D'après le rapport sur l'Etat Mondial des Forêts publié par la FAO en 2016, près de 80% de la déforestation mondiale est causée par l'agriculture, les 20% restants se répartissant entre la construction d'infrastructures (routes, barrages) d'abord, puis les activités minières et enfin l'urbanisation.
Les impacts de l'homme sur les forêts naturelles du monde ne se limitent pas à la déforestation. Le feu, la coupe de bois et l'invasion par des animaux et des plantes exotiques sont quelques exemples d'impacts directs sur la biodiversité et les stocks de carbone des parties non déboisées, ou vestiges forestiers.
Abattage pour la production agricole, exploitation forestière, feux de forêt, urbanisation et agriculture itinérante, telles sont les cinq causes principales de la déforestation.
Aujourd'hui, la fréquence, l'intensité et l'époque des incendies, ouragans, sécheresses, tempêtes de verglas et infestations d'insectes tendent à évoluer sous l'effet des activités humaines et des changements climatiques mondiaux, ce qui rend les écosystèmes forestiers encore plus vulnérables aux attaques.
Si les forêts gardent encore de nombreux secrets, c'est parce qu'elles sont de formidables réservoirs de biodiversité : 80 % des espèces terrestres de la planète y trouvent refuge, tandis qu'un seul mètre carré de sol forestier renferme pas moins de 1 000 espèces différentes d'invertébrés, en moyenne.
Couper un arbre revient à détruire une usine d'épuration naturelle. Les arbres attirent la pluie. Leur feuillage et leur système racinaire filtrent l'eau. Ils jouent également un rôle de stabilisateurs pour les sols.
La déforestation entraîne des problématiques de glissement de terrain, coulée de boue, augmentation des inondations et menace les besoins de subsistance d'une personne sur 5 dans le monde, dont les peuples autochtones.
Afin d'éviter la propagation d'insectes ou de maladies, le forestier coupe et éloigne les arbres malades ou dépérissants. La présence de champignons et d'autres parasites affecte fortement l'écorce des arbres et leur système racinaire.
Pour des raisons sanitaires : Certaines maladies, ou insectes ravageurs, obligent le propriétaire à couper l'arbre atteint et à le brûler sur place. C'est le cas pour : les chancres, les fomes ….
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
L'extension des terres agricoles (par l'inflammation, la suppression des zones humides, etc.) détruit les écosystèmes. L'utilisation de véhicules automobiles très lourds détruit la structure du sol. Les engrais et les pesticides non naturels contaminent l'eau et le sol.
Même si le bois vous semble mort ou n'appartenir à personne, même s'il ne s'agit que de branches ou de petit-bois, vous ne devez pas le ramasser. En effet, comme l'explique l'ONF, ce bois mort est volontairement laissé au sol pour préserver la richesse écologique des forêts.
Le bûcheron : cet ouvrier forestier s'occupe des travaux de coupe du bois en vue de sa vente. Il effectue, à l'aide d'outils manuels ou mécaniques, l'abattage, l'ébranchage, le tronçonnage et le débardage des arbres.
Doug Ford promet de doubler les volumes de coupe forestière d'ici 2030. Pour les environnementalistes, l'Ontario se dirige tout droit vers la destruction de son patrimoine forestier. Mais à Hearst, au cœur de la forêt boréale, l'idée séduit les électeurs.
Des solutions concrètes pour lutter contre la déforestation
Pour contrebalancer les gaz à effet de serre émis, il est possible de recourir au reboisement, de réduire la consommation d'énergie ou encore de privilégier l'énergie renouvelable, et ce, quel que soit l'endroit où l'on se trouve.
La déforestation contribue fortement à l'érosion de la biodiversité, au réchauffement climatique et à la fragilisation des populations locales qui dépendent des écosystèmes forestiers pour subvenir à leurs besoins.
2) Il ne faut pas couper les arbres sinon on ne verra plus les animaux faire leurs nids. 3) On ne doit pas couper les arbres sinon les écureuils n'auront plus d'abri. 4) Il faut planter plus d'arbres pour faire des meubles et des maisons en bois. 5) Il faut faire attention à ne pas jeter de papiers dans la forêt.
Tailler les arbres permet de surveiller efficacement leur croissance et de préserver leur santé. Cela évite aussi qu'à cause du poids de certaines branches, l'arbre se penche ou s'affaisse d'un côté. En ville, il existe principalement deux façons de tailler les arbres : En forme libre.
L'arbre est un producteur d'oxygène, un purificateur d'air et une source de vie. Les arbres séquestrent le CO2 dans l'atmosphère puis le transforment et le rejettent sous forme d'oxygène. Dans la forêt amazonienne, chaque hectare de forêt permet de stocker 50 tonnes de carbone.
D'un côté, les forêts jouent un rôle central contre le changement climatique, en absorbant les gaz à effets de serre (GES) et en renforçant la résilience des paysages : régulation des flux, maintien et enrichissement des sols pour l'agriculture, protection des communautés côtières contre les événements climatiques ...
Ainsi, la déforestation des forêts tropicales génère chaque année des milliards de tonnes de CO2, à hauteur d'environ 12% des émissions mondiales anthropiques annuelles de gaz à effet de serre. Sans compter que la destruction des forêts entraîne l'érosion de la biodiversité précieuse et unique qu'elles abritent.
La règle est simple : tous les produits de la forêt appartiennent à son propriétaire. Les forêts domaniales ressortent du domaine privé de l'État. À ce titre, toute cueillette est interdite sans accord du gestionnaire.