Pour certaines personnes, le selfie est fait pour se montrer, se « la » raconter , exposer ses richesses, son physique mais aussi pour donner l'impression que l'on est mieux que tout le monde, supérieur à eux. Pour d'autres, le selfie est fait pour s'amuser, partager de bons moments entre amis ou avec sa famille.
Le selfie permet de contrôler l'image qu'on souhaite donner de soi-même. On réalise généralement une image flatteuse de soi-même, on s'embellit au détriment de la réalité pour avoir une meilleure estime de soi.
Vous êtes peut-être atteint de selfitis, la maladie du selfie… un symptôme qui s'apparente à un trouble mental. Apparu pour la première fois en 2014 dans un article satirique, le terme selfitis désigne désormais une pathologie bien réelle : être obsédé par les selfies.
Le selfie permet de contrôler l'image que l'on souhaite donner de soi-même. On réalise généralement une image flatteuse de soi-même, on s'embellit au détriment de la réalité pour respecter des codes de beauté de plus en plus exigeants.
Bien au contraire, se faire photographier permet de retrouver confiance en soi, un peu comme si on se regardait dans le miroir. Avec ses propres clichés en main, une femme trouvera le moyen d'optimiser sa beauté certes, mais également d'être assez confiante en l'avenir et au présent.
Les selfies, suivant la manière dont ils sont utilisés, peuvent tout d'abord alimenter une certaine forme de nombrilisme et d'exhibitionnisme, particulièrement exacerbés par notre société; ce qui nourrit l'égo et un narcissisme étriqué au détriment d'une plus grande ouverture aux autres et une vie sociale plus mature.
Entre manque de confiance en soi, maîtrise de son image et soumission aux diktats des réseaux sociaux, le phénomène s'explique. Selon Elsa Godart, psychanalyste et auteure (1), "une photo peut être source d'angoisse et de complexes puisqu'elle questionne l'image que l'on a de soi.
Question d'origine : Pourquoi se trouve-t-on toujours plus moche en photo que dans le miroir ? Sûrement parce que notre visage n'est pas parfaitement symétrique et que la photo nous montre une image inverse par rapport à celle que nous renvoie le miroir et à laquelle nous sommes habitués.
Les selfies causent un décès par semaine. Les selfies sont bien plus dangereux que ce que l'on pourrait imaginer. Chaque année, plusieurs personnes perdent la vie en se prenant en photo. Une récente étude espagnole révèle que près de 400 personnes sont mortes dans le monde en tentant de prendre un selfie depuis 2008.
Ce biais cognitif s'appelle l'effet de simple exposition : développer un sentiment positif vers quelque chose qu'on voit de manière répétée, c'est pourquoi plus on voit notre reflet, plus on a tendance à l'aimer. Et aussi à se percer des boutons mais c'est une autre histoire.
Du nom de selfitis, selfite en français, le syndrome désigne l'envie irrépressible de se prendre en photo sans arrêt avec son téléphone portable. Sur les pistes, devant le sapin ou encore dans la salle de bains.
Selon Elsa Godart, psychanalyste, une photo peut d'abord être source d'angoisse et de complexe puisqu'elle questionne l'image que l'on a de soi : « Elle répond à une véritable problématique narcissique et à différentes questions telles que : « Qu'est-ce que je renvoie comme image ? » ou « à quoi je ressemble ? » »
La plupart des victimes de scopophobie peuvent développer des habitudes de voyeurisme ou d'exhibitionnisme. Un autre syndrome spécifique, mais différent, lié à la scopophobie est la scopophilie.
Nos visages ne sont pas symétriques. Dans le miroir on voit l'image reflétée, donc inversée, et nous sommes habitués à ça. Sur la photo on voit notre vraie image, qui nous paraît bizarre car nous n'y sommes pas habitués.
Sur les photos, on est souvent pris sous d'autres angles, cela nous plait dès lors moins. Ensuite, sur photo, tout est inversé par rapport à notre reflet dans le miroir. On voit donc un visage qui semble différent de d'habitude, tandis que nos proches voient cette version continuellement (malheureusement).
La principale raison est simple : les photos dévoilent, dans la plupart des cas, l'inverse de ce qu'on voit dans une glace ; elles restituent notre image telle que les autres la voient ; comme si elles disaient finalement la vérité.
En somme, l'autoportrait est fait par soi et pour soi, ou presque, tandis que le selfie est destiné à un autre et à tous ces autres qui composent la communauté plus ou moins étendue des «amis» réels ou virtuels des réseaux sociaux.
selfie. Autoportrait photographique, généralement réalisé avec un téléphone intelligent et destiné à être publié sur les réseaux sociaux. (Au Québec, on dit égoportrait.)
Mieux : ils vous voient comme si vous vous regardez à travers 2 miroirs. un miroir va inverser horizontalement votre visage, c'est à dire que l'œil droite que vous voyez dans votre reflet est en fait votre œil gauche.
Le problème vient surement de l'objectif de votre appareil photo. Avec un objectif grand angle, la personne qui vous prend en photo s'approche probablement très près de vous. Un objectif classique l'obligera à reculer (disons d'environ trois mètres).
Si on ne se plaît pas en photo, c'est parce que, bien souvent, on ne se reconnaît pas dans ce portrait figé. Notre cerveau a en effet l'habitude de percevoir notre image en mouvement, telle que nous la voyons dans le miroir.
L'une des principales causes est la synchronisation du flash de l'appareil photo. Nos yeux se ferment naturellement pour se protéger lorsqu'ils sont soudainement exposés à une lumière vive, et la vitesse à laquelle cela se produit dépasse souvent la vitesse d'obturation de l'appareil photo.
photophobe . (Celui, celle) qui craint la lumière (d'apr.