Qu'on les appelle La Si Do Ré Mi Fa Sol, A B C D E F G ou ハ ニ ホ ヘ ト イ ロ, les notes renvoient aux mêmes hauteurs de son, aux mêmes touches du clavier. Mais si elles n'ont pas d'appellation universelle, c'est parce qu'elles sont le fruit d'un héritage propre à chaque civilisation et à chaque langage.
Elles remontent en effet au 11ème siècle. A cette époque, le moine italien Guido d'Arezzo utilisa les sept premiers vers d'un texte en latin du poète Paul Diacre: l'Hymne de Saint Jean-Baptiste. Et il donna comme nom aux notes de musique la première syllabe de chaque vers.
Il existe sept noms de notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Il n'en existe pas d'autres. Ces notes peuvent être modifiées (plus précisément la hauteur du son) par les altérations telles que le # (dièse) ou le b (bémol).
Parce que l'intervalle de quarte équivaut à l'écart entre quatre notes (do, ré, mi, fa), la quinte équivaut à cinq notes (do ~ sol), l'octave à huit notes, etc.
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Ainsi, ces pays commencent leur notation musicale par la lettre C, qui désigne le Do ou Ut. Les correspondances peuvent être comprises ainsi : A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol). Attention, en Allemagne et dans les pays germanophones, le B est remplacé par un H s'il s'agit d'un Si majeur.
Dans l'échelle diatonique naturelle — c'est-à-dire sans altérations —, le demi-ton diatonique existe d'une part entre les notes mi et fa, d'autre part entre les notes si et do ; les autres intervalles conjoints sont des tons. Le demi-ton diatonique a une fonction attractive.
Tout simplement (!?) parce que l'intervalle entre Mi et Fa et entre Si et Do n'est que d'un demi-ton. Finalement l'octave est divisée en 12 demi-tons et la gamme majeure repose sur les intervalles ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton, demi-ton.
C'est aussi vers cette époque que Ut est devenu Do, parce que Ut était une syllabe trop difficile à chanter (le choix pourrait venir de la première syllabe du mot Domine, Seigneur ou Dieu en latin).
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Notation anglaise et germanique
La série constituée des lettres de l'alphabet A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol), dite, « notation batave », héritée de la Grèce antique, a été conservée par les pays dits « protestants » ou « réformés » (Royaume-Uni, Allemagne, etc.).
Le but des notes n'est pas d'humilier ou de sanctionner mais de guider les élèves. Rien de tel qu'une évaluation claire, franche, pour identifier les problèmes et aider à redresser la barre. Cesser de noter les élèves parce qu'ils ont des difficultés, c'est se moquer d'eux.
La musique existe depuis la préhistoire mais elle ne laisse pas de trace. Il est donc difficile de raconter son histoire. On peut imaginer que les premières mélodies ont été chantées par des hommes préhistoriques. Puis ils ont utilisé des morceaux de bois ou de pierre et les ont tapé les uns contre les autres.
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Le début de certains mots donnent en effet la gamme 'Ré', 'Mi', 'Fa' et ainsi de suite. Tout cela va évoluer : au 16e siècle, Anselme de Flandres, membre de la chapelle du duc de Bavière à Munich, ajoute le 'Si', avec les premières lettres des mots du dernier vers.
Parce que les dièses et les bémols servent à diviser les notes voisines séparées par un ton en deux demi-tons et qu'il n'y a qu'un demi-ton entre le Mi et le Fa et entre le Si et le Do (il n'y a donc pas de touche noire entre les notes Mi-Fa et Si-Do).
En musique, une octave est l'intervalle le plus consonant. Elle sert de base à la construction des gammes. En acoustique, cet intervalle correspond au doublement de sa fréquence fondamentale.
Histoire. Les douze notes de l'échelle chromatique trouvent leur origine dans le cycle des quintes et l'accord pythagoricien. Les travaux de Marin Mersenne ont cherché à trouver une progression naturelle entre les notes.
L'armure coïncide avec celle de la tonalité relative mi mineur. La lecture audio n'est pas prise en charge dans votre navigateur. Vous pouvez télécharger le fichier audio. L'échelle de sol majeur est : sol, la, si, do, ré, mi, fa♯, sol .
La tonalité de do majeur (ut majeur) se développe en partant de la note tonique do ou ut (surtout utilisé dans le langage théorique). Elle est appelée C major en anglais et C-Dur dans l'Europe centrale.
La première clef aurait été inventée en 1025 par Guido d'Arezzo, un moine bénédictin. Au fil du temps, la forme des différentes clés va évoluer (surtout la clé de fa qui subira plus de cinq transformations), tout en restant étroitement liée aux notes par leur « autorité ».
Douze notes. Sept pour les touches blanches : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, et cinq pour les touches noires : Do#, Ré#, Fa#, Sol#, La#. Pourquoi douze notes et pas quinze, ou neuf ? La guitare, la flûte, et le saxophone se jouent aussi sur ces douze notes, qui forment l'alphabet de la musique occidentale.
F = FA (FACILE !)