Pour réussir à courir 10 km en 50 min, la VMA doit être égale ou supérieure à 14-14,5 km/h.
Sous les 40 minutes, respect, ça c'est un “bon temps 10 km”
Pour réussir à courir 10 km en 45 minutes, la VMA doit être égale ou supérieure à 15,5-16 km/h.
Courir 55 minutes sur un 10 km correspond à une vitesse de 10,91 km/h, soit 5min et 30sec au km (5'30″/km). C'est un objectif réalisable avec une préparation sérieuse ou si vous avez déjà couru un 10 km autour d'1h.
De manière générale, la vitesse moyenne de course à pied d'un adulte avoisine les 10 km/h. À l'inverse, l'allure de course à pied détermine le nombre de minutes que vous devez courir afin d'atteindre chaque kilomètre lors d'une épreuve sportive.
De nombreux coaches conseillent des footings tout doux, à des allures avoisinants 10 km/h.
Les records du monde du 10 kilomètres, épreuve disputée sur route, sont actuellement détenus par le Kényan Rhonex Kipruto auteur de 26 min 24 s le 12 janvier 2020 lors du 10 Km de Valence, et par la Bahreïnienne Kalkidan Gezahegne, créditée de 29 min 38 s le 3 octobre 2021 lors du Giants Geneva 10km.
Les séances de vitesse spécifiques au 10 km se divisent en 3 parties. Les répétitions courtes n'excédant pas les 30 secondes. Comme les 30/30, 8 x 200 m ou les sprints ils ont pour but de développer la VMA et la puissance musculaire. Ensuite, les fractionnés moyenne distance, leur durée ne dépasse pas les 2 minutes.
Le débutant se situant, en général, entre 7 et 11 km/h.
La VMA reste (quasiment) stable jusqu'à 50 ans
Surtout chez les runners bien entraînés. Un test réalisé aux Etats-Unis conclut : si un coureur de moins de 30 ans boucle un 10km en 36min, il maintiendra un chrono de 38min entre 40 et 50 ans.
La course à pied est l'activité physique par excellence. Cette pratique très complète met en activité aussi bien les articulations qu'un grand nombre de muscles comme ceux de la voûte plantaire, les muscles dorsaux, les mollets, les quadriceps, les ischio-jambiers et les fessiers.
Le seuil est la zone de transition entre les filières aérobie et anaérobie, soit entre 80 et 90% de votre Fréquence Cardiaque Maximum (FCM). Autrement dit, vous êtes à la limite de la rupture respiratoire, ce qui signifie que bien que de plus en plus essoufflé(e), vous êtes toujours en mesure d'échanger quelques mots.
Après un échauffement (20 minutes de footing, PPG et 3 accélérations), vous courrez 3 fois 1 kilomètre à l'allure de votre objectif, avec 3 minutes de récupération entre chaque. Vous finirez la séance par un retour au calme de 10 minutes. La séance durera environ 1h10. Contrôlez bien vos allures !
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Courir sur 10 km vous permettra donc d'affiner votre silhouette et de maigrir. Cette pratique optimise l'utilisation des réserves énergétiques à savoir, les sucres et les graisses. Elle favorise une régression des tissus adipeux. C'est aussi une activité qui facilite la digestion.
Le 10 km est un tremplin important dans la carrière de nombreux coureurs. Il s'agit de la suite logique au 5 km et vous prépare aussi pour les courses de fond.
Dans la nuit de dimanche à lundi lors des Mondiaux d'athlétisme aux Etats-Unis, le Suédois Armand Duplantis a une nouvelle fois écrit la légende de sa discipline en remportant pour la toute première fois de sa carrière le titre de champion du monde, mais surtout en battant une nouvelle fois son propre record du monde ...
A haute intensité, on brûle peu de graisses
En courant lentement, disons à une allure qui permet d'entretenir une conversation sans difficulté ni essoufflement, les muscles mobilisent en effet davantage leurs réserves de lipides pour renouveler leur énergie.
Si tu es en surpoids, courir tous les jours risquent de te provoquer des douleurs articulaires, tendineuses, voire pire. Mieux vaut oublier cette idée. Surtout que les dernières études montrent que le mieux pour maigrir est de courir doucement de temps en temps, avec des séances intenses de temps à autre.
Courir lentement permet d'améliorer la capacité d'apports sanguins dans les muscles. En endurance fondamentale, non seulement le cœur prend du volume, mais le coureur renforce dans le même temps la capillarisation des muscles. « Les capillaires, c'est le petit réseau qui va dans les muscles.