La conjoncture économique incertaine, marquée par une forte inflation, le contexte de guerre en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que le réchauffement climatique créent ainsi un « climat d'incertitude » qui peut freiner l'envie d'avoir un enfant, ajoute-t-elle.
Pour les personnes sans enfant et qui n'en souhaitent pas, les raisons sont extrêmement éclatées : contexte actuel (30 %), absence de désir d'enfant (20 %), entrave à l'épanouissement personnel (14 %), coût de l'enfant (13 %), environnement (11 %), surpopulation de la planète (5 %).
Qu'est-ce qui explique cette baisse de la natalité ? Selon le chroniqueur, il existe différentes raisons : "le monde dans lequel on vit, entre les guerres, les différentes crises, l'après-Covid, ça fait peur d'avoir des enfants dans ce contexte".
Il y a plusieurs raisons : dans un contexte de séparation élevé, dans l'attente d'avoir un emploi stable ou un logement, on attend plus longtemps et on a des enfants plus tard. On voit aussi que les femmes ont moins d'enfants qu'il y a 13 ans. En 2010, il y avait en moyenne 2,03 enfants par femmes, en 2023, c'est 1,68.
La natalité ne cesse de chuter depuis la pandémie de Covid-19, en France. Parmi les raisons, de plus en plus de jeunes ne veulent pas avoir d'enfants, entre crise climatique, inflation ou volonté de liberté.
L'un des enseignements de cette étude, c'est que 48% des interrogés font des enfants par amour. « Pour moi, avoir des enfants, c'est avant tout créer une famille, construite avec son partenaire… La base de cette envie, c'est donc l'amour qui m'unit à lui et l'envie commune de de nous unir », confie Emilie.
« Ceux qui ont l'intention de devenir parents désirent rarement n'avoir qu'un seul enfant (6 %); la vaste majorité en souhaite deux (54 %) et une importante proportion, trois (25 %) ou au moins quatre (11 %).
Comment expliquer cette baisse ? L'Insee met en avant un facteur démographique : le nombre de femmes de 20 à 40 ans, soit en âge de procréer, a diminué. Mais surtout, les générations de femmes moins nombreuses procréent moins, peut-être en raison de facteurs sociaux. "Pour fonder une famille, il faut avoir de l'espoir.
Gilles Pison : Oui, cette baisse des naissances est liée à la crise sanitaire et au-delà, à la crise économique et aux interrogations dans la société. Elle va probablement perdurer pendant une grande partie de l'année 2021.
Il en est ressorti trois grandes raisons d'engendrer couramment avancées : le plaisir, ou la joie que procurera la présence de l'enfant ; le devoir, la volonté de transmettre des valeurs, un nom, une histoire ; et enfin l'amour.
Parmi eux : le Niger (6,7 enfants par femme en moyenne), le Tchad, la Somalie (6,1 enfants par femme), la République démocratique du Congo (6 enfants par femme)... » Moins. « La Corée du Sud (Asie), à l'inverse, est le pays dans lequel on fait le moins de bébés. Les femmes y ont, en moyenne, 0,9 enfant.
Si vous êtes né en France de parents étrangers, vous obtenez la nationalité française à l'âge de 18 ans.
De nombreux facteurs déterminent la taille du bébé : l'hérédité, l'alimentation, les conditions d'hygiène, l'activité physique, le sommeil, etc… Cependant, de nombreux doutes surgissent lorsque l'on parle de croissance et de taille du bébé.
73 % des Français ont fait un enfant par plaisir (il rend la vie plus belle ; c'est une nouvelle expérience…) 69 % par devoir (un enfant permet de faire perdurer sa famille ; il aide à devenir adulte…) 48 % par amour (un enfant donne de l'amour ; il rend plus solide la vie de couple…)
Les personnes ayant plusieurs enfants ont plus de risques d'être en moins bonne santé physique et mentale. Avoir plusieurs enfants est associé à de moins bons résultats en matière de santé plus tard dans la vie, en particulier en ce qui concerne les maladies chroniques et la dépression.
Jusqu'à l'âge de 14 ans, une personne est considérée comme un enfant. Entre 14 et 18 ans, on est un ado. Il n'existe pas d'autre définition du terme «adolescent».
A l'inverse, les pays du sud de l'UE enregistrent les taux les plus faibles. Les femmes maltaises ne comptent que 1,3 enfant par femme. Légèrement au-dessus, on trouve l'Espagne (1,19), l'Italie (1,25) et la Pologne (1,33).
C'est en Allemagne que le plus grand nombre de naissance a été enregistré (738 856 en 2022). La France arrive juste derrière avec 723 567 nouveaux nés (et 678 000 en 2023, selon l'Insee).
Hongkong atteint le taux de fécondité le plus bas du monde.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
Les raisons principales sont ici le taux de chômage élevé, ainsi que des politiques familiales peu développées. On voit ainsi qu'en Europe de l'Ouest et du Nord, les deux grandes difficultés exposées par les chercheurs, marché de l'emploi et inégalités de genre, se sont estompées.
Concilier vie familiale et vie professionnelle
Tous s'accordent sur son impérieuse nécessité. « Le fait d'avoir un mode de garde pour les enfants, et notamment en crèches, est l'un des éléments qui pèsent le plus dans la décision des couples d'avoir un enfant », note le sociologue Julien Damon.
Le retour de nombreux jeunes chez leurs parents permet ainsi de sécuriser leur parcours économiquement pour le futur. Ils en profitent souvent pour se réorienter au niveau des études, pour trouver un meilleur départ et mieux s'insérer sur le marché du travail.
Accepter sa déception et aller de l'avant
Faire le deuil de son désir de maternité ne va pas de soi. Ce processus peut prendre du temps et se révéler très douloureux. Ne cherchez pas à dissimuler ce sentiment de tristesse, il n'en serait que plus virulent. Vous avez le droit d'être triste.