La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Cette offensive militaire sur le sol ukrainien fait suite à l'annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass en 2014, ayant constitué des atteintes à l'intégrité territoriale d'un État issu de la dislocation de l'URSS.
Elles se sont aussi tendues en raison de la guerre du Donbass, dans laquelle la Russie est impliquée en y menant une guerre hybride. Le 24 février 2022, date du début de l'invasion russe après une crise diplomatique débutée en mars 2021, l'Ukraine rompt ses relations diplomatiques avec la Russie.
Quelles sont les origines du conflit ? Le conflit ukrainien trouve son origine en septembre 2013, quand le président Viktor Ianoukovitch décide de se retirer unilatéralement d'un accord d'association avec l'Union européenne.
La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
L'Otan n'est en aucun cas tenue d'intervenir en Ukraine, de la défendre. Concrètement, mettre en place une zone d'exclusion aérienne, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky, consisterait à surveiller l'espace aérien ukrainien et à en interdire l'accès à tout avion ou hélicoptère russe.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Le rapprochement progressif de l'Ukraine avec l'Europe occidentale a mis le feu aux poudres et le président russe y a vu une menace pour ses frontières. Cependant, pour comprendre les origines de ce conflit, il faut s'intéresser à l'histoire vaste et complexe de l'Empire russe.
L'objectif est d'étrangler économiquement l'Ukraine, en lui coupant l'accès à la mer Noire. Il n'est pas impossible toutefois que la Russie s'arrête à la région de Donetsk, si la balance militaire tourne en sa défaveur.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement.
Syrie, Chine, Venezuela, Iran
La Syrie n'est pas en reste et soutient depuis longtemps le régime russe. "La Syrie se tient aux côtés de la Russie, étant convaincue du bien-fondé de sa position.
La reconnaissance par la France de la fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
L'Albanie, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, la Hongrie, l'Islande, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis offrent une aide humanitaire ou ouvrent leurs frontières aux réfugiés ukrainiens.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n'est pas l'OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l'Ukraine.
Si l'Europe et les États-Unis font bloc derrière l'Ukraine, il n'en est pas de même pour le reste du monde. Plusieurs alliés de la Russie ont déjà affiché ouvertement leur soutien, comme la Syrie ou le Venezuela. D'autres, comme l'Afrique du Sud ou de la Chine, ne condamnent pas l'offensive russe.
Le propagandiste accuse les Occidentaux d'être responsable de la montée des tensions internationales. Une nouvelle provocation d'un proche de Vladimir Poutine. Sergei Alexandrovich Markov est un ancien membre de la Douma, la chambre basse de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
Vladimir Poutine affiche son hostilité à cet élargissement de l'Otan dont il fustige les ambitions « impérialistes » et « hégémoniques ». Après de longues tractations entre Turcs, Suédois et Finlandais, le sommet de l'Otan à Madrid marque une étape clé dans l'élargissement de l'Alliance au Nord et à l'Est de l'Europe.
La Russie présente, en ce moment, plusieurs dangers pour l'Europe. D'un côté, il y a les menaces les plus visibles et directes : menaces armées, destructions et guerre - comme l'on voit déjà sur le terrain et aussi avec une potentielle extension du conflit.
Les Nations unies représentent le rêve d'un système de relations entre États fondées sur la notion de sécurité collective. L'OTAN, créée deux années après l'ONU, en raison de la Guerre froide, repose sur la notion plus pragmatique de défense collective.