L'individualisme est aussi un facteur de dynamique et de construction d'une nouvelle société : la liberté ne s'oppose pas à la solidarité, l'autonomie ne conduit pas à l'isolement. On ne peut fonder le sens de sa vie en dehors du lien à autrui.
Une haine en effet de l'individu, sommé de devenir transparent à la communauté tout entière, nous paraît la caractéristique dominante des rapports entre modernité et individualisme. L'individualisme moderne ou post-moderne n'exprime que la disparition de l'individu !
– La croissance des divorces, la montée du racisme et de l'antisémitisme, la croissance de la délinquance, l'existence de discriminations sociales, spatiales, ethno-raciales semblent également indiquer que le lien social entre les individus est en train de se distendre.
L'individualisme est aussi à rattacher à une certaine crise de confiance, ou plutôt à une crise de confiance certaine. Lorsque cette expression est employée, on pense spontanément à la crise de confiance envers le système politique et ses représentants, son impuissance face aux pouvoirs économiques.
Caractéristiques 5 : Faible mobilité démographique, peuplement dispersé, faible croissance, population jeune et fort taux de natalité, économie de subsistance, faible division du travail, niveau de vie bas, genre de vie stagnant, stratification sociale déterminée, en fonction de la transmission du statut social, ...
La montée de l'individualisme se confirme avec l'avènement de la société industrielle et au cours du XX° siècle, en particulier dans la décennie des années soixante qui renforce le libéralisme culturel et la permissivité de la société, le symbole en étant mai 68 en France.
D'emblée ce dernier lui confère un sens positif, parce que l'individualisme défend les droits de l'individu face à ceux de la société et de l'État, qu'il est un facteur de développement de l'esprit humain. Pour lui, « l'indépendance individuelle est le premier des besoins modernes ».
L'individualisme est donc vu comme un danger pour le lien social car : du point de vue de la famille, il serait responsable de la montée des divorces car les individus privilégient leur bien-être personnel et n'hésitent plus à briser les liens familiaux.
« Le principe de l'individualisme méthodologique énonce que, pour expliquer un phénomène social quelconque – que celui-ci relève de la démographie, de la science politique, de la sociologie ou de toute autre science sociale particulière –, il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés par ...
On peut résumer la question des rapports entre l'individu et la société de la façon suivante : « Comment un homme est-il à la fois différent de tous les autres hommes, semblable à certains hommes et semblable à tous les hommes ? » Ce qui en fait la complexité est la façon dont se noueraient les déterminations ...
L'individualisme fait de l'individu le fondement de la société et prône l'initiative individuelle, l'indépendance et l'autonomie de la personne par rapport à la société et à tous les groupes sociaux auxquels elle appartient et qui font peser sur elle de multiples pressions.
L'individualisme est le processus social qui rend l'individu autonome, maitre de sa destinée, car affranchi des communautés traditionnelles d'appartenance. Sa ≪ montée≫ renvoie à une histoire pluriséculaire. La cohésion sociale, quant à elle, désigne la capacité d'une société complexe à intégrer tous ses membres.
1. Caractéristique d'un être (personne ou chose) qui le rend tel qu'il ne puisse être confondu avec un autre être. 2. Ce qui fait l'originalité, la particularité d'un individu et l'oppose aux autres : Dans le groupe, chacun a su préserver son individualité.
John Locke, l'un des premiers penseurs à avoir introduit une conception individualiste de l'homme en politique, fonde la propriété sur les droits de l'individu.
Le premier pas c'est d'être conscient de la vraie source du problème : identifier des comportements concrets, dans des situations concrètes, chez des personnes concrètes. Parce qu'en parler en général, en théorie et sensibiliser l'ensemble des collaborateurs sans se référer aux faits précis ne sert à rien.
L'idée qu'on pourrait retouner l'individualisme possessif, contestant à la fois la propriété de soi et l'absence de toute dette de l'individu envers la société pour ses capacités, y apparaît souvent plus comme une mise en évidence des contradictions entre ces deux composantes.
Durkheim est le père du « holisme méthodologique » : le « tout » est supérieur et antérieur à la partie. Weber est le fondateur de l'individualisme méthodologique : on ne peut comprendre les faits sociaux en dehors des individus qui entrent en interaction.
On peut ainsi dire que la société lutte contre la nature de l'homme n14, puisqu'elle inhibe sans cesse ses instincts. De plus, la société apprend à l'homme à suivre des règles, ce qui fait que toute spontanéité y est brimée. La société est donc un phénomène culturel qui transforme la nature de l'homme.
Après la famille et l'école, la socialisation peut avoir comme cadre le service militaire, le travail, etc. Il y a bien une socialisation « primaire » et une socialisation « secondaire ». En effet, les immigrés ont déjà été socialisés dans leurs pays d'origine et on doit parler de re-socialisation à leur endroit.
Le passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique s'accompagne d'un processus d'individualisation : les individus deviennent plus autonomes dans leurs comportements et leurs pensées par rapport à leur groupe social.
L'affaiblissement du lien civique : montée des incivilités dans l'espace public, affaiblissement des règles de politesse, croissance de la petite délinquance…qui incitent les individus au repli sur soi et à une demande de plus grande autorité de la part des pouvoirs publics.
En sociologie et en psychologie, l'individualisation est un processus d'autonomisation par lequel l'individu devient maître de ses choix, sans avoir à obéir aux prescriptions sociales ou morales d'un groupe sous lequel il se subsumerait : État, caste, religion, corporation…
Une société holiste est comme un grand corps dont les individus ne sont que les cellules, alors que dans les sociétés individualistes les individus sont premiers, ce sont eux qui contractent pour former une société dont le but est de servir leurs intérêts particuliers.
Effectivement, l'individualisme en couple se montre notamment par le fait que nous nous gardons des espaces et moments dédiés au bien-être individuel, ce qui, selon Guillén, "est la marque d'une relation saine, puisque nous sommes toujours plus conscients qu'il n'est pas nécessaire de tout partager avec l'autre.