L'OTAN, une « menace » Allégation : la présence de l'OTAN dans la région de la Baltique est dangereuse. Dans les faits : l'OTAN a pris des mesures défensives et proportionnées pour faire face à l'évolution de l'environnement de sécurité.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Dans les faits : l'OTAN n'est pas en guerre avec la Russie et n'entend pas chercher la confrontation avec ce pays. En revanche, elle apporte son soutien à l'Ukraine, qui exerce son droit à la légitime défense, consacré par la Charte des Nations Unies.
Le niveau économique et le potentiel financier de l'Ukraine sont autant de facteurs qui entravent une coopération plus effective avec l'Alliance Atlantique. Les fonds octroyés pour assurer cette coopération ne sont pas suffisants.
De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n'est pas l'OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l'Ukraine.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Ainsi, la France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021, et l'Allemagne lui emboîtera le pas en 2023.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
La Russie, pays le plus puissant d'un point de vue nucléaire
Et malheureusement pour la stabilité de ce monde, il s'avère que c'est la Russie qui fait office de pays le plus puissant en matière d'arme nucléaire.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
La France se résout à l'entrée de l'Allemagne dans l'Alliance. La France n'a plus d'autre choix que d'accepter l'entrée de la RFA dans l'Alliance atlantique, en contrepartie tout de même d'un engagement des Britanniques et des Américains à maintenir sur le sol européen leurs forces affectées à l'OTAN.
En 2022, le pays avec la plus grande puissance militaire sont les États-Unis, pays fondateur et membre de l'OTAN.
Selon les renseignements américains, l'objectif de Poutine est d'étendre un pont terrestre vers la Transnistrie, comprenant la prise d'Odessa. Cette région séparatiste est reconnue par la communauté internationale comme faisant partie de la Moldavie.
Grâce à une immense superficie de terres arables, la première en Europe hors Russie, et en particulier grâce à ses terres noires, très fertiles, l'Ukraine est incontestablement une puissance agricole. Sa production de blé se classe dans les dix premières mondiales.
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”.
Outre la Biélorussie, l'autre soutien indéfectible de Vladimir Poutine est sans conteste la Syrie. Et pour cause : Bachar al-Assad lui doit très largement son maintien.
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie met son veto à la résolution condamnant ses annexions. Dix pays ont voté pour le texte, la Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus. Moscou a formellement annexé vendredi les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson. Lecture 3 min.
Vladimir Poutine menace l'Europe affirmant que les sanctions imposées à son pays s'apparentaient "à une déclaration de guerre".
Alexeï Navalny s'oppose au pouvoir en place en Russie et à Vladimir Poutine en particulier, qualifiant en février 2011 son parti, Russie unie, de « parti des voleurs et des escrocs ». Lors de la contestation des élections législatives russes de 2011, à laquelle il participe activement, il est emprisonné le 5 décembre.
La Russie présente, en ce moment, plusieurs dangers pour l'Europe. D'un côté, il y a les menaces les plus visibles et directes : menaces armées, destructions et guerre - comme l'on voit déjà sur le terrain et aussi avec une potentielle extension du conflit.