En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Les tranchées sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Elles n'ont jamais été autant utilisées que lors de la Première Guerre mondiale, mais elles ne datent pas de cette époque.
Raids dans les tranchées
Ils ont de nombreux objectifs : permettre à des soldats peu aguerris d'acquérir de l'expérience au combat, recueillir des renseignements, capturer des prisonniers, détruire des fortifications ou simplement infliger des pertes à l'ennemi.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
De cette même guerre a eu lieu la guerre des « tranchées » appelée guerre de position elle a commencé en 1916, de cette guerre il y a eu la bataille de la Somme et de Verdun. Les soldats devaient creuser des fossés pour se protéger de leurs ennemis . Ces fossés sont appelés « tranchées » .
Travaux publics
Les tranchées sont réalisées par excavation à l'aide de pelles mécaniques de différentes tailles selon l'importance des travaux et le lieu où il s'agit de creuser, de tractopelle, d'excavatrices par aspirations, ou de trancheuses.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
Quel âge avaient-ils ? Le plus jeune de nos poilus du canton d'Eymoutiers, morts pour la France, avait 19 ans, le plus vieux 49 ans. L'âge moyen de l'ensemble de nos poilus est de 25 ans. Le plus jeune poilu Français, mort pour la France, était Désiré BIANCO.
Corvées quotidiennes
Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
Les poilus vivaient dans des tranchées dans des conditions déplorables : ils ne pouvaient pas se laver, ils vivaient avec les rats et les poux. Le bruit permanent des mitrailleuses et des obus les empêchait de se reposer ; ils dormaient à même le sol.
Les soldats avaient donc le sentiment d'accomplir leur devoir. Ils étaient également persuadés que la guerre serait courte, ce qui bien sûr renforçait leur résolution, surtout dans les campagnes où les paysans (la majorité des appelés) étaient persuadés être de retour chez eux pour les moissons.
Les économies sont complètement désorganisées. Les chevaux sont réquisitionnés dès 1914. Ils sont nombreux à servir pour les besoins de l'armée ; environ 750 000 sont tués pendant le conflit. La production agricole en souffre d'autant plus que les hommes jeunes et valides sont partis au combat.
4) La boue, les poux, les rats, le froid, l'humidité, la peur de la mort et des mutilations, la fatigue forment le quotidien des soldats dans les tranchées.
La guerre de tranchées (novembre 1914-mars 1918)
Quand les combats débouchent sur la mer du Nord en octobre 1914, plus aucune autre possibilité tactique n'existe que l'attaque frontale, avec des tranchées installées sur une ligne continue de près de 750 km des Vosges à la mer du Nord.