Car on désire ce dont on manque et ce qu'on se représente comme promesse d'un plaisir futur. 2. Dans ce cas , l'illusion réconfortante semble pouvoir être immédiatement préférable au savoir qui dérange. Mieux vaut prendre ses désirs pour des réalités que se confronter à la réalité frustrante ou pauvre.
Car le fait de croire à notre illusion conduit à la vérité sur le référentiel de nos pensées. L'illusion est donc synonymes dans ce cas de vérité. C'est pourquoi nous assimilerons la vérité à la réalité dans notre sujet.
Freud définit en définitive l'illusion « comme une croyance telle que dans sa motivation, la réalisation du désir prévaut, sans poser la question de son rapport à la réalité ».
L'illusion est utilisé lorsque l'on veut changer la réalité . C'est le faire de croire quelque chose qui ne s'est pas passé, qui est irréel. Elle est là pour nous rassurer, nous donner plus envie de vivre dans le monde et faire face au problème de la réalité.
Sortir de l'illusion, c'est ne plus adhérer aux suggestions mentales, ne plus se couper de la Vie, ne plus entrer en opposition. C'est avoir l'humilité de reconnaître que le problème réside dans notre ignorance totale de la Réalité. Aussi bien nous concernant que concernant la Vie.
Soit il faut se faire des illusions pour vivre une situation heureuse (on peut prendre l'exemple du couple qui veut croire qu'on s'aime pour la vie : c'est une illusion mais ça aide à être heureux — exemple provocateur) soit on montre que la lucidité sur la fragilité des bonheurs engage à les vivre pleinement.
Perception erronée du monde extérieur ou de ses propres états internes, l'illusion est une croyance fausse. Le propre de l'illusion est d'être incorrigible, ce qui la distingue de l'erreur. Ainsi, vu depuis la terre, le soleil paraît toujours petit. Chez Platon, le monde sensible n'est qu'illusion.
Freud ne dit pas autre chose quand il montre que l'illusion est générée par le désir. Une erreur est plus facile à corriger qu'une illusion : dans l'erreur, seul l'intellect est engagé, alors que dans l'illusion et dans l'idée délirante, c'est toute la vie affective d'une personne.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
C'est également une source de pouvoir et un outil pour simplifier les choses. Lorsque l'on sait que l'on s'efforcera de dire la vérité quelles que soient les circonstances, on n'a plus à se préparer à grand-chose. Savoir que l'on a dit la vérité dans le passé permet de ne pas avoir à se souvenir de tout.
Nietzsche radicalise la notion kantienne de synthèse, qui devient le diktat d'une volonté législatrice. La vérité se confond alors avec la valeur. Est vrai ce qui favorise les intérêts de chaque type de volonté de puissance.
Le sujet « pourquoi vouloir la vérité ? », présuppose que l'Homme est à la quête de la Vérité, ici la vérité signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui nous entourent et sur nous, les Hommes.
Freud ne dit pas autre chose quand il montre que l'illusion est générée par le désir. Une erreur est plus facile à corriger qu'une illusion : dans l'erreur, seul l'intellect est engagé, alors que dans l'illusion et dans l'idée délirante, c'est toute la vie affective d'une personne.
Cela vient de ce que la religion lui ôte la responsabilité angoissante de prendre son destin en main et de lutter pour changer l'ordre des choses. La religion le délivre de l'angoisse de la liberté. C'est là un gain à court terme qui correspond à un désir réel et fait de la religion une illusion.
A = B, Une illusion est souvent une erreur, donc on peut penser que dissiper une illusion est corriger une erreur. Commettre une erreur, c'est croire que ce qui est vrai pour nous et vrai en soi, c'est confondre le faux et le vrai. En analysant les causes de nos erreurs, on peut trouver les moyens de la corriger.
Cette expression, qui existe probablement depuis le tout début du XXe siècle, s'utilise dans le langage courant pour exprimer le fait de se leurrer, de se faire des idées fausses sur une personne, une situation, une chose.
L'allégorie fonctionne sur une opposition entre la demeure souterraine (sans lumière) et le « monde d'en haut », celui où la lumière naturelle brille. Le premier lieu est celui de l'enfermement, de l'ignorance et des apparences, quand le deuxième est celui de la liberté, du savoir, du réel.
Les sens peuvent être sujets à des illusions, donc il faut une méthode pour distinguer les illusions des connaissances objectives. De plus, les sens peuvent être insuffisant pour avoir une connaissance vraie, pour par exemple comprendre l'infiniment petit ou l'infiniment grand.
La vraie vie consiste à faire ce que vous aimez, en y impliquant tout votre être, pour qu'il n'y ait aucune contradiction interne, pas de guerre entre ce que vous faites et ce que vous croyez devoir faire.
Réagir pour éviter la dépression
Il suffit parfois de petites choses, d'oser dire ce que l'on ressent, de s'autoriser à faire, de reprendre confiance en soi, de passer outre ces messages contraignants qui nous ont formaté. Pour certaines, les choses sont simples, pour d'autres il faut un coup de pouce, une aide.
Au-delà des connotations religieuses et spirituelles, le but d'une vie est simplement le message de votre vie. C'est le message que vous souhaitez apporter au monde durant votre existence sur terre (et peut-être au-delà). Avoir un but s'applique à nous tous, que nous soyons religieux, agnostique, ou même athée.
« Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité. » La réalité est ce que l'on en fait. Donc il ne tient qu'à nous de choisir d'être heureux et d'aligner nos actes sur notre volonté.
Le bonheur comme illusion n'est donc rien de moins que sa raison de vivre, le fondement de sa puissance à persévérer dans son être. L'illusion consiste donc pour l'homme à prendre ses «désirs pour des réalités». Il se ment à lui-même parce qu'il a besoin de cette illusion pour vivre.
C'est par la vertu que l'homme peut atteindre le bonheur. En ce sens, on peut dire que le bonheur ne réside pas dans la recherche du plaisir. La vertu permet d'atteindre un état stable, durable, et réalise l'excellence de l'homme. Au contraire, le plaisir est éphémère et n'élève pas l'homme.