D'après France Bénévolat [1], des millions de personnes ne veulent plus donner leur temps parce qu'elles ont été déçues par le milieu associatif, et 25% d'entre elles jettent l'éponge car elles considèrent que l'association est mal organisée.
Parmi les principales raisons du départ de bénévoles pendant la crise du Covid-19, on retrouve le manque de moyens humains dans leur association, qui était déjà en 2019 la principale déception avec le manque de moyens matériels et /ou financiers, ainsi que les relations avec les adhérents ou les bénéficiaires.
En effet, la part des bénévoles agissant chaque semaine est passée de 10 % en 2019 à 8 % en 2022, évolution due en partie à la crise sanitaire et sociale. 27 % des bénévoles ont cessé leur engagement pendant la crise, contre seulement 9 % des bénévoles en 2022 ont décidé de donner du temps du fait de la pandémie.
Les autres raisons de s'engager sont pour socialiser, réaliser un projet social, par devoir en fonction de ses activités personnelles et familiales ou simplement pour aider. Le bénévolat génère également de nombreux bienfaits pour la personne qui donne de son temps.
Comme vous le savez certainement, le bénévolat est une activité qui s'effectue entièrement à titre gracieux. Par conséquent, les bénévoles ne peuvent nullement prétendre à aucun type de rémunération, et ce, qu'il s'agisse de : Sommes versées (primes, indemnités, etc.)
2 limites à l'activité bénévole : une personne ne peut pas exercer une activité bénévole dans une association qui l'employait préalablement, une association ne peut pas recourir à un bénévole pour effectuer des tâches habituellement confiées à un salarié.
- Le bénévole ne perçoit pas de rémunération. Il peut être dédommagé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…) ; - Le bénévole n'est soumis à aucun lien de subordination juridique.
Pour la moitié des bénévoles, c'est se sentir utile qui compte ! Le sentiment d'utilité prévaut souvent dans le bénévolat. Faire partie d'une communauté c'est aussi lui rendre service. Des causes particulières touchent les bénévoles qui ont envie de s'investir, avec le projet de changer les choses ou les améliorer.
Le premier bénévole de la Croix-Rouge est son fondateur, Henry Dunant, lorsqu'il organise les secours aux blessés de Solférino en 1859, avec le concours de la population locale. Pour créer la Croix-Rouge, en 1863, quatre autres hommes se joignent à lui, au sein du Comité des Cinq.
POURQUOI « VALORISER » LE BÉNÉVOLAT ? La valorisation a pour objet de rendre compte de l'utilité sociale du bénévolat.
Le bénévolat est une activité désintéressée. Le bénévole ne peut donc percevoir aucun type de rémunération, quelle que soit la qualification donnée aux sommes versées (primes, indemnités, dédommagements...), ni de prestation en nature : repas, hébergement, transport, mise à disposition d'un véhicule...
La méthode la plus simple et la moins contestable consiste à estimer le temps de travail de chaque bénévoles et à le multiplier par le coût horaire d'un salarié au SMIC. Sans éléments précis d'évaluation, la méthode la plus prudente, et admise par les partenaires de l'association, est l'évaluation au Smic.
le bénévole, contrairement au salarié, n'est soumis à aucune subordination juridique vis-à-vis de l'association pour laquelle il accomplit son activité.
Les activités bénévoles les plus connues sont dans l'humanitaire et le social, mais vous pouvez aussi être bénévole dans l'éducation, la santé, l'environ- nement, la culture, le sport… À vous de réfléchir pour trouver le projet associatif qui vous intéresse et vous motive.
Selon Rebecca Shanklandpour, cela est dû à plusieurs raisons : "D'abord parce que lorsqu'on ne va pas bien, on a davantage tendance à être centré sur soi et donc à ruminer tout ce qui ne va pas pour soi. Et on a du mal à observer ce qu'il y a autour et les besoins qu'il y a autour.
Élargir son horizon et ses compétences. Évoluer dans une structure plus humaine. Développer des caractères plus humains : effectivement, les valeurs du cœur (humilité, abnégation, don de soi) sont essentielles pour travailler dans le social ou l'humanitaire. S'enrichir spirituellement.
Selon le règlement de l'association, vous pouvez aussi être dès 16 ans en charge de responsabilités de gestion. En tant que mineur, votre engagement bénévole n'est formalisé par aucun contrat, mais vous devez toutefois fournir une autorisation parentale écrite.
Le bénévole n'est pas payé. Il ne reçoit donc aucune rémunération, qu'elle soit en espèce ou en nature. Cette absence de salaire est d'ailleurs l'une des caractéristiques essentielles du bénévolat. Le volontaire, lui, est indemnisé par l'organisme d'accueil mensuellement.
Entre 16 et 18 ans, il n'y a plus d'autorisation préalable des parents. Cependant, les représentants légaux devront être informés par courrier de cet engagement par un des membres de l'association. Avant 16 ans, un mineur peut créer ou administrer une association s'il a une autorisation écrite préalable de ses parents.
L'élément caractéristique d'un bénévole est sa participation au fonctionnement, à la vie de l'association, à son animation, à son développement, …, et l'absence contrepartie (financière). Le salarié peut réaliser les mêmes tâches, mais perçoit une rémunération pour l'accomplissement de celle-ci.
Comment est rémunéré un salarié au sein d'une association ? Une association peut rémunérer un salarié par le biais d'un salaire préalablement convenu et stipulé dans le contrat de travail ou bien en utilisant le chèque emploi associatif (CEA) proposé par les services de l'URSSAF.
Quels sont les frais d'une association ? Une association peut avoir de nombreux frais, en fonction de son activité : fournitures, matériel, courses, frais de déplacement (péage, essence, indemnité kilométriques).