Pourquoi ce décalage avec les chiffres des naissances ? « La réponse est en grande partie d'ordre matériel : par exemple, avant de commencer à avoir des enfants, les couples veulent en premier lieu s'assurer d'un logement adéquat, d'un emploi stable et de ressources financières suffisantes », assure l'Unaf.
La conjoncture économique incertaine, marquée par une forte inflation, le contexte de guerre en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que le réchauffement climatique créent ainsi un « climat d'incertitude » qui peut freiner l'envie d'avoir un enfant, ajoute-t-elle.
Encore aujourd'hui, les personnes étant ensemble et n'ayant pas d'enfant (d)étonnent. Être en couple et ne pas avoir d'enfant n'est pas chose courante. Seules 3,5% des personnes en couple âgées de 18 à 50 ans affirment avoir l'intention de rester sans progéniture.
La natalité ne cesse de chuter depuis la pandémie de Covid-19, en France. Parmi les raisons, de plus en plus de jeunes ne veulent pas avoir d'enfants, entre crise climatique, inflation ou volonté de liberté.
Qu'est-ce qui explique cette baisse de la natalité ? Selon le chroniqueur, il existe différentes raisons : "le monde dans lequel on vit, entre les guerres, les différentes crises, l'après-Covid, ça fait peur d'avoir des enfants dans ce contexte".
Parmi eux : le Niger (6,7 enfants par femme en moyenne), le Tchad, la Somalie (6,1 enfants par femme), la République démocratique du Congo (6 enfants par femme)... » Moins. « La Corée du Sud (Asie), à l'inverse, est le pays dans lequel on fait le moins de bébés. Les femmes y ont, en moyenne, 0,9 enfant.
En 2023, le taux de fécondité au Niger était estimé à 6,68 enfants par femme. Avec un taux de fécondité de près de 7 enfants par femme, le Niger est le pays avec le plus haut taux de fécondité, suivi du Mali.
La crise environnementale et climatique motive aussi le non-désir d'enfant de 39 % des femmes interrogées, suivies des crises politiques et sociales (37 %) et de la crainte de la surpopulation (35 %).
De nombreuses causes du refus d'avoir un enfant
Selon la psychanalyste Catherine Mathelin, les causes d'un refus d'avoir un enfant chez l'homme peuvent être très nombreuses. Il n'aurait pas envie de changer de vie à cause d'un enfant, il aurait également peur d'entrer en compétition avec l'enfant.
Leur fécondité diminue aussi et reste, en 2019, le principal facteur expliquant la diminution du nombre de naissances. En 2019, l' indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s'établit à 1,87 enfant par femme, après 1,88 en 2018.
Ce sont les « DINKs », un terme repéré par BFMTV. Par « DINK », comprenez « Double Income No Kids ». Deux adultes avec un revenu stable et pas d'enfants. Le terme n'est pas nouveau, il est né dans les années 80, d'après « Time Magazine », qui leur consacrait un article en 1987 : « Living : Here Come the DINKs ».
Et si avoir des enfants n'était pas nécessairement synonyme de bonheur ? Alors que l'injonction à la parentalité, notamment pour les femmes, est toujours d'actualité, une récente étude tend à démontrer que fonder une famille ne rendrait pas un couple plus heureux… bien au contraire.
Match.com a interrogé plus de 2000 personnes pour réaliser cette enquête. Pour les femmes, l'âge idéal pour trouver le grand amour serait de 25 ans et demi environ. Pour les hommes, c'est un peu plus tardif, puisque l'âge idéal serait de 28 ans et quelques.
L'un des enseignements de cette étude, c'est que 48% des interrogés font des enfants par amour. « Pour moi, avoir des enfants, c'est avant tout créer une famille, construite avec son partenaire… La base de cette envie, c'est donc l'amour qui m'unit à lui et l'envie commune de de nous unir », confie Emilie.
Parmi celles qui ne souhaitent pas avoir d'enfant, ce serait pour 91% pour des raisons d'épanouissement personnel, pour 81% pour des raisons écologiques et climatiques et pour 63% pour des raisons financières et familiales.
Les sondés, qui pouvaient donner trois réponses, évoquent en premier lieu des difficultés financières ou d'emploi (44 %), puis des problèmes liés aux modes de garde, trop coûteux (27 %) ou inexistants (21 %).
Partagez vos désirs avec votre compagnon. S'il prétexte que vous avez le temps, dites-lui par exemple combien c'est important pour vous que l'écart d'âge entre vos deux enfants ne soit pas trop grand. Vous pouvez aussi demander l'avis du petit premier, il peut se révéler être un bon allier pour convaincre son papa.
Comme vous l'avez compris, si l'on suit le calendrier de l'ovulation et si vous savez bien calculer la date de vos règles, le meilleur moment pour concevoir un bébé est autour du 11e et du 15e jour du cycle pour un cycle menstruel moyen de 28 jours.
Communiquer avec son conjoint, exprimer sa tristesse et ce que l'on souhaite : adopter un enfant, essayer d'avoir un enfant avec des techniques de fécondation in vitro... Rencontrer des femmes ou des hommes confrontés à ce renoncement au désir d'enfant peut aussi aider à faire son deuil.
Question d'origine : Pourquoi certains parents ne font que des filles ou que des garçons, pur hasard ou génétique ? Génétique non. En revanche, les spermatozoides « garçons » sont plus rapides mais vivent moins lointain Et à l'inverse les spermatozoides « filles » sont plus lents mais vivent plus longtemps…
Pour la plupart des enquêtés, avoir des enfants n'est donc pas considéré comme une obligation ou une injonction sociale.
On estime qu'environ 50 millions de couples dans le monde connaissent des problèmes d'infertilité.
La Corée du Sud détient un record. Celui du pays qui se reproduit le moins sur cette planète. On décompte 0,78 enfant par femme en 2022, selon les données officielles.
Biographie. Peu de détails sont connus sur la vie de sa première épouse, Valentina Vassilyeva, qui vécut jusqu'à l'âge de 76 ans. Entre 1725 et 1765, elle a 69 enfants : 16 fois des jumeaux, 7 fois des triplés et 4 fois des quadruplés. 67 d'entre eux ont survécu à la petite enfance, deux jumeaux sont décédés en bas âge ...