Les raisons de cette immigration de masse sont nombreuses : Les conditions de vie étaient devenues difficiles en Italie entre 1870 et 1900, spécialement à la campagne. Les maladies et la famine ont été les causes principales de l'immigration.
Un véritable flot de départs pour fuir la misère, qui ralentit avec le miracle économique de l'après-guerre mais ne se tarit pas. Ils sont encore 1 million d'Italiens à franchir les frontières de leur pays dans les années 1970 et un demi-million dans les années 1980.
Jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, la cause de l'immigration italienne en France était essentiellement économique. En France, il y avait une pénurie de main-d'œuvre, en particulier dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie (usines et mines) et de la construction.
Durant cette période de migration massive, 4 millions d'Italiens sont arrivés aux États-Unis, dont 3 millions entre 1900 et 1914. La principale raison de l'immigration vient de l'unification italienne en 1861, qui a considérablement aggravé les conditions économiques de la population.
De 1860 à 1914: Les grandes migrations.
Les Italiens appellent les Français 'cousins'.
Selon certains, Rital signifierait Résident/Réfugié Italien, écrit R-Ital sur les documents des émigrés italiens en France au début du 20ème siècle. Selon d'autres, Rital vient des inscriptions sur les voitures de trains où voyageaient les italiens qui étaient rapatriés dans les années '20 (Rapatriés Italiens).
Les Italiens fuient leur pays de la pauvreté et de la crise économique. Arrivés en Argentine, les Italiens peuplent surtout la côte argentine, et Buenos Aires en particulier. Puis d'autres s'en allèrent peupler la plaine. Leur religion était surtout le catholicisme, qu'ils pratiquaient énormément en Argentine.
Bon nombre d' Italiens viennent au Canada en passant par les ports américains et cherchent du travail dans la construction des chemins de fer. Les Italo-Canadiens sont parmi les premiers Européens à avoir visité le Canada et s'y être installés.
Les premiers Italiens en Belgique étaient des marchands toscans et des banquiers de la Renaissance, puis quelques dizaines d'artisans et d'exilés jusqu'au XVIII e siècle. Au début du XIX e siècle a commencé une petite communauté d'Italiens, presque tous du Nord, dans les principales villes de Wallonie et à Bruxelles.
De 1900 à 1915, 8 millions d'Italiens sont partis pour travailler dans les mines et usines de France et d'Allemagne, ou encore pour les Etats-Unis. Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Etat lui-même encourageait les travailleurs à plier bagage.
La Lombardie en tête
« Géographiquement, les implantations françaises se concentrent principalement dans le Nord de l'Italie », confirme Business France. La principale région italienne d'implantation économique française est de loin la Lombardie, qui pèse 45% du total dont la majorité dans la Province de Milan.
Les départements des Alpes et de la côte méditerranéenne sont ceux qui accusent, à chaque recensement, le plus grand nombre d'Italiens. Les Italiens représentent 25 p. 100 de la population étrangère domiciliée, qui constitue 3,5 p. 100 de la population totale.
Le mode de vie de ce pays a été façonné par le caractère de ses natifs. Aussi, ce peuple chaleureux est connu à travers le monde pour son caractère entier et franc. Expansif, il n'hésite pas à rompre la glace avec les étrangers, parfois intimidés par tant de chaleur.
L'immigration portugaise en France a eu lieu principalement dans les années 1960/1970, pour fuir la dictature et permettre aux immigrés des conditions de vie meilleures. Les migrants portugais étaient parfois surnommés « Les gens des baraques ». La plupart ont commencé à travailler dans le bâtiment.
Les principales destinations des émigrés italiens sont en Europe : la France, l'Autriche , la Suisse et les pays d'Europe du Nord ; l'Amérique du Nord : Etats-Unis et Canada, l'Amérique du Sud : le Brésil, l'Argentine.
Les étrangers sur le sol italien depuis 2000
Ainsi, la communauté roumaine (dont on compte plus de 10% de Roms de Roumanie) est devenue la plus importante, tandis que le Maroc et l'Albanie en 2003 sont loin derrière, même s'ils enregistrent une légère augmentation.
Pourquoi les Italiens de Montréal parlent-ils anglais? Parce qu'à bien y penser, ils sont catholiques, les quartiers où ils ont d'abord émigré étaient dans la partie francophone de Montréal (Petite Italie et Saint-Léonard) et, linguistiquement parlant, l'italien est plus proche du français que de l'anglais.
La langue officielle à Milan est l'italien, toutefois le français et l'anglais sont des langues étudiées en Italie.
Selon un stéréotype très ancré dans les esprits européens, les peuples méditerranéens seraient plus passionnés, plus expressifs dans leurs émotions, d'où cette tendance à joindre le geste à la parole (et à parler plus fort, mais il s'agit d'un autre débat).
L'Espagne, le Portugal et l'Italie en particulier peuvent ainsi être considérés, en raison des antécédents historiques forts existant, comme des latinos (« premiers latins », « latins d'Europe » ou encore « latino-européens ») en opposition aux « néos-latins » ou « latinos-américains ».
Quelque 40% des Argentins sont d'origine italienne et 30% espagnole. Mais les migrants français de la fin du 19e siècle ont laissé une forte descendance et exercé une grande influence dans le pays. Avant France-Argentine ce samedi, un peu d'histoire.
Les origines de la langue italienne
Entre 3000 et 1000 avant J. -C., des populations d'origine indo-européenne sont arrivées d'Europe centrale et orientale. Elles se sont mêlées aux peuples méditerranéens, y compris ceux qui vivaient dans la péninsule italienne (Étrusques, Ligures, Sardes, etc.).
Ce nom fut donné aux ouvriers immigrés italiens arrivés en masse avant et après la Seconde Guerre mondiale pour travailler en France, en Belgique et en Suisse. François Cavanna indique qu'il a pour origine la mention « R. ital. » (pour « réfugié italien ») qui était portée sur les papiers des immigrés.
Au long du XXe siècle, des centaines de milliers d'Espagnols émigrèrent en France à la recherche de meilleures conditions de vie. L'évolution politique et économique des sociétés de départ et d'arrivée eut une forte incidence sur leur devenir et leur décision de s'installer définitivement ou non dans l'Hexagone.