Pourquoi n'arrive-t-on pas à sceller une paix durable ? De nombreuses raisons expliquent que la paix n'ait pas tenu. La première tient à l'exclusion de l'Allemagne et de la Russie de la toute récente Société des nations (SDN), ainsi qu'à la non-participation des Etats-Unis.
Certes, le refus du Sénat des États-Unis de ratifier le traité de Versailles, le 19 mars 1920, affaiblit la Société des nations en l'absence de la principale puissance mondiale et rend caduc le traité signé par Wilson et Lloyd George qui garantissait la sécurité de la France en cas d'attaque allemande.
Une très grande partie de l'opinion allemande conteste le traité dès sa signature. Les Allemands sont humiliés de la situation qui leur est faite. Ils trouvent injustes d'être déclarés « seuls responsables de la guerre » alors que les autres pays se donnent la position de victimes.
Résumés. Le traité de Versailles et les traités de la « banlieue parisienne », qui ont mis fin à la Grande Guerre, ont profondément bouleversé l'Europe et le Moyen-Orient. Les quatre Empires qui existaient, l'Empire allemand, l'Empire austro-hongrois, l'Empire russe et l'Empire ottoman ont disparu.
Une importante faiblesse structurelle du traité de Versailles réside dans le fait qu'il fût l'aboutissement de négociations au cours desquelles les Américains, les Britanniques et les Français ne purent s'entendre parfaitement car poursuivant des buts différents.
L'Allemagne perd toutes ses colonies : Cameroun, Togo, Namibie, Tanzanie passent sous contrôle français ou britannique. C'est la fin de l'empire colonial allemand.
Diktat est le terme utilisé pour qualifier le Traité de Versailles, imposé sans négociation, en 1919, à l'Allemagne, par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale.
Le changement climatique, le terrorisme, les cyber-attaques, la prolifération des armes de destruction massive, la pauvreté ou la criminalité transfrontière ne sont que quelques uns des nombreux facteurs de déstabilisation de la paix, conduisant parfois à des conflits violents et meurtriers dans certaines parties du ...
La paix durable implique la tolérance zéro par rapport à la violence dans les foyers et au sein des communautés, dans les pays et entre les États. Autour du monde, une femme sur trois a été battue, contrainte à des relations sexuelles, ou victime d'abus d'une manière ou d'une autre.
L'inconvénient d'une paix prolongée
Mais des périodes prolongées de paix peuvent avoir des inconvénients: au sein des sociétés, elles permettent aux divisions de se multiplier et de s'élargir. Et pire encore, elles sont susceptibles de ramener le monde un pas en arrière, vers la guerre.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
Il perd 15% de son territoire, doit rendre l'Alsace et la Lorraine à la France et des territoires au Danemark. Son armée est aussi limitée à 100.000 personnes et l'ancien empire démantelé perd ses colonies. Sur le plan financier l'Allemagne sera aussi condamnée à verser des milliards en réparations économiques.
Les clauses territoriales du traité de Versailles imposent à l'Allemagne la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France, la cession de territoires à la Pologne (corridor de Dantzig qui isole la Prusse orientale), l'abandon de ses colonies. L'article 231 justifie en grande partie la démilitarisation de l'Allemagne.
Le traité de Paris de 1763 mettait fin officiellement à la guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et la Grande-Bretagne. Par ce traité, la France cédait à la Grande-Bretagne toute la Nouvelle-France, à l'exception de la Louisiane qui était devenue l'année précédente une possession espagnole.
Le but des traités était de constituer de nouveaux États stables, capables d'assurer leur survie. Cela supposait leur équilibre économique. Cela ne valait pas seulement pour les États vainqueurs, liés à l'Entente et bénéficiaires de la conférence de la Paix.
Le traité de Versailles est un traité de paix fut signé, le 28 juin 1919, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne et les Alliés à l'issue de la Première Guerre mondiale.
L'ONU joue un rôle important dans la prévention des conflits en ayant recours à la diplomatie, aux bons offices et à la médiation. L'Organisation utilise en particulier des envoyés spéciaux et des missions politiques sur le terrain.
Ces traités mettent aussi en place un nouvel équilibre politique entre l'Empire et les États allemands qui obtiennent une autonomie. Chacun d'eux peut avoir une diplomatie propre tant qu'elle ne se retourne pas contre l'Empereur et l'Empire.
Troubles civils, militarisation et terrorisme
Cela reflète une tendance à plus long terme, avec des émeutes dans le monde entier qui ont augmenté de 282 % au cours de la dernière décennie, tandis que les grèves générales ont augmenté de 821 %.
Construire la paix est un acte politique qui doit relever plusieurs défis : trouver d'abord un accord acceptable entre les deux parties (ce qui suppose une négociation préalable dont le traité est l'aboutissement) puis définir des garanties pour cet accord afin d'éviter tout retour à la violence entre elles.
Le maintien de la paix robuste implique l'emploi de la force au niveau tactique avec l'autorisation du Conseil de sécurité et le consentement du pays hôte ou des principales parties au conflit.
Sont assis à la table, les quatre représentants des principales nations alliées : Clémenceau pour la France, Wilson pour les États-Unis, Lloyd George pour la Grande-Bretagne, Orlando pour l'Italie. Müller, ministre des Affaires étrangères et le docteur Bell composent la délégation allemande.
L'article 231 fut l'un des points les plus controversés du traité. Il spécifiait que « l'Allemagne accept[ait] la responsabilité de l'Allemagne et de ses alliés pour avoir causé toutes les pertes et dommages » pendant la guerre.
À l'ouest, l'Allemagne rendit l'Alsace-Lorraine — qu'elle avait saisie plus de 40 ans auparavant — à la France. De plus, la Belgique reçut Eupen et Malmedy ; la région industrielle de La Sarre fut placée sous la protection de la Société des Nations pour une période de 15 ans ; et le Danemark reçut le Nord-Schleswig.