Prestige, religion et commerce sont les principaux motifs qui amènent la France à se lancer dans la conquête de cette terre sous domination ottomane. L'Histoire a retenu que la France fit son entrée en Algérie au son de la « Marche » de Moïse, de Rossini.
Il s'agissait en fait de garder des ports comme points militaires et commerciaux, dans la logique des points d'appui. Elle renvoyait alors à un mode de colonisation qui se rapprochait du système des comptoirs de l'Ancien Régime.
La conquête de l'Algérie par la France est réalisée de 1830 à 1847 et se poursuit par intermittence jusqu'au début du XXe siècle. L'expédition d'Alger, a été entreprise en mai 1830 par le gouvernement de Charles X, pour détourner l'attention des Français sur leurs difficultés politiques intérieures.
En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
1835-1847
Les trois beys de Médéa, d'Oran et de Constantine, vassaux du dey d'Alger, lui-même vassal du sultan de l'Empire ottoman, refusent que leurs territoires deviennent des protectorats français. Dès 1835, les Français entreprennent la conquête des « pays arabes ».
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
La colonisation se justifie par la nécessité d'affirmer l'influence française dans le monde, de développer le commerce et d'«éduquer » les populations indigènes. La première phase expansionniste a lieu au Maghreb, où la conquête rapide de la Tunisie est suivie par une conquête plus graduelle du Maroc.
Les premiers indices de la présence humaine en Algérie remontent à plus d'un million d'années (homme de Ain hanech). Les premiers habitants berbères vivaient de l'agriculture, de pastoralisme et de chasse. Environ 800 ans avant J.C, les Phéniciens fondèrent de nombreux comptoirs sur la côte algérienne.
Selon une appréciation aujourd'hui dominante dans l'opinion publique française, les pieds-noirs ont été conduits à quitter l´Algérie car menacés d´épuration ethnique. Des représentants du FLN auraient annoncé dès 1960 qu'« ils excluaient tout avenir pour les non musulmans ».
Un premier tracé, connu comme la ligne Varnier, est proposé dès 1912 par Maurice Varnier. Un second tracé, connu comme la ligne Trinquet, est proposé en 1938 par le colonel Trinquet.
Le dictionnaire Robert indique que l'expression " pieds-noirs " " s'est d'abord appliquée aux indigènes par allusion aux pieds nus des Arabes du bled ". Les troupes du duc d'Aumale débarquaient pour occuper l'Algérie en chaussures noires.
19), les blonds d'Afrique du Nord, seraient ethnogéniquement différents des bruns ; les blonds descendraient des Atlantes alors que les bruns descendraient des Gétules sahariens. Les blonds ne seraient donc pas des Berbères, et, sous le nom de Lybiens, proviendraient, comme les Européens, de l'Atlantide.
"Les ancêtres vikings des Kabyles !"
Et selon certains, la forte proportion d'habitants de la wilaya de Tizi Ouzou avec les yeux bleus et la peau claire serait la conséquence d'un métissage avec des populations nord-européennes, il y a plusieurs siècles de cela.
La conquête de Kabylie (1ère partie) par Jean-Pierre Frapolli. La conquête a trouvé son aboutissement dans la construction d'un « fort de guerre » au centre de la Kabylie, au sein duquel se formera le village de Fort Napoléon.
L'histoire de l'Algérie s'insère dans l'histoire plus large du Maghreb et remonte à des millénaires. Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes.
Aujourd'hui, la dette extérieure de l'Algérie s'élève à 1,79 milliard de dollars, soit 1.06 % du PIB.
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire, une harka. Le mot est un dérivé de l'arabe حركة (« harka »), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de « groupe mobile ».