Ils peuvent toutefois révéler un problème plus profond comme une douleur ou une maladie non diagnostiquée, un traumatisme, un sentiment de concurrence avec un autre animal ou un enfant, la peur d'être délaissé ou abandonné, etc.
Le comportement du chien est en effet souvent induit par des manifestations qu'il ne contrôle pas : une maladie ou un handicap qui vont créer une gêne, une douleur…, des perturbations dans sa vie quotidienne qui vont être source de stress (arrivée d'un enfant ou d'un autre animal), des lacunes dans son éducation, la ...
Tous les changements de personnalité et de comportement ne sont pas dus à des troubles mentaux. Ils peuvent également être causés par des drogues (notamment en cas de sevrage ou d'effets secondaires), des troubles qui touchent principalement le cerveau ou des troubles systémiques affectant le cerveau.
À retenir. Les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation comprennent la colère ou l'irritabilité, la tendance à argumenter ou à défier et la malveillance. Les symptômes du trouble des conduites comportent l'attaque d'êtres humains et d'animaux, le vandalisme, le mensonge et le viol intentionnel du règlement.
Des maladies physiques
Un trouble du comportement peut être le signe d'une pathologie physique. Par exemple, la maladie d'Alzheimer peut entraîner des changements d'humeur, une tendance à s'isoler, une désorientation, etc. Les tumeurs au cerveau donnent aussi des symptômes comme de l'agressivité, des absences.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les traitements des troubles du comportement
Certains médicaments peuvent être utiles. Dans tous les cas, un suivi psychologique voire psychiatrique se révèle nécessaire. D'autres techniques comme l'hypnose, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), la naturopathie, la méditation peuvent apporter un soulagement.
Ne pas tout faire à sa place, ne pas le presser, ne pas faire plusieurs choses à la fois (on parle de troubles de l'attention divisée comme écouter et prendre un couvert et manger…), ne pas lui parler de façon autoritaire ni lui faire du chantage.
Nous distinguons trois facteurs qui influencent le comportement des personnes : Les talents intrinsèques. Les compétences et capacités acquises avec le temps. L'environnement dans lequel se trouve la personne.
Les angoisses, les carences, les blessures, les émotions de l'Homme en général, qu'elles soient exprimées de manière expansive ou au contraire refoulées, deviennent partie intégrante de son environnement. Le phénomène de déplacement peut alors opérer, augmentant les facteurs de risques de somatisation de l'animal.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
Cela n'a rien d'anormal. Tout comme nous, le chien s'étire afin de se détendre. Il détend ses muscles, il se met à l'aise. Cela lui permet également de soulager des raideurs musculaires.
Ils comprennent l'agitation, l'agressivité, l'inhibition, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les phobies, les désordres alimentaires (anorexie, boulimie…), l'hyperactivité, les addictions à l'alcool, au tabac, à la drogue, au jeu, au travail, au sexe, à Internet…
Elle correspond à un ensemble de symptômes cliniques caractéristiques d'ordre psychologique, comportemental ou relationnel. A l'heure actuelle, le terme de maladie tend à être remplacé par celui de « trouble ».
La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les comportements sont de différents types : publics, privés, innés, acquis, associatifs.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé.
La recherche suggère que certaines pathologies psychiques comme la schizophrénie ou l'anxiété sont en partie d'origine génétique. La probabilité de développer ces troubles augmenterait si un parent au premier ou deuxième degré (le père ou la mère, l'oncle ou la tante, par exemple) en souffre.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.