Les RADIATIONS ENDOMMAGENT L'ADN de nos cellules. Heureusement, les cellules possèdent des mécanismes de réparation efficaces. Néanmoins, il se peut que des dommages subsistent, ce qui peut provoquer toute sorte de dysfonctionnements, notamment des cancers.
Sur le long terme, du fait d'altérations subies au niveau de la cellule, l'exposition à des rayonnements ionisants peut conduire à l'apparition de cancers secondaires chez les personnes irradiées.
Les radiations causent des brûlures de la peau, détruisent le système nerveux central, les cellules de la moelle osseuse (qui «fabrique» les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes) et celles de la paroi digestive. Le système immunitaire s'effondre.
Il s'agit des effets déterministes dont la gravité varie selon la dose de rayonnement reçue. Ils peuvent se traduire par des brûlures, des cataractes et, dans des cas extrêmes, la mort.
Les effets de la radioactivité sur l'organisme humain dépendent du type de rayonnement et des doses d'exposition. "A très fortes doses, les rayons peuvent tuer des cellules et entraîner des modifications aiguës, une perte de capacité d'un organe. Ces effets sont appelés "réactions tissulaires".
Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (étude des populations d'Hiroshima et de Nagasaki). 1000 mSv est une dose très élevée qui correspond à 1 Gray.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
En cas d'accident nucléaire, la prise de comprimés d'iode stable protège la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement. La thyroïde va absorber l'iode stable jusqu'à saturation, et ne pourra donc plus assimiler l'iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré.
Il décède (ainsi que les nombreux autres pompiers et opérateurs de l'usine ce soir-là) par apoptose massive des cellules, la mort progressive des tissus s'apparentant à une décomposition vivante. Aucun pompier présent la nuit du drame n'a survécu, tous sont morts à l'hôpital numéro 6 de Moscou.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Les rayonnements émis par les substances qu'ils contiennent constituent le principal risque pour l'homme, qui s'expose alors à : une irradiation externe, en cas de proximité avec les rayonnements émis par les substances contenues dans les déchets.
Le cancer de la thyroïde après une contamination, donc une inhalation ou ingestion de particules radioactives, c'est le premier cancer qui apparaît sauf si il y a eu prise d'iode stable pour prévenir l'apparition de ce cancer.
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Selon le type de cancer, des biomarqueurs spécifiques, comme par exemple le récepteur à la somatostatine ou une molécule de sucre, sont choisis. Chargés d'infimes doses de radioactivité, ils permettront de localiser l'activité des cellules cancéreuses en se fixant sur leurs récepteurs ou étant métabolisés.
Plus de 40 ans
La saturation de la thyroïde est moins indiqué dans cette tranche d'âge pour deux raisons : plus l'âge avance, le risque de cancer de la thyroïde suite à la prise d'iode radioactif diminue.
Si toutefois on atteint un abri, il faut retirer ses vêtements, ses chaussures et passer à l'eau la totalité de son corps pour bien retirer toutes les particules radioactives. En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
En cas de menace nucléaire, les autorités peuvent recommander de prendre de l'iode non radioactif, disponible sous forme de comprimés. "L'objectif est de saturer la thyroïde en iode stable afin qu'elle ne stocke pas l'iode radioactif en cas d'attaque ou d'accident.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
Se mettre à l'abri
Les murs des constructions constituent en général une protection suffisante aux rayonnements. Il est nécessaire également de calfeutrer les ouvertures, comme l'encadrement des fenêtres, avec du ruban adhésif par exemple.
De ce fait, la radioactivité n'est pas contagieuse une fois que l'on s'est débarrassé de tous les éléments qui ont été mis en contact direct de particules.
Grâce à son faible coût, sa facilité de mise en œuvre et sa forte capacité à absorber les rayonnements ionisants, le plomb s'impose aujourd'hui comme étant le matériau de référence des écrans et blindages pour la protection radiologique.