Considérée comme un trouble psychique à part entière, la misophonie serait provoquée par une hyperactivation du cortex insulaire inférieur (il s'agit de la région cérébrale permettant d'orienter notre attention sur ce qui se passe autour de nous).
Les facteurs de risque. Il pourrait exister un facteur génétique : les études ont montré que 55% des personnes atteintes de misophonie avaient des antécédents familiaux.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La misophonie est une forme d'hypersensibilité acoustique à des bruits pourtant anodins, comme le fait de se moucher, le froissement d'un papier ou le tapotement sur un clavier. Les personnes misophones peuvent manifester des réactions de colère, de rage ou d'anxiété démesurées en présence de ce type de bruits.
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
La misophonie peut être liée à un traumatisme dû à un bruit spécifique. On peut également trouver l'origine de ce trouble dans la « technologisation » de notre société. L'émergence des bruits liés aux outils informatiques ou à certaines technologies (clavier d'ordinateur, téléphone, bip sonores…)
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition. L'hyperacousie est une des complications possibles des acouphènes.
La misophonie (étymologiquement « haine du son ») est un trouble neuropsychique rarement diagnostiqué mais commun, caractérisé par des états psychiques fort désagréables (colère, haine, anxiété, rage, dégoût ) déclenchés par des sons spécifiques. L'intensité des sons peut être élevée ou faible.
Concernant les traitements, les spécialistes font appel aux thérapies cognitivo-comportementales, utilisées en psychothérapie pour atténuer les réactions négatives. "Ce sont des traitements sur l'acceptation, on demande aux personnes de porter l'attention sur elles-mêmes et moins à l'extérieur.
Certaines personnes ne supportent pas d'entendre des bruits de reniflement ou de mastication. Description de ce trouble peu connu mais pourtant handicapant.
Autophonie : quelles sont les causes ? En général, l'autophonie est causée par des maladies de l'oreille moyenne, notamment dans le cas de la béance tubaire. Les autres causes peuvent être une occlusion du tympan, une otite séreuse, une trompe d'Eustache ouverte ou patuleuse ou encore le syndrome de Minor.
Commencez par consulter un audiologiste ayant une expérience de la misophonie, de l'hyperacousie ou des acouphènes (bourdonnements d'oreilles).
On l'appelle misophonie, il s'agit d'une pathologie caractérisée par des réactions impulsives, de l'irritabilité et même de la colère face à certains sons d'origine humaine, et notamment les bruits de mastication.
Ainsi, parmi les bruits les plus désagréables, les voitures et les bruits de la rue sont les deux pires. Plusieurs personnes interrogées estiment également que le son de la machine à laver est désagréable. 41% des sondés dénoncent les bruits du voisinage.
En temps normal, nous pouvons supporter des sons allant jusqu'à 90 dB, ce qui est le seuil de sensibilité au bruit pour une personne avec une audition normale. Cependant, ce seuil peut être très gênant pour une personne atteinte d'hyperacousie, qui pour elle le seuil de tolérance est à 60 dB.
Il s'agit d'une pathologie clairement identifiée que l'on appelle la misophonie (haine du son).
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
68 % des Français vivant en appartement déclarent entendre de temps en temps des conversations, des rires, des disputes, des fêtes et soirées. Il est possible, en cas de bruit aérien, que l'auteur des nuisances soit difficile à identifier.
L'isolation acoustique se fait à l'aide de joints en silicone ou via la pose d'un isolant sur les parois internes des coffres ; installer une fenêtre double ou triple vitrage. Sachez qu'il existe des vitrages spécialement conçus pour stopper les bruits extérieurs.