Selon la première, la morale serait une extension de l'instinct de parenté (notre tendance à nous préoccuper du bien-être de nos proches). La morale serait alors spécifique de l'homme, car elle nécessite réflexion ou normes explicites pour se développer à partir de l'instinct de parenté.
La morale apparaît ainsi comme un frein au comportement naturel de l'homme. Elle est en même temps considérée comme spécifiquement humaine. Seul l'homme possède les capacités intellectuelles nécessaires pour réprimer les pulsions de la nature, seul l'homme peut donc être moral.
L'homme moral, c'est-à-dire celui qui se veut moral, qui a choisi de vivre moralement, n'est plus immergé dans la pure particularité de ses désirs individuels, il est entré, librement, dans le monde de l'universalité.
Elle permet alors de juger nos actions et celles d'autrui. En effet, la morale est là pour réguler nos comportements pour certains en valorisant certains comportements et en considérant que certains sont des actes mauvais à ne pas commettre.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
1. Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie : Obéir à une morale rigide. 2. Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu'ils sont régis par des principes éthiques.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
La justice, la loyauté, la générosité et la responsabilité individuelle sont des idéaux supérieurs auxquels on croit important d'obéir : ce sont des valeurs morales. De même, « ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'ils nous fassent » est une règle que plusieurs trouvent fondamentale.
Agir moralement, c'est agir, donc s'inscrire dans un monde social et dans un destin collectif. 1) La formulation du sujet (non pas « être moral » ou « juger moralement » mais « agir moralement ») souligne le fait que « la morale » est un art de bien agir.
Le devoir moral dépend donc de l'intention de l'individu qui l'accomplit. En ce sens, nous pouvons dire que le devoir est l'intention morale qui guide notre volonté vers l'accomplissement de bonnes actions, dont le principe est moral parce qu'universalisable.
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société. Il critique la justice comme symbole de la violence et de la force.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
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1. Qui viole les principes de la morale établie par sa conduite, sa pensée : Cet homme est profondément immoral. 2. Qui est contraire à la morale, aux bonnes mœurs : Film immoral.
On a longtemps cru que la morale était uniquement façonnée par le milieu et l'éducation. En fait, elle serait en grande partie innée.
Le devoir s'impose à nous car face à autrui le devoir est ce qui nous permet d'être digne, proprement humain. Nous faison notre devoir au nom de la responsabilité morale qui est la nôtre vis-à-vis d'autrui et de notre humanité partagée.
Les valeurs morales sont les règles et principes qui édictent rigoureusement la conduite et les mœurs appropriées pour être bon, faire le bien et vivre ensemble dans le respect fondamental de l'autre.
Le problème moral consiste à trouver, à inventer et à se donner une direction de l'action imposée par la volonté se donnant des règles dans la représentation.
La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.
Ce qui constitue une leçon de morale. ➙ apologue, maxime, moralité.
Socrate, père de la philosophie morale !
Qui se conduit selon les règles de comportement communément admises dans une société ; qui est conforme aux bonnes mœurs : Un auteur très moral. Un film moral. 4. Qui est relatif à l'esprit, à l'intelligence, à la pensée : Douleur morale.
Le terme de « morale » vient du latin mores qui signifie « mœurs ». Elle désigne un ensemble de normes et de règles relatives au bien et au mal, propres à une société ou à un groupe. En philosophie, la morale tente de définir quelle est la finalité de l'action humaine pour en déduire des conduites à tenir.
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.