L'Encyclopédie catholique propose cette étymologie : « À Tours, le roi Huguet était un terme générique pour désigner les fantômes qui viennent hanter les vivants, au lieu de faire leur temps au purgatoire. Comme les protestants sortaient la nuit, on commença à les appeler huguenots.
Luthériens, réformés et anglicans.
Désignant les calvinistes français, le vocable « huguenot » est doublement d'origine genevoise, puisqu'il est apparu dans cette ville dans les années 1520-1525 par une double dérivation-altération du mot allemand Eidgenossen (les compagnons du serment, désignant les confédérés suisses) et du prénom personnel Hugues ...
L'existence des sujets protestants à l'intérieur du royaume lui apparait comme un danger pour la monarchie absolue ; en effet les protestants par leur pratique religieuse sont enclins à la discussion, à la critique, à une organisation "démocratique" et "révolutionnaire", ce que ne peut tolérer un roi absolu.
Cette croix des protestants est tout de même perçue aussi comme le symbole de la présence de Dieu aux côtés de celui qui la porte : offrir une croix huguenote est donc une façon de soutenir symboliquement celui qui la recevra et la portera.
Le signe de croix est attesté dès le III e siècle et se fait sur le front jusqu'au VII e siècle. Il est commun à la plupart des confessions chrétiennes, encore que les protestants le pratiquent moins et les chrétiens orientaux plus encore que les catholiques.
En dehors de cet aspect, les pentecôtistes croient comme tous les chrétiens protestants, catholiques ou orthodoxes que le Saint Esprit est la troisième personne de la Trinité divine.
Les dragonnades (le logement de soldats, les dragons, dans les foyers protestants pour pousser ces derniers à renoncer à leur foi) précédèrent et suivirent la Révocation.
Au fil du temps, les mots protestantisme et protestants désigneront les principaux mouvements de la Réforme, issus des protestations de Luther puis de Calvin. Il faut ajouter que si les protestations de Luther furent rédigées et imprimées d'abord en latin, elles le furent aussi en allemand.
Or le 18 octobre 1685, le petit-fils de Henri IV, le roi Louis XIV, signe un nouveau texte, l'édit de Fontainebleau, qui révoque l'édit de Nantes et vise à bannir le protestantisme du royaume de France.
Nom commun. (Familier) Protestant. — Note : Terme de raillerie que l'on appliquait autrefois. (Par extension) Celui qui ne pratique pas sa religion ou qui n'a pas de religion.
Environ 44.000 huguenots se fixèrent définitivement en Allemagne, dont 20.000 en Brandebourg Prusse. Les Provinces-Unies - la grande Arche du Refuge - accueillirent d'après la tradition 50.000 fugitifs. Les Églises francophones, wallonnes, fondées au XVIème siècle, y étaient fort nombreuses.
D'où viennent donc ces racines tricolores ? En fait, l'immigration française en Afrique du Sud remonte à 1685. Cette année-là, le roi Louis XIV révoque l'Édit de Nantes. Une décision qui provoque le départ de France d'environ 300.000 protestants.
Les protestants voient dans la dévotion à Marie de l'idolâtrie, mais l'approche protestante de la Vierge Marie est diversifiée. Pour Martin Luther, il est évident que Marie est auprès de Dieu, dans la communion des saints, écrit l'abbé Alain René Arbez dans cet article.
Les enterrements protestants et la tradition
Dans le protestantisme le rite funéraire ne s'adresse pas au défunt, mais aux vivants, à savoir sa famille, à ceux qui restent. Il s'agit en fait de rappeler le don de l'existence fait par Dieu aux hommes.
Dans ce domaine, les protestants sont les plus stricts : ils ne reconnaissent que la Bible et ses écritures comme source d'autorité. Ils suivent le principe édicté par le réformateur de l'Eglise, Martin Luther, "seule l'Ecriture" compte.
Les catholiques, les protestants et les orthodoxes considèrent Noël comme une fête importante, car elle marque la naissance de Jésus. Pour ces trois religions, Jésus est le fils de Dieu venu dans le monde pour aider tous les hommes.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
Au début du XVIe siècle, un moine allemand, Martin Luther, va affronter l'Église avec le soutien des princes allemands. Devant le refus de réformer de la part de l'Église, ce moine va proposer une nouvelle vision du christianisme, en opposition au catholicisme de Rome.
Ils partent, en plus ou moins grand nombre, de toutes les régions du royaume. Certains vont se réfugier dans les grandes villes (Lyon, Bordeaux, Paris), où il est plus facile de se cacher. Les plus nombreux à partir, parfois par familles entières, sont ceux des régions côtières.
Louis XIII signe l'édit de Montpellier confirmant l'édit de Nantes avec l'extension de la liberté d'exercice de culte des catholiques et protestants, et la limitation à deux du nombre de leur places de sûreté (La Rochelle et Montauban).
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
Qu'est-ce qui différencie catholiques et protestants? La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
Les protestants ne vouent pas de culte aux Saints, ni aux défunts. En effet, Dieu est seul juge du Salut de l'homme. Pour cette raison, la présence du corps n'est pas obligatoire lors des cérémonies de deuil.