Les Saintes-Maries-de-la-Mer tirent leur nom de Marie-Jacobé et Marie-Salomé, dont la tradition dit qu'après avoir été chassées de Palestine, où les premiers chrétiens étaient persécutés, elles sont arrivées ici, où elles ont pris pour servante une certaine Sara.
En 1838, le village prend le nom des « Saintes-Maries-de-la-Mer » et, peu après, le pèlerinage des Gitans est mentionné pour la première fois : au mois de mai, ils viennent de toute l'Europe honorer ici leur sainte patronne, Sara, la Vierge noire.
Selon la tradition chrétienne du milieu du IX e siècle, les Trois Maries sont les trois filles de sainte Anne, la grand-mère de Jésus, de trois mariages successifs. On retrouve dans certaines traditions les trois Maries qui se rendent au tombeau du Christ le dimanche qui suit sa crucifixion pour embaumer son corps.
D'après les Gitans, elle est leur protectrice attitrée “Sara-la-Kâli”, un mot tsigane signifiant aussi bien gitane que noire.
Site de légende, son rivage accueillit, à l'aube de la chrétienté, Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara, chrétiennes persécutées fuyant la Palestine sur une barque sans gouvernail.
Marie (dite Madeleine) faisait partie des femmes de Galilée qui suivaient Jésus et l'assistaient de leurs biens, par gratitude pour une guérison obtenue. Le surnom de Madeleine, accordé à Marie signifie probablement qu'elle était originaire de Magdala (Mt 15, 39). Jésus l'avait libérée de sept démons (cf.
Dans la tradition de l'Église orthodoxe, Marie de Magdala est considérée comme le premier témoin de la résurrection de Jésus et reçoit de lui « mission » pour annoncer aux apôtres sa résurrection (Jn 20, 11-18).
Sara la noire (Sara e Kali en langue romani) est une sainte vénérée par la communauté des Gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue.
La Kali, Sara la noire ou sainte Sara est une sainte vénérée par la communauté gitane aux Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue. Son appellation peut rappeler la déesse indienne Kâlî, ce qui concorde avec l'hypothèse de la provenance indienne des Roms vers le IXe siècle.
La statue de Sara, Patronne des Gitans, se trouve dans l'Eglise des Saintes Maries de la Mer, à droite au fond de la crypte, revêtue de robes multicolores et de bijoux.
On l'y voit quêtant à travers la Camargue pour subvenir aux besoins de la petite communauté chrétienne. Cette pratique de la » chine » aurait pu, pensent certains auteurs, la faire assimiler par la suite à une Gitane. Les Gitans, eux, ne se posent pas tant de questions.
Des fêtes de mai au « pèlerinage des Gitans »
Pour la tradition catholique, leur arrivée sur la terre de Camargue marque le début de l'évangélisation de la Provence, et la présence de leurs reliques est associée à toute une série de miracles dûment répertoriés [Lamoureux, 1909].
Marie est présentée par Luc comme « une jeune fille vierge » vivant à Nazareth, en Galilée, accordée en mariage à Joseph. Matthieu introduit directement Marie comme l'épouse de Joseph et celle par qui Jésus a été engendré. Les deux évangélistes relatent les circonstances de la conception de Jésus.
Les Saintes Maries sont célèbres par sa tradition d'accueil des gitans. Venant du monde entier, ils se rassemblent chaque année les 24 et 25 Mai pour le grand pèlerinage mais également le 3ème week end d'Octobre.
Le 24 mai a lieu la procession à la mer de Sara, la patronne des gitans et le 25 mai, la procession des deux Saintes Maries : Jacobé et Salomé. Ces fêtes datent du Moyen Âge et le cérémonial se déroule au milieu de la foule, les cierges en main avec des chants pour acclamer les Saintes Maries.
Sara, Sara, Sainte et amie, Ecoute-moi, je t'en supplie, Sara, Sara, Sainte et amie, Entends ma voix, ma voix qui prie.
La vierge noire, la protectrice de La Réunion
C'est à la Rivière des Pluies, à proximité de l'église de Sainte Marie que vous pourrez trouver la statue de la Vierge Noire, qui aurait jadis sauvé un esclave en fuite. Elle est depuis vénérée par les Réunionnais et fidèlement fleurie.
La majorité des 450 à 500 Vierges noires recensées en Europe se trouvent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l'art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180. La Vierge noire de Częstochowa (Pologne) est, par sa localisation, un exemple atypique.
1 - La Vierge noire de Rocamadour
Elle se trouve encore aujourd'hui dans la chapelle Notre-Dame du sanctuaire ! La tradition raconte qu'on la doit au travail de l'ermite saint Amadour, dont le roc tire son nom.
La religion catholique a été adoptée par les gitans lors de leur arrivée en Occident.
Regard sur une communauté et un engagement. O n l'appelle le curé des Manouches. L'aumônier des Gitans.
Les origines du peuple tzigane remontent à la nuit des temps. On les fait venir d'Inde, d'où ils tiendraient un de leurs noms : « Rom » signifie « homme » dans une des langues pratiquées en Inde. Aujourd'hui, les Tziganes constituent une population estimée entre deux millions et 2,4 millions de personnes.
La Pericope Adulterae est le nom traditionnel d'un épisode évangélique (péricope) au sujet d'une femme adultère de l'Évangile selon Jean 8,1-11. Ce passage décrit une confrontation entre Jésus, les scribes et les Pharisiens pour savoir si cette femme, coupable d'adultère, doit être lapidée.
La disparition de l'Enfant Jésus au Temple pendant trois jours. La rencontre de Jésus portant sa croix et montant au Calvaire. Marie, debout au pied de la croix. La descente de Jésus de la croix et la remise à sa mère.
Lorsqu'une personne est submergée par l'émotion, elle peut se mettre à «pleurer comme une madeleine». L'expression ne fait en aucun cas référence au petit gâteau lorrain, mais a en réalité une origine biblique. Elle renvoie en effet à l'histoire de Marie-Madeleine dans le Nouveau Testament, une prostituée repentie.