Le pigeon, une si mauvaise réputation. A hanter nos squares et caniveaux, avec sa tête qui accompagne sa démarche d'un mouvement saccadé d'avant en arrière, le pigeon est le mal aimé de notre nature en ville. Moche, il serait vecteur de maladies, prolifique et pas très intelligent. En somme, une nuisance invasive.
Des nuisances très variées
Ces déjections, très corrosives, produisent des particules volatiles particulièrement allergènes qui sont vecteurs de maladies (bactéries, virus, parasites...). Le risque de transmission d'infections virales, parasitaires ou fongiques est directement lié à la prolifération de ces animaux.
Les 10 bonnes raisons d'arrêter de nourrir les pigeons
3- Les fientes et leurs plumages présentent un risque sanitaire car porteurs de germes de différentes maladies qui peuvent se transmettre par inhalation et par contact. 6- Des odeurs nauséabondes et des nuisances sonores importantes (roucoulement).
Ce sont nos commensaux, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent de nos détritus. Ils jouent un rôle écologique non négligeable dans les sous-sols où ils évitent ainsi aux canalisations et aux égouts de s'engorger.
Une étude menée en 2007 par l'Université de Montréal a permis de montrer que « le pigeon parvient à faire le même type de traitement de l'information que l'être humain avec un cerveau infiniment plus petit » et que « les pigeons recourent aux mêmes indices visuels que les humains ».
Epouvantails ou CD scintillants sont censés faire peur aux oiseaux, mais ceux-ci, pas si bêtes, se rendent rapidement compte qu'il ne s'agit que de leurres, et finalement la gourmandise l'emporte sur la crainte. Il existe pourtant un truc qui semble efficace : la couleur bleue.
Les pigeons sont capables de faire la distinction entre les concepts abstraits du temps et de l'espace, à l'instar des humains et des grands singes, selon des expériences qui révèlent que ces oiseaux sont plus intelligents qu'on ne l'imaginait.
Mais on n'a pas besoin d'oreilles externes pour entendre. Les oiseaux en sont la preuve. Ils ont seulement deux petits trous cachés par leurs plumes… et ils peuvent distinguer parfaitement des sons émis à deux millièmes de secondes d'intervalle. C'est dix fois mieux que les humains !
Il est acquis que les oiseaux sont capables de ressentir de la douleur même s'il est parfois difficile d'objectiver celle-ci, car les modifications comportementales peuvent être subtiles (GAYNOR and MUIR, 2009).
COLOMBOPHILE (adj.) [ko-lon-bo-fi-l'] Qui aime, élève des pigeons, surtout des pigeons voyageurs.
Sa chair étonnamment noble et tendre apporte à chaque bouchée un fondant en bouche unique qui laisse un délicat goût de noisette. Cette petite volaille est donc à elle seule un concentré de saveurs ! La chair très tendre du pigeonneau ne nécessite que très peu de cuisson. Il est souvent rôti, sauté ou grillé.
Le pigeon est certifié halal, il est élevé et abattu selon le rituel islamique . C'est une viande rouge, maigre et riche en fer, le pigeon est fortement conseillé pour les personnes souffrant d'anémie, à savoir un manque de fer dans l'organisme.
- Pigeons adultes éviscérés avec abats: 6,00 € pièce. ( Attention, un pigeon adulte est un pigeon de réforme de 3 à 5 ans nécessitant une cuisson longue en sauce, de 3 heures minimum, en civet, au citron ou en pot au feu et encore meilleur préparé la veille).
Les pigeons porteurs de maladies sont à l'origine de nombreuses pathologies. Les plus courantes sont la chlamydiose aviaire, la salmonellose, la cryptococcose et la maladie de Newcastle. Aussi appelée psittacose, la chlamydiose aviaire est une maladie contagieuse provoquée par la Chlamydophila psittaci.
Le Pigeon biset, pur, est une espèce protégée par la Directive Oiseaux de 1979, classée en Annexe II, relative à la conservation des oiseaux sauvages. Il est interdit de porter atteinte à cette espèce ainsi qu'à leurs nids et leurs couvées, sous peine de poursuites et de sanctions judiciaires.
A l'origine importé et exploité par l'homme, l'oiseau a fini par s'y installer pour se tenir à bonne distance de ses prédateurs naturels et se reproduire en toute quiétude. Aujourd'hui, il reste en ville parce qu'il y trouve à manger, y compris lorsque sa nourriture est peu ragoûtante.
Qu'il revient vous attaquer dès qu'il se sent rejeté. Que vous n'en viendrez jamais à bout. Ce qui donne ce sentiment, c'est que la lutte contre les dégradations des pigeons oblige à bien comprendre l'oiseau et les sentiments contradictoires qu'il projette sur les habitants.
Votre oiseau bat des ailes : s'il bat des ailes lorsque vous vous rapprochez et qu'il ne s'envole pas, c'est qu'il est content de vous voir. Remue sa queue : de haut en bas, voici encore un signe qui montre que votre présence le rassure et que votre volatile est content de vous avoir près de lui.
Le reste du temps, les pigeons se regroupent donc dans des «dortoirs». Ils le font souvent «dans des arbres, sur certaines places parisiennes par exemple, ou dans des abris où ils peuvent aussi se reproduire : sous des toits, sous des ponts, dans des constructions abandonnées, etc.»
Les pigeons sont entraînés progressivement à parcourir des distances plus longues et à retrouver ensuite leur chemin. Lors du suivi de logiciels GPS, on s'est rendu compte que ces oiseaux se basaient sur des repères familiers comme les rivières, les autoroutes ou les collines afin de localiser leur point de départ.
Beaucoup d'oiseaux peuvent voir différemment. Les pigeons, par exemple, peuvent littéralement voir des millions de couleurs différentes et font partie des meilleurs animaux sur terre par leur faculté de détection de la couleur.
Les pigeons communiquent majoritairement par roucoulement, courts grognements et battements d'ailes. Ils sont également capables d'identifier les communications des autres espèces : ils distinguent très bien le cri d'alarme du merle de son chant. Le premier déclenchant un envol, mais pas le second.
Les autruches ont le plus gros, à savoir 26 grammes, à comparer aux 400 grammes du cerveau d'un chimpanzé, aux 1 300 grammes de celui d'un homme et aux 9 000 grammes de celui d'un cachalot…
C'est cette "pause" dans la démarche qui permet à ces oiseaux d'évaluer la présence de prédateurs, de voitures ou de nourriture, par exemple. "Si la tête des pigeons bougeait au même rythme que leur corps, ils auraient du mal à conserver une image stable du monde sur leur rétine, poursuit le chercheur.