mêmes, d'humilité, de compétences et d'intelligence bien souvent. Elles ont besoin de se rassurer en adoptant ce type de comportement, espérant leurrer leur entourage ainsi et renarcissiser leur égo.
Le pervers narcissique est un manipulateur qui se valorise en rabaissant les autres. « Doté d'une très haute estime de lui-même, il n'aime personne et se sert de ses victimes pour pouvoir exercer une forme d'ascendance et ainsi entretenir cette haute estime qu'il a de lui-même.