Certains partent pour des raisons économiques. Ils sont à la recherche de meilleures perspectives socio-économiques et tentent de travailler à l'étranger, ou ils sont confrontés à une extrême pauvreté dans leur pays et ne voient d'autre possibilité que de partir.
Ces causes sont économiques, politiques, naturelles, éducationnelles, psychologiques, institutionnelles, volontaires, diplomatiques, d`affaire ou de réunion. Causes économiques : 84% de l`économie mondiale est détenue par les G20 et les 16% sont réparties dans le 175 autres pays restant du monde.
Les migrants et les objectifs de développement durable
La principale référence à la question des migrations se trouve dans la cible 10.7: Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées.
Pourquoi ce pays ? D'abord parce que beaucoup y ont de la famille, des connaissances. Une aide précieuse quand on arrive, souvent sans même un bagage. Au Royaume-Uni, les migrants pourront aussi parler l'anglais, car c'est la langue étrangère qu'ils connaissent le mieux.
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Selon les Nations unies, les États-Unis accueillent le plus grand nombre d'immigrés dans le monde, ils étaient 48 millions en 2015 soit 15% de sa population totale. Le Canada compte 7,6 millions d'immigrés soit 21% de sa population.
Ces dernières années, la majorité des personnes migrant vers l'Europe tentaient de fuir les conflits, le terrorisme où les persécutions dans leurs pays d'origine.
Moins de 0,5 % des Français vivent à l'étranger, alors qu'ils sont 7,1 % au Royaume-Uni, 10,2 % au Mexique (qui fournit le plus gros contingent mondial d'émigrés : 10 millions), 19,4 % au Portugal ou encore… 44,3 % au Cap-Vert, record mondial.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Un vieux proverbe iroquois dit : « Qui quitte son pays n'a plus de pays. Parce qu'il a deux pays : son ancien pays et son. nouveau pays. » La plupart des personnes entraînées dans l'odyssée de l'émigration vérifient la douloureuse exactitude de ce dicton.
Les migrants et réfugiés demandant à être accueillis en Europe arrivent par la mer ou les Balkans depuis l'Afrique, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud - majoritairement depuis la Syrie, l'Érythrée et l'Afghanistan.
Selon l'OCDE, la contribution de l'immigration serait de +1,02 % du PIB en France, contre +1,56 % en moyenne. Une autre étude, portant sur les années 1994-2008, a conclu à un effet positif et significatif sur le PIB par habitant.
Le changement climatique est désormais la première cause de migration avant les conflits et les guerres.
Le chômage, le sous-emploi, les bas salaires et la pauvreté des familles sont les principaux facteurs, auxquels s'ajoute l'offre d'emplois mieux rémunérés à l'étranger.
Les migrants internationaux représentent eux 200 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale. Le nombre total de migrants internationaux s'est accru ces dix dernières années, passant d'environ 150 millions de personnes en 2000 à 214 millions de personnes aujourd'hui.
Pour une personne reconnue réfugiée : en application de l'article L. 424-1 du Ceseda, une carte de résident d'une validité de 10 ans est délivrée de plein droit par la préfecture du lieu du domicile. Un titre de voyage est également délivré par la préfecture du lieu du domicile, à la demande de l'intéressé.
Certains migrants quittent leur pays pour travailler, faire des études ou rejoindre des membres de leur famille, par exemple. D'autres y sont incités par la pauvreté, les troubles politiques, la violence de bandes criminelles, les catastrophes naturelles ou d'autres problèmes graves.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
3,2 millions d'entre eux ont leurs deux parents immigrés. Ils sont principalement originaires de l'Union européenne (47 %) et du Maghreb (30 %), puis d'Asie (9 %, dont plus d'un tiers de la Turquie) et d'Afrique subsaharienne (9 %).
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.