Les réponses des bibliothécaires sont presque unanimes à le souligner : on lit pour se distraire, beaucoup plus qu'avec le souci de s'instruire. Ce besoin de distraction correspond également à un besoin d'évasion.
Lire stimule le cerveau et améliore la mémoire
La lecture est un excellent moyen pour le faire travailler puisqu'elle participe à une bonne stimulation cognitive. Cela permet aussi à notre cerveau d'augmenter ses capacités de mémorisation, de réflexion, d'analyse ou encore d'imagination.
La lecture en baisse
Parmi les raisons invoquées, le manque de temps (72 %) et la préférence donnée à d'autres loisirs (63 %).
Lorsqu'on lit, on crée de nouveaux synapses, c'est à dire de nouvelles connexions. Cela solidifie la mémoire et la rend plus intense. Voilà pourquoi il est conseillé de lire pour prévenir les maladies dégénératives de la mémoire, comme Alzheimer. Plus on fait fonctionner notre mémoire, plus celle-ci est performante.
En 1988, les Français de 15 ans et plus étaient 73 % à avoir lu au moins un livre dans l'année. En 2018, ils ne sont plus que 62 %. « La proportion la plus faible observée depuis le début des années 1970 » , notent les enquêteurs.
Les séniors et les femmes comptent parmi les plus gros lecteurs. Le livre reste un objet de plaisir pour nombre de Français, qui en offrent volontiers à leurs proches.
Car en 2021, seuls 80% des 15-24 ans se perçoivent comme lecteurs, ils étaient 92% à le penser en 2019. 91% des jeunes sondés ont lu au moins un genre littéraire cité dans l'enquête, une chute de sept points par rapport à 2019. Ils restent malgré tout la tranche d'âge qui lit le plus, juste devant les seniors.
Pour l'expliquer, toutes sortes d'arguments sont avancés. Il y aurait un effet cognitif du vieillissement « Lorsqu'on lit de la fiction, il faut lire un certain temps, pour se mettre dans l'ambiance et il est possible que, lorsqu'on a retrouvé le fil de l'histoire, on est déjà à nouveau fatigué ».
L'objectif de la lecture est la compréhension d'un texte, objectif qui se trouve donc en dehors de l'activité elle-même. Pour ce faire, le lecteur passe par un double traitement de l'information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu.
Et les chiffres de 2018 marquent même une accentuation de ce recul du livre papier dans la population avec un niveau jamais atteint (38 %). L'évidence du geste de la lecture s'amenuise. En 2018, près de ¾ des Français disent lire moins de 10 livres par an.
Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
C'est un excellent moyen de s'évader.
La lecture nous fait voyager et même si l'histoire qu'on lit ne se passe pas à l'autre bout du monde, elle aide notre esprit à oublier les tracas du quotidien !
Les réponses des bibliothécaires sont presque unanimes à le souligner : on lit pour se distraire, beaucoup plus qu'avec le souci de s'instruire. Ce besoin de distraction correspond également à un besoin d'évasion.
Lire permet de lutter contre le vieillissement du cerveau, d'améliorer sa mémoire, son empathie, son imagination mais aussi de prendre une pause.
BIBLIOPHILE : Définition de BIBLIOPHILE.
Lire, c'est en fait tenter de construire des sens et des significations possibles des textes, c'est entrer dans les textes, dans les œuvres, pour mieux en sortir et y revenir, dans un processus itératif.
L'histoire de la lecture remonte à l'invention de l'écriture au cours du IVe millénaire avant notre ère. Bien que la lecture de textes imprimés soit aujourd'hui un moyen important d'accès à l'information pour la population en général, cela n'a pas toujours été le cas.
59 % des 15-24 ans ont lu au moins un livre au cours de l'année, comme 59 % des 25-39 ans, 64 % des 40-59 ans et 62 % des 60 ans et plus. Seuls les 65-74 ans lisent plus, de 61 % en 2008 à 65 % en 2018. Dans l'ensemble, 62 % de la population aurait donc lu au moins un livre au cours de l'année passée.
Les optimistes verront le verre à moitié plein : 7 Français sur 10 lisent au moins un livre par an, selon Ipsos. Parmi eux, près de la moitié (45 %) lit tous les jours ou presque. En moyenne, les Français lisent 15 livres par an, soit un de moins qu'en 2011.
Le secteur du livre totalise, au sens large (édition, diffusion, distribution, commerce de détail et bibliothèques), plus de 80 000 emplois, soit un peu moins de 0,4 % de la population active mais près de 20 % de l'ensemble des emplois du secteur culturel (430 000).
Selon un classement du World Culture Index, les plus gros lecteurs de la planète seraient les Indiens : ils consacreraient plus de 10 heures par semaine à la lecture. Juste derrière l'Inde, on retrouve d'autres pays asiatiques : la Thaïlande, la Chine et les Philippines.
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
Les romans : le genre le plus populaire en France
74 % des Français déclarent avoir lu au moins un roman au cours des 12 derniers mois. Mais le genre « roman » demeure vaste. Aussi, si les romans s'imposent comme le genre littéraire le plus lu, c'est sans doute car il regroupe de nombreux types d'ouvrages.